Après avoir pris soin de prendre son matériel dans le studio dans lequel elle travailler elle ferma la porte à clé. C'était une nouvelle vie qui commençait, un nouveau départ. Aujourd'hui elle quittait Nancy définitivement pour retourner à Paris auprès de Nathan.
- tout va bien se passer d'accord murmura le jeune homme.
- j'espère que tu dit vrai.
Voilà qu'elle se trouver à présent devant la maison de ces parents, elle frappa à la porte et attendit quelque seconde. N'ayant aucune réponse elle décida d'entrer, elle parcourut le salon ainsi que la cuisine pour enfin trouver sa mère et son père dans le jardin.
- je vous dérange ?
- ma chérie je ne m'attendais pas à te voir, tout va bien ?
- je venais vous dire au revoir.
- comment sa ?
- je déménage à Paris.
Marianne porta sa main sur sa poitrine encore sous le choc. Bruno s'avança quand à lui un peu plus près des jeunes femmes. Les sourcils froncé, il attendait une explication de sa fille car il savait pertinemment que Nathan résider la bas.
- et Gaëtan ? Fini par prononcer Marianne.
- Gaëtan reste ici maman.
- mais vous êtes mariés, tu ne peux pas laisser ton mari seul ici et partir à Paris.
- Marianne !
Elle tourna le regard vers Bruno qui lui fit signe de la tête, elle comprit alors la raison du départ d'Anita.
- réfléchis, tu fais une énorme erreur.
- non maman, je sais au plus profond de moi que ce n'est pas une erreur.
- Gaëtan est tellement mieux pour toi.
- mieux pour moi ? Pourquoi parce qu'il est architecte et qu'il gagne bien sa vie ?
- ce n'est pas ce que j'ai voulue dire.
- bien sûre que si, c'est toujours ce que tu as voulue dire. Quand tu as décidé de déménager du jour au lendemain tu la fais pour m'éloigner de Nathan et non pour toi comme tu le prétendez.
- j'ai toujours voulue que tu ai une belle vie, je me suis battue pour ça.
- mais à quoi sa sert d'avoir une belle vie si je ne suis pas avec l'homme que j'aime éperdument ?
Marianne voulue dire quelque chose mais renonça.
- imagines une seule seconde comment aurait été ta vie si on t'aurais éloigner de papa. Comment l'aurait tu vécue ? Nathan est peut être un simple garagiste mais il à de l'or dans les mains, je suis certaine que grâce à ces peintures il sera reconnu, il le mérite tellement.
Elle se tue un instant dans l'espoir d'une réponse mais rien. Elle tourna alors les talons.
- je sais que c'est mal ce que j'ai fais à Gaëtan, j'en suis parfaitement consciente, mais peut être que si tu m'aurais permis de rester avec Nathan tout sa ne serait pas arrivé et Gaëtan serait aujourd'hui sûrement heureux.
Bruno s'avança vers elle et s'arrêta.
- je peux ? dit il dans l'espoir de pouvoir la prendre dans ces bras.
- bien sûre.
Elle se laissa tomber dans les bras de son père, au fond de lui il l'a comprenait, il comprenait l'amour qu'elle éprouvait pour le jeune homme.
- si tu crois que c'est mieux pour toi alors fonce ne te retourne pas et n'écoute que toi même.
- merci papa.
Elle regarda de nouveau sa mère qui quand à elle avait le regard perdu dans le vide.
- je dois y'allez murmura t'elle. N'hésitez pas à venir d'accord, Nathan à sa propre maison je pense qu'il en serait ravis.
- sa nous ferait très plaisir.
Elle lui sourit tendrement et s'avança vers la porte d'entrée pour ensuite regagner la voiture de Nathan. Après avoir dit au revoir à Lucie et Alexandre il été temps pour eux de prendre la route jusqu'à Paris. L'exposition de Nathan durait encore quelques jours il fallait alors y retourner assez vite. Pour la première fois de sa vie Anita faisait quelque chose qu'elle avait vraiment envie de faire.2 avril 1934
- je vais faire quelque courses, je reviens très vite.
- prends ton temps répondit Anita.
Une fois Nathan sortie, la jeune femme se leva rapidement et courut jusqu'à la cuisine. Elle enfila un tablier et se mît aux fourneaux. Une fois le plat dans le four, elle monta quatre à quatre les escaliers et se prépara. Elle décida de mettre sa robe blanche lui arrivant jusqu'au genoux et laissa tomber ces cheveux délicatement. Enfin prête, elle descendit et prépara la table, elle disposa les assiettes ainsi que les couverts mais également un bougeoir dans lequel elle posa les bougies qu'elle pris soin d'allumer. Elle regarda l'heure 19h30, elle souffla un bon coup et s'assit tout en remplissant deux coupes de champagne.
- oups la lumière dit elle.
Elle éteignit cette dernière et repris sa place. Quelques minutes plus tard la porte s'ouvrit.
- désolé j'ai mît un peu plus de temps que prévue..
Le jeune homme se stoppa en voyant ce qu'Anita avait préparé, il posa les sacs de courses à terre et croisa les bras émerveillé.
- joyeux anniversaire s'empressa de dire Anita.
- j'ai la femme la plus merveilleuse du monde, merci mon amour prononça le jeune homme avant de l'embrasser.
- assis toi.
Il s'exécuta sans dire un mot, puis, il la regarda sans la quitter des yeux.
- tu sais que quand tu me regarde ainsi je suis complètement sous le charme.
- ah je croyais que tu l'étais déjà.
- c'est exact mais ce que je voulais dire c'est que tu m'envoute encore plus.
- j'aime entendre sa.
Il sourit de toute ces dents, un sourire à tomber par terre. Anita se leva pour prendre le paquet posé sur le comptoir, une fois en main elle s'asseya de nouveau et le tendit à Nathan.
- je n'ai pas besoin de cadeau tu sais.
- ouvre le.
Il ouvrit le paquet pour tomber sur une boîte, quand il ouvrit celle ci, il regarda la jeune femme d'un air admiratif.
- tu es folle Anita.
Il sortie de la boîte en question une montre, celle qu'il désirait avoir. Il ne perdit pas de temps et l'accrocha à son poignet.
- tu me combles de bonheur dit il en l'embrassant.
Le dîner fut prêt quelque minutes plus tard, ils le dégustèrent sans tarder. Puis Nathan décida d'emmener Anita en promenade. Sur le chemin la jeune femme fut attirée par un kiosque illuminé.
- j'aimerais vraiment en avoir un dans le jardin, c'est tellement magnifique.
Elle courut pour le voir de plus près, chacun de ces doigts touchèrent le bois légèrement usé.
- on pourrait s'y rendre le soir dit elle émerveillée.
Elle s'appuya contre celui ci et regarda le ciel étoilé. Nathan s'approcha doucement près d'elle et enroula ces mains autour de la taille de la jeune femme. Il déposa un tendre baisé dans son cou, elle frissonna et ferma les yeux à ce contact. S'approchant de l'oreille d'Anita il prononça ces quelques mots.
- t'avoir à mes côtés, tout contre moi, c'est comme un rêve éveillé. Tu vois ces étoiles dans le ciel ? Chaque lumière qu'elles dégagent, c'est ce que tu peux voir dans mes yeux quand je te regarde.
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D'un simple regard
RomantizmIl suffit parfois d'un regard, d'un sourire ou même d'une simple phrase pour changer notre vie à jamais. Anita Lindson âgée de 17 ans et demi vie de sa passion, la photographie, ne prêtant aucunement attention aux garçons. Pourtant, quand elle parl...