Chapitre II - Premières violences

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« La famille ; Comme les branches d'un arbre, nous grandissons tous dans différentes direction mais, nos racines ne font qu'un

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« La famille ; Comme les branches d'un arbre, nous grandissons tous dans différentes direction mais, nos racines ne font qu'un. » - Anonyme

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À cette même époque que je commençais à reconnaître ma sœur, comme une amie, une confidente, une seconde protection, en plus de ma mère...

Elle et moi n'étions pas aussi proches que maintenant, mais nous avons toujours eu ce lien très fort, très soudé, très aimant. Parce que, nous étions soeur.

Il m'arrivait de l'ennuyer, il nous arrivait souvent de nous chamailler, d'ailleurs c'est toujours moi qui finissais par souffrir le martyre à cause des bleues, des griffures, mais, j'aimais tellement lui sautée dessus et me chamailler avec elle.

C'était une façon simple et directe pour moi de lui dire que je l'aimais énormément.

D'ailleurs c'est à cette même époque que la violence de mon père commençait à me faire peur, à me terroriser. C'est à cette même époque que j'avais encore de la tendresse et de l'amour pour mon père.

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C'était une soirée tranquille, simple, jusqu'à ce que mon père commence à crier, comme à son habitude, pour des raisons qui me sont complètement floues, je ne me souviens pas pourquoi, comment on en est venu à tous crier, à avoir peur ce soir-là.

Je m'en souviens très bien, j'étais à côté de ma mère, quand il a soudainement balancé une chaise de bois sur ma mère, ma mère a tout de suite rattrapée celle-ci, d'une manière extravagante. Je ne sais pas si le mot est juste, mais, à ce moment précis, elle était devenue mon héroïne, et j'avais cessé d'avoir peur, après ça j'avais crié contre mon père, je ne sais plus d'ailleurs ce que j'ai dit, il me semble que je voulais adoucir cette situation, parce que je pleurais beaucoup et parce que j'avais peur.

Je me souviens de ma grande soeur, provoquant mon père, ou lui disant de se calmer, je ne sais plus... Elle l'avait énervé, et il s'était mis à lui courir après, elle était montée dans sa chambre, quand on entendit un grand bruit, j'ai commencé à avoir très peur pour ma soeur, qui criait, qui s'affolait.

Ce qui s'est passé ce soir-là; je ne l'ai pas vu, je l'ai entendu, et je m'en souviens. La télévision cathodique était tombé, l'ordinateur également, et mon père avait frappé et écorché le visage de ma soeur avec un câble électrique. Et, j'ai beau vouloir oublier, j'en suis complètement incapable. J'étais enfant, et c'est l'un des souvenirs les plus frappants que j'ai pu avoir.

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  Un souvenir persistant me revient de ce soir morbide et saisissant, ma mère et moi étions montés à l'étage pour porter secours à ma soeur, bien que blessée, elle était toujours terriblement en colère contre mon père. Et moi je me rappelle avoir couru dans la chambre de ma soeur aussi vite que possible, tellement que je mettais engloutis dans le mur de la chambre, ma soeur et ma mère avaient fermé la porte à double tour peu après laissant mon père dans sa furie et sa rage sordide. 

Quelques minutes plus tard nous avions appelé la gendarmerie, je me souviens encore de ses longues et interminables minutes à pleurer, à souffrir, et à entendre des crie, des violences contre la porte, des paroles insoutenables : « Ouvre cette porte ! » « Je vais te tuer ! » et sûrement d'autres choses bien plus extrêmes dont je n'ai pas le souvenir, et dont je ne préfère pas me rappeler.  

Ce fut la fin de ma compassion pour lui après les blessures qu'il nous a infligées.

Après cette soirée, violente, néfaste, je ne me suis plus jamais endormie dans les bras de mon père, et je ne me suis plus jamais approché de lui, j'ai commencé à confondre réalité et mensonges, j'ai transformé la vérité, parce que je ne comprenais pas, je ne savais pas, je commençais à voir mon père comme un monstre, alors que ce n'était pas du tout le cas.

Je mettais simplement fourvoyer pendant de nombreuses années, par peur, par égoïsme, par souffrance.

...

De ma jeune vieWhere stories live. Discover now