D'un simple regard

Chapitre 23

" J'ai toujours sue que tu étais celle qu'il me fallait, qui remplirais mon cœur de joie et d'amour. Tu m'a transporté dans un autre univers, un univers que je ne connaissais pas. J'ai touché du bout des doigts le paradis quand je t'ai embrassé la toute première fois, j'ai même atteint le 7eme ciel avec toi et j'ai adoré sa. Sache que chaque jour qui passe j'y repense encore et toujours comme une sorte de film qui tourne en boucle dans ma tête et j'aimerais que jamais cela ne s'arrête. "

Elle sursauta quand elle entendit son prénom sortir de la bouche de Lucie, elle leva les yeux et l'observa en espérant qu'elle n'ai pas vu le papier qu'elle venait de mettre en boule dans sa main.
- c'est lui n'est ce pas ? 
- de quoi parles tu ?
- ne fais pas l'innocente Anita.
- je t'assure que je ne vois absolument pas de quoi tu parles.
- donne moi le papier.
Elle soupira et lui tendit d'un air tendue, Lucie la lit alors à haute voix et fusilla sa sœur du regard.
- sa dure depuis combien de temps ces petit mot d'amour ?
- environ trois semaines.
- ce qui m'énerve le plus c'est que tu dois te marier dans moins d'un mois, il le sait mais n'arrête pas. Je crois que je vais lui en toucher deux mots.
- il ne t'écoutera pas.
- qu'est ce que tu en sais ? Je suis très convaincante.
- oui je sais mais c'est Nathan si il veut continuer il le ferra.
- sa n'a pas l'air de te déplaire plus que sa.
- Lucie sa me regarde.
- ton mariage est en jeux Anita, si Gaëtan. venait à l'apprendre que dirait il d'après toi ?
- il irait sûrement lui casser la gueule.
- bien sûre qu'il lui casserais la gueule ! Et il aurait bien raison, j'espère que tu n'a pas répondue à ces lettres ?
- bien sûre que non !
- je veux que tu lui dises qu'il arrête, on est le 16 janvier et il est là depuis le 26 décembre. Il serait temps pour lui de repartir.
- j'irais lui parler après.
- et pas de bêtises !
- je suis assez grande pour savoir ce que je fais.
- tu as quand même eu des doutes !

" - j'aime Gaëtan très fort, je te l'assures. Il est super avec moi. Mais revoir Nathan... C'est comme si mes sentiments été remonté à la surface, je ne veux pas rendre malheureux Gaëtan. Je suis perdue entre deux hommes. "

- je sais très bien.
- écoute je sais que tu fais ce que tu veux, je veux juste ton bonheur. Gaëtan est mieux pour toi, je ne veux pas que tu sois malheureuse.
- je sais, j'ai l'impression d'entendre maman des fois.
- oh non s'il te plaît c'est comme si je vieillissait de 30 ans quand tu me dis sa.
Elles rigolèrent de bon cœur.
- bon ce n'est pas que je ne veux pas rester avec toi mais je vais devoir fermer le studio et allez voir Nathan.
- fait lui bien comprendre ce que tu veux.
- t'inquiète pas.

- monsieur Brown demande à ce que vous montiez le voir.
- je crois que monsieur Brown n'a pas compris que je n'avais pas le temps pour montez le voir, faite lui comprendre s'il vous plait.
Le réceptionniste appela de nouveau Nathan, Anita croisa les bras tout en tapant  fermement du pied.
- je suis désolé madame mais monsieur Brown refuse de descendre il exige à ce que se soit vous qui montez.
- bon très bien merci quand même !
Elle se dirigea agacée vers l'ascenseur qui la déposa au troisième étage, puis elle frappa à la chambre numéro 208.
- entre.
- j'espère que tu as une bonne raison de m'avoir fait monter.
- je voulais que tu vois l'intérieur de la chambre.
- en quoi sa m'intéresse Nathan ?
- je vois que je t'ai un peu énervée.
- oui effectivement, je n'ai pas le temps je dois rentrer au près de mon futur mari !
- bon je suis désolé je ne voulais pas te mettre en colère si tu préfère la prochaine fois je descendrais comme d'habitude.
- il n'y aura pas de prochaine fois.
- tu m'as déjà dit sa l'autre fois.
- eh bien je te le redis bref ce n'est pas le sujet, j'aimerais que tu arrêtes de m'envoyer tout ces mots.
- j'ai essayé a maintes reprises, mais je ne peux pas m'en empêcher.
- je ne peux pas me contenter de sa.
- je sais que tu ne peux pas te contenter de sa, je t'aime voilà tout, j'ai besoin de te montrer mon amour dans ces phrases.
- mais je vais me marier essaye de comprendre sa !
- je n'arrives pas, j'ai toujours l'espoir que tu me reviennes et qu'on fassent notre vie, qu'on l'a construisent main dans la main.
La jeune femme le regarda attentivement sans ne savoir quoi dire.
- que tu ne m'aimes plus c'était tout ce que j'attendais de ta part l'autre jour, que tu me le dises, mais je sais que ton cœur ne dit pas la même chose que les mots qui sorte de ta bouche et je m'accroche à cette idée. Tu ne peux pas savoir a quel point sa m'exaspère de savoir que tu vas te marier avec lui, sa me rend fous, sa me poursuit je n'arrête pas d'y penser et cette pensée me détruit de l'intérieur.
Il serra les points pour contrôler les émotions qui le traversais à cet instant puis s'appuya contre le mur.
- si tu crois que la meilleure solution pour moi est de retourner à Paris alors je te le demande dit moi ce que tu ressens, même si sa me détruis encore plus au moins j'avancerais moi aussi parce que je ne le pourrais pas si tu continue de te mentir à toi même.
- je ne peux pas.
- qu'est ce que tu ne peux pas ?
Elle se mordit la lèvre, les larmes aux yeux elle le contempla les bras croisés.
- je ne peux pas te le dire.
- me dire quoi ?
- tu sais très bien.
- non je ne sais pas, parle moi ouvre moi ton cœur Anita.
Il lui souleva le menton pour plonger ces yeux dans ceux de la jeune femme.
- je ne peux pas te dire ce que je ressens.
- pourquoi ?
- sa ferais du mal aux gens que j'aime et je ne veux pas que sa arrive, je ne veux pas les rendre malheureux ou même les décevoir.
- c'est tes décisions, ta vie, c'est toi qui décide ce qu'elle va devenir.
- je sais tout sa tu ne m'apprend rien.
- réfléchis à ce que tu veux.
-  je ne peux pas réfléchir si tu me regardes comme sa.
Ces yeux se posèrent sur ces lèvres qu'elle mordiller depuis plusieurs secondes. Il l'a caressa doucement, la jeune femme ferma alors les yeux et entrouva légèrement la bouche.
- j'aimerais pouvoir poser mes lèvres sur les tiennes.
- alors fais le ajouta la jeune femme.
Elle sentie sa respiration s'accélérer, son cœur cogner tellement fort dans sa poitrine qu'elle crue qu'il allait exploser. Il glissa ces doigts sous le haut de la jeune femme pour atteindre sa peau qu'il trouvait si douce. Il la regarda avec admiration, elle été tellement réceptive à ces caresses qu'il en fut surpris.
- j'ai envie de toi là tout de suite marmonna t'il.
C'est quand elle entendit ces mots qu'elle reprit conscience d'elle même.
- non arrête ce n'est pas bien.
- tu es vraiment sûre de toi.
Il fronça les sourcils et la regarda de nouveau attendant une réponse de sa part. Elle se redressa et ne pu s'empêcher de l'embrasser, les mains du jeune homme glissèrent lentement sur son corps. Il passa sa main dans la culotte de la jeune femme, elle poussa alors un gémissement qui lui explosa presque le tympan. Il la déshabilla d'un geste et la souleva pour la coller contre le mur.
- je t'aime dit il entre deux baisés.
Elle se laissa allée, il déposa plusieurs baisés sur chaque partie de son corps tout en respirant son odeur parfumé qu'il aimait tant. Tout en malaxant ces seins il l'embrassa dans le cou, elle pencha la tête en arrière et savoura l'instant présent. D'un coup de rein il l'a pénétra lui arrachant un cris de plaisir, il commença les mouvements de va et vient en elle. A cet instant elle lui appartenait tout entière et jamais il ne s'était sentie aussi bien  depuis trois ans.