L'emmerdeur

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Louis Tomlinson

« Tu veux divorcer ? Je pensais que les mariages de Vegas n'avaient rien d'officiel ? Tu as les papiers pour le divorce avec toi ? » Harry a demandé après que je lui ai expliqué la raison de ma visite. Il allait et venait, ses mains en position de prière.

« Non, ce n'est pas ce que je veux, en fait. C'est une annulation, pas un divorce. Je veux juste que le certificat de mariage soit déclaré nul et vide afin que l'Etat nous considère comme individus n'ayant jamais été mariés. » j'ai à nouveau expliqué.

« Eh bien, on ne peut pas signer ces papiers maintenant ? » il avait l'air énervé, et, pour être honnête, je l'étais aussi. Je ne voulais pas être dans ce bordel non plus.

« Mon ami presque avocat m'a dit que nous devions attendre cent jours avant de les avoir. »

« Okay, donc, pourquoi t'es là, vraiment ? » il s'assit sur le canapé de l'autre côté d'où j'étais.

Je sais pourquoi il me le demande, j'ai le choix. J'aurais pu rester quelque part et venir ici après cent jours pour le faire signer les papiers mais, la vérité est que je n'ai nulle part où aller.

Je savais que j'aurais dû m'enfuir tout à l'heure.

« Je veux juste dire que je vais payer pour les chambres d'hôtel. Ça prendra sûrement un moment, mais je veux le faire. » j'ai dit.

« Il n'y a rien à payer. Au cas où tu ne le saurais pas, mon père détient cet hôtel et j'allais justement déménager quand... tu sais. Bref, j'ai acheté cette maison pour avoir mon propre endroit où vivre sans être bombardé avec des propositions d'affaires et des questions d'investissement parce que, honnêtement, je ne veux pas faire partie de ce monde. » il a dit. Il parlait lentement, comme s'il pensait à chacun des mots qui sortaient de sa bouche.

« Mais je veux toujours payer- »

« Non. Tu n'as pas à le faire. Tu rentres chez toi ? » m'a-t-il demandé.

« Non. Je veux dire, je ne peux pas. Enfin, je... je ne veux pas. » ai-je répondu nerveusement.

« Où sont tes affaires ? » il m'a interrompu.

« Elles sont dans ma voiture. Je vais te rendre chacun des vêtements, ne t'inquiète pas. » Dès que j'ai dit ça, il s'est levé et est sorti, alors je l'ai suivi. Nous avons marché sur une passerelle étroite qui donne sur la piscine bleue clair dehors, puis à travers le grand jardin jusqu'à la voiture de Liam.

« Pas mal la caisse. C'est la tienne ? » il a dit en se rapprochant d'elle.

« Non, c'est celle de Liam en fait. Tu te rappelles de lui ? et son copain ? Ils m'ont laissé avec cette voiture quand ils sont partis en Angleterre.

Il attrapa les sacs dans la voiture et rentra à nouveau dans la maison.

« Qu'est ce que t'attends ? » Il s'est retourné.

« Je.. euh.. »

« Suis-moi. » il a dit, et je l'ai fait. Je ne sais pas pourquoi j'étais si obéissant envers lui, mais d'une certaine façon, j'avais l'impression que je lui devais quelque chose.

Jambes courtes, ne me lâchez pas maintenant.

Nous sommes retourné à la maison et sur le chemin, j'essayais de lui prendre les sacs de ses mains, mais il marchait trop vite et prenait de grandes foulées. Peu importe à quel point je marchais vite, je ne pouvais pas me maintenir à son allure.

« J'ai deviné que tu n'avais nulle part où rester depuis que tu as quitté... um, Hannah, donc... tu peux rester ici. » il a dit alors que nous montions les escaliers. J'étais surpris qu'il connaisse son nom, mais je ne voulais pas demander. Du moins, pas maintenant.

« Quoi ? Ici ? Non, je ne peux- »

« Louis. La loi dit que nous sommes techniquement mari et mari. Nous sommes responsables l'un de l'autre. Si quelque chose t'arrive, je serai responsable et je ne veux pas être emmerdé par quoi que ce soit. Donc je ne peux pas te laisser te balader sans abri. Tu es humain, pas un chat égaré. » il a dit en entrant dans la chambre.

« Tu restes de ce côté du lit. » a-t-il dit, pointant le côté gauche de quelque chose qui ressemble à deux lits king size combinés.

« A-attends, on partage une chambre ? »

« Ouais. » il s'est assis.

« Mais tu es gay. » j'ai répondu, essayant de ne pas sonner agressif.

« Ouais, et t'es hétéro et tu n'es visiblement pas mon type. Tant que tu restes hétéro, on n'a rien à craindre. De plus, tu as l'air de donner de bons coups de poing, donc tu peux toujours me frapper si je tente quelque chose avec toi. » Il a dit en s'allongeant sur le lit. Il a mis ses pieds dessus alors qu'il portait toujours ses bottes.

« Hey, hey, pieds au sol. » j'ai dit, pointant ses pieds.

« Qu'est ce qui ne va pas chez toi ? » il s'est assis.

« Si tu veux me faire dormir dans ton lit, tu dois le garder propre. » c'est vrai. Son lit était complètement blanc. La chambre était blanc dominant et avait des miroirs en face du lit. Un seul point blanc et la chambre magnifique serait ruinée.

« Mon lit. Mes règles. » il a dit.

« Bien. Tu veux en venir à un compromis ? »

« Qu'est-ce que tu veux dire ? »

« Eh bien, techniquement, on va partager cette maison. J'ai raison ? » Il a acquiescé.

« Bien, alors, tout ce qu'on partage, on doit faire des règles là-dessus. » j'ai dit. Ça pouvait avoir l'air stupide et je doutais qu'il n'accepte, mais ça marche toujours sur mes élèves, alors ça ne fait pas de mal d'essayer.

A ma surprise, il a dit oui.

« Bien. Ecris-les, montre-les moi demain. Pour maintenant, laisse-moi juste dormir en paix. » il a dit, posant ses pieds sur le lit.

Je lui ai lancé un regard et il s'est assis, a enlevé ses chaussures et les a balancées. Il les a balancées aussi loin qu'il le pouvait, puis s'est enfoncé dans les draps.

Je me suis baissé pour ramasser celle qui était près de ce qui ressemblait à une penderie, puis, de ma vision périphérique, j'ai pu voir dans le miroir qu'il reluquait mon cul.

Je me suis retourné et il a prétendu être en train de dormir. J'ai marché jusqu'à l'autre chaussure pour la ramasser, et j'ai encore pu le voir me regarder, cette fois avec un œil ouvert.

« T'aimes ce que tu vois ? » j'ai blagué.

« De quoi tu parles ? Tu vois pas que je dors ? » il a demandé, fermant à nouveau ses yeux.

« Oh allez, je peux te voir jeter un coup d'œil d'où je suis. »

« Oh, je t'emmerde ? » il ricana à son jeu de mots. (NDLT : en anglais, il dit « am I being a pain in the ass » d'où le jeu de mot avec ass et cul et... bref, vous pouvez comprendre)

Et à ce moment, j'ai su que ça allait être cent jours trèèèèèèèèèèèèès longs.

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Et voilà un nouveau chapitre ! S'il vous plaît, commentez et votez, ça me ferait très plaisir ! Bonne journée/soirée/nuit ! :) 

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