chapitre 3: marre de tout

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Mardi 26 janvier 2016. Résumé : pire journée de ma vie. Entre humiliation et horreur. J'en peux plus. Le lycée c'est la pire chose que la France ait pu créer. J'ai envie de tout claquer. De prendre un sac d'y mettre l'essentiel et de partir. Où? Loin loin le plus loin possible. J'en peux plus. Et c'est comme ça tous les soirs quand je rentre chez moi. Les joues mouillées le maquillage qui a coulé et des mouchoirs plein les poches. Parfois je me demande mais pourquoi continuer, continuer à vivre je veux dire
C'est vrai à quoi bon de toutes façons demain je vais revenir en larmes comme chaque jours. Oh j'en ai marre moi et mes amies, enfin amies c'est vite dit. Comment peut on considérer des gens comme amis alors qu'ils n'en n'ont rien à faire de nous.
Les gens sont donc comme tous les jours : ringards !

Enfin que vous dire ma vie ne vous intéresse pas ça fait déjà 2 chapitres où je vous saoule avec mes bêtises ! Voilà la vie de mes rêves oubliez que je suis Marina la petite fille de 16 ans à la vie de merde. Pensez plus à la Marina avec un petit côté punk et qui a une vie parfaite la Marina de mes rêves quoi !

Aujourd'hui je décide donc d'assister au cours d'art de la peinture de Mme Dumorteuil. Elle nous montre un tableau assez sombre avec peu de signification à première vue. C'est un tableau de Picasso il me semble. En vérité il ne me plait pas beaucoup mais dans ce tableau je me retrouve un peu, à la fois sombre et mystérieuse et sans réelle explication. Je me prépare à expliquer le peu de chose de ce tableau que j'ai comprise, je lève le bras. "Oui Jules ?" Interroge la prof je vais pour parler quand mon cerveau me dis "Marina tu n'es pas Jules". Je me retourne sur le Jules en question. Quoi ? Encore lui ? Entre nous ce mec commence sérieusement à m'agacer ! Il est assis juste derrière moi. Tu parles d'une coïncidence il me suit c'est sur. À la fin du cours je me retourne et lui demande: "tu me surveilles où c'est une idée ?"
"Je ne te surveille pas je te protège."
Suite à ces mots je me retourne et pars. Me protéger mais bien sûr et de quoi ?

Il y a des jours comme çaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant