Chapitre 4

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Chapitre 4.

Les jours passent et nous passons notre temps à faire la même chose constamment.
Des fois mes années d'apprentissage me manquent.
Simon reste de plus en plus souvent avec ses nouveaux amis, la plupart du temps nous sommes séparés filles et garçons.
Je reste ainsi seule de mon côté, il faut dire que je n'ai jamais vraiment été forte en amitié. Je ne sais pas comment faire. Je ne suis pas du genre à faire le premier pas ou à entretenir la relation.

Depuis notre dernière épreuve nous n'en n'avons pas eu d'autres. J'ai cru entendre que nous devions encore beaucoup apprendre avant de passer la prochaine.

Nous sommes Lundi matin, au Rocher ils ne connaissent pas les deux jours de repos et c'est assez difficile après six années d'apprentissage où nous en avons eu, mais heureusement ce lundi matin est une matinée libre.
Je décide donc de me lever tôt et de me balader dans la ville. Je sors de ma chambre et traverse le couloir si calmement qu'on entendrait une mouche voler. Je me dirige vers l'ascenseur et descends les 37 étages qui me séparent de la terre ferme.

La ville est magnifique, le soleil vient de se lever et les rues ne sont pas encore submergées de l'encombrante masse de gens habituel.
Je scrute les façades des édifices important ou des monuments et remarque beaucoup d'anormalités. Les fenêtres semblent être triplées et les murs comme protégés par un voile transparent. Il y'a cependant un défaut dans ce genre de voile, on peut les remarquer à l'heure où se lève le soleil du matin, peut-être l'espace de quelques minutes seulement, mais n'importe qui pourrait alors en prendre conscience.
De quoi ont-ils peur? Je ne vois pas le peuple du Rocher être barbare ou voyous et décider de scandaliser les murs ! Il imagine une rébellion contre leur système névrosé ?
Je dissipe ces pensées et me retourne vers la beauté de cette "ville" je n'ai jamais vu quelque part d'aussi beau, même si mon horizon de connaissance reste limiter.

Je continue de marcher jusqu'une brasserie et décide de m'y arrêter.
Je m'assois regardant le soleil monter peu à peu dans le ciel. Je suis obnubilée et je commence à me prendre pour une fille.
Je commande deux gaufres...puis encore une, parce que j'ai vraiment faim et que j'ai besoin de me sentir libre quelques instants. Au Rocher, on vous oblige à manger et à boire en quantité limité parce que c'est calculé pour chacun d'entre nous. Mais tu m'étonnes que tous ces gens deviennent fous!
Alors que je m'attarde dans mes pensées, je surprend la conversation de deux individus dans mon dos, ce sont deux garçons et ils n'ont l'air guère plus âgés que moi. L'un a même une voix grave qui ferait renverser

« Je ne crois pas que ça marchera.

Arrête de t'en faire, je suis sûr que nous avons raison.

Tu crois ? Ils ne seront plus que 25 comment peux-tu espérer que ce soit comme avec Lara ?

Je n'espère absolument pas que ça devienne comme avec Lara. J'espère juste que rien de se découvrira.

Alors cesse de t'en faire et arrêtes de lui parler ou même de la regarder.

Je sais Tom.. »

 »

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