SPACES [FR]

Verrouillés

Louis Tomlinson

J'étais allongé de son côté du lit, essayant de de faire disparaître la douleur. Ça me paraissait vide, plus vide encore quand je serrais son oreiller et que je remarquais à quel point il avait son odeur.

« Je suis désolé. » Je l'ai entendu me murmuré. J'ai pensé que j'inventais des choses jusqu'à ce que je sente son poids de mon côté du lit.

Normalement, je serais énervé contre lui pour ne pas être de son côté du lit, mais là, je ne pourrais être plus reconnaissant qu'il soit même allongé dans notre lit avec moi.

Je ne voulais pas lâcher l'oreiller, jusqu'à ce que je sente sa main descendre lentement de mon bras, glissant jusqu'à ma main, verrouillant ses doigts avec les miens. C'était fou comme ils correspondaient parfaitement quand on les mettait ensemble.

C'était juste quelques heures plus tard après qu'il soit parti, mais maintenant, il me câlinait. Il grignotait mon oreille et me chatouillait, me forçant à me retourner.

Dès que je lui fis face, il s'expliqua.

« C'était stupide, je sais que je n'aurais pas dû faire ça. Je savais que je t'aimais au moins assez pour ne pas te laisser partir. » Il a dit tout bas, son visage si près du mien que je pouvais sentir son haleine alcoolisée.

« T'es saoul. » J'ai dit en m'éloignant un peu de lui.

« C-c'est le problème. Je suis bourré et je te veux toujours. Non, oublie-ça, ce n'est pas un problème puisque tu es mon mari. » Il a tendu le bras derrière mon dos et m'a ramené contre lui.

Sa tête était supportée par sa main, et quelques mèches de ses cheveux couvraient son visage.

Son visage était rouge, mais ce qui a capté mon attention, c'est la couleur de ses yeux gonflés. Ses pupilles étaient à nouveau dilatées, mais cette fois, ses yeux étaient plus verts, comme le sont les arbres au printemps. Il avait l'air tellement endormi, mais je ne voulais pas que ses yeux se ferment. Je pourrais les fixer toute la journée.

Il a baissé les yeux vers mes lèvres, et j'espérais qu'il m'embrasse, mais à la place, il s'est allongé et a étendu ses bras dans le lit comme une étoile de mer face au ciel. Je pouvais dire qu'il était sur le point de pleurer, vu comme ses yeux étaient brillants.

« Mais tu... je veux dire, t'es même pas gay. Tu veux sûrement en finir dès que possible, mais t'es trop gentil pour me recaler. Tu as sûrement réalisé que tu restais juste à cause du contrat. » Il a rapidement effacé la première larme qui échappait ses yeux, ne brisant pas son regard avec le plafond.

Je me suis assis sur le lit pour le regarder. Il avait l'air adorable avec ses yeux qui clignaient comme ça, ses cils battant magnifiquement.

« Alors frappe-moi avant de t'en aller. Ça fera probablement moins mal. » a-t-il dit en se levant, les bras grands ouverts.

Je me suis levé et je me suis approché de lui tandis qu'il fermait les yeux, anticipant un coup de poing.

Son corps s'est tendu alors que je me rapprochais pour le prendre dans mes bras. Je l'ai serré plus fort et j'ai senti son corps se relaxer à mon toucher. J'ai senti son cœur ralentir.

« Merci d'être revenu » j'ai dit. Je ne m'attendais pas à ce qu'il revienne, mais il m'a donné plus que sa présence. Il m'a laissé rester ici avec lui et c'est plus qu'assez pour moi.

Au moins maintenant je peux le prendre dans mes bras sans m'inquiéter de la fin. Je l'aime maintenant, bien que je ne le lui aie pas dit officiellement, mais le temps ne peut plus nous arrêter.

« Merci d'être resté. » Il a chuchoté tout en tombant dans le sommeil, et je l'ai gardé dans mes bras toute la nuit.

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Voilà voilà ! Je ne pouvais pas vous laisser comme ça avec le chapitre précédent, alors voilà la suite, un peu plus soft et mignonne. J'espère que ça vous plaît! Merci pour votre soutien :) Commentez, votez... :) Bonne journée ! All the love xx