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Un jour pas comme les autres ....

Les mois sont passés et nous approchons de l'été , il fait de plus en plus chaud , je suis allé chez la vieille comme à mes habitudes , je fais le ménage souriante , optimiste , habillée d'une vieille jeba légère que la vieille m'a prêté , une jeba un peu trop petite pour moi car elle appartenait à la vieille qui était petite de taille et très maigre , mais du moment que nous étions que toutes les deux ça ne me posait pas de problème de la mettre , je n'avais pas prévu qu'un visiteur imprévu allait venir nous rendre visite .

J'étais sur le point de finir mon ménage il ne me restait que le couloir pour tout terminer , je suis penchée je fais le parterre , la porte sonne , la vieille va ouvrir et je vois entrer sans salam , sans bruit son petit fils , un jeune homme de 25 ans , connu pour son insolence , un jeune connu aussi pour ses soirées , sorties , et sa vie amoureuse qui n'honneur personne , j'essaye de me ranger comme je peux , je me mets debout pour qu'il passe , mais il me regardait avec une façon sale , perverse , je baisse la tête je le laisse passer dans la cuisine et je fini mon travail en vitesse , j'étais dans la salle de bain en train de laver les serpillières et me laver les mains quand je l'ai senti derrière mois avec son regard sale il me dit : Hayat ça fait un moment que je ne t'ai pas vu , tu deviens de plus en plus belle

Moi : laisse moi finir mon travail , sors de la
Il mets ses sales mains sur ma bouche pour m'empêcher de crier et il se colle et commence à me toucher avec son autre main , comme un animal en rage , je pleure et essaye de crier , il me dit qu'il peut me proposer un travail meilleur que j'avais les capacités , que j'étais belle et jeune , qu'il était prêt à me louer une maison et me faire vivre une vie de princesse ... oh pardon , une vie de p**** !!
heureusement la vieille m'a entendu , elle est venue et elle m'a sauvée elle a commencé à le frapper et le pousser pour partir tout en l'insultant de tous les noms , il est parti mais son dernier regard menaçant me donnait froid dans le dos .

Quand il est sorti , elle a essayé de me calmer mais j'étais effondrée , je pleurais à haute voix , je me sentais sale , comme une serpillière qui ne vaut rien , elle m'a aidé à me laver le visage et m'a proposé de prendre un bain mais j'avais peur qu'il revienne , même quand je me changeais j'ai demandé à la vieille de rester avec moi dans la chambre , je suis sorti de chez elle en pleurs , en cherchant à gauche et à droite s'il n'était pas dans le coin , j'ai marché 200 mètres avant que Imad ne m'appelle

Imad : à quel heure tu fini ?

Je pleurais

Imad : TU PLEURE ??? Hayat parle moi , qu'est ce qui se passe ?
Je ne pouvais pas parler , je ne faisais que pleurer , j'en voulais à tout le monde , à mes parents , à ma pauvre grand-mère , à la société et même au président de la république

Imad : DIS MOI CE QUI SE PASSE ! Ou es tu ???
Moi : je marche dans la rue
Imad : ou exactement , je suis en route je vais bientôt arrivé , attends moi
Moi : je suis sortie Imad , j'ai marché un peu
Imad : donne moi un repère Hayat
Moi : près de la pompe à essence
Imad : surtout ne bouge pas , j'arrive , tu m'écoute ? Ne bouge pas j'arrive

Je l'ai attendu , je pleurais toujours , et chaque homme qui passait et me regardait me faisait peur , je voyais dans tous les regards celui de fateh , je voyais tous les hommes pareils , tous des loups , je devenais complexée de tous les hommes , je les détestais encore plus , même Imad quand il est arrivé je le regardais bizarrement , quand il m'a vu en pleurs il est devenu fou , il voulait savoir ce qui s'est passé mais moi je ne parlais pas , j'avais honte de parler , je voulais oublier , je sentais toujours les mains du sale chien sur mon corps , c'est un sentiment inexplicable , vous vous sentez une moins de rien , un jouet ou un objet , quelqu'un vient et se permet de vous toucher ainsi pour satisfaire ses besoins animales , celle qui ont subis un harcèlement savent de quoi je parle et je crois que nous sommes plusieurs à le subir quotidiennement , je tremble rien qu'on me rappelant de ça .

Hkayet HayatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant