dépaysement total

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Mon départ de Baltimore fut terrible pour moi. Et de se retrouver d'une banlieue mitheuse de Baltimore à une banlieue chic de londres c'est pas du tout facile...
A mon arrivée a la vue des domestiques de la piscine des trois salons des huit chambres et du gigantesque jardin j'eus le vertige car j'avais pas l'habitude de tout ce luxe. Puis vint le moment de découvrir ma chambre. A Baltimore ma chambre fesait partie du minuscule salon on ne pouvait pas appeler ça une chambre ...
Dès que je mis le pied dans cette chambre je tombai à la renverse !! Cette chambre était deux fois plus grande que notre maison de Baltimore .
L'un des domestiques me dit avec un air snob:
- n'avez vous plus besoin de moi mademoiselle Santos?
- Non gros azyy
- Mademoiselle devra descendre a 7h pour le dîner
Puis il s'en alla .
Je me jetai sur mon gros lit confortable au bout de 15min je sentais que j'avais sommeil et au moment où j'allais m'endormir ...
GABRIELLA LE DINER EST SERVI
C'était ma mère qui apparemment ne s'était pas encore habituée au code du luxe !
Je descendit et...
-OH PUTAIN QU'EST CE QUI VOUS EST ARRIVÉ?? dis-je à mes parents. Mon père qui avait l'habitude de porter des jeans déchirés des t-shorts et des casquettes même a table avait mit un pantalon EN TISSU gris  une chemise blanche un pull over par dessus les épaules et un béret Merde un beret !!! Ça fait riche non? Me demanda-t-il , je n'osai pas lui répondre. Et il y a aussi ma mère ! Celle qui portait toujours des shorts digne des meilleures putes de Baltimore elle a porté une somptueuse longue robe rose pale juste assez ample pour ne distinguer que son large bassin de femme Afro-américaine.
Puis je me mis à table. Je m'attendais a avoir des chipolatas*... Mais non! C'était du caviar j'avais envie de pleurer tellement c'était dégueulasse.
-Y'a pas d'Mcdo dans ce bled ?
-Non ma chérie
Répondit ma mère.
-Depuis quand tu parle comme ça toi?
-Depuis qu'on est riche
-Pfff je vais me coucher.
Puis je quittai la table tout affamée. A ce moment là je me rappelai que je devais aller au lycée ! Je savais pas du tout quoi me mettre. J'avais que des habits de Baltimore: jeans déchirés , des debardeurs et des basquets.
Ensuite je me suis rappelée qu'à putain de bahut fallait porter l'uniforme.
Puis je me dis :
- Te prends pas la tête Gab tu t'en balec* de savoir c'qu'ils pensent de toi garde ton esprit posé comme à Baltimore. C'est pas ces petits snobs qui vint te faire peur!
Puis je m'endormis.

Amour IMMORTELOù les histoires vivent. Découvrez maintenant