Chapitre 11

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Je me glisse dans la chambre de Jeredis, seulement vêtue d'un drap blanc tout léger. Son lit est placé au centre de la pièce, et est entouré de flambeau, de fontaine et de draps. Il y'a une petite porte qui donne sûrement accès à la salle de bain. Sa chambre est immense; une chambre de dieu égyptien. Son lit est un lit à baldequin, qui est déjà protégé par des tissus oranges. Silencieuse, je m'y glisse et le vois, nue, les mains liés derrière sa nuque à m'attendre. Lorsqu'il me voit, il laisse échapper un petit sourire satisfait. Je restes debout, le coeur battant et l'excitation me nouant le ventre, à regarder chaque passerelle de son corps. Puis, je prend mon courage à deux mains et fait glisser le drap de mes épaules pour me retrouver, moi aussi, dénudée face à lui. Puis, je m'allonge sur son corps, les yeux mi-clos. Je n'ai pas peur de l'acte, j'ai toute confiance en Jeredis. Ce dernier place derrière mon oreille une mèche de cheveux et plonge son regard dans le mien. Il chuchote:

-Si j'aurais su à quoi m'attendre, je n'aurais même pas organisé de fête.

J'éclate de rire puis l'embrasse doucement.

-Scelle notre alliance, Jeredis. Fais moi l'amour une première fois cette nuit.

-Avec plaisir.

Il laisse échapper un sourire satisfait, prend ma taille, me renverse pour se retrouver au-dessus de moi. J'en ai le souffle coupé. Je le désire, plus que tout au monde, là, maintenant, sur son lit. Il m'embrasse ardemment, je le lui rend, nos corps se plaquent, se lient. Ses mains caresse mes hanches, mes jambes tandis que les miennes lui caresse le dos. Ses lèvres explore mon corps, de plus en plus impatient. Je relève son menton pour qu'il me regarde droit dans les yeux. Les sensations que nos actions me procurent sont indescriptible.

-Là-dehors, tu peux faire baisser le regard de toute les femmes, mais ici, avec moi, affronte mes yeux.

Il laisse échapper un petit grognement et m'embrasse. Je suis tellement concentrée par son baiser, que je ne m'y attend pas. Je sens son membre rentrer douloureusement dans le mien, il commence son va et viens qui n'est en rien agréable pour moi. Je laisse échapper un petit gémissement de douleur qu'il ne remarque pas. Puis je sens la peau craquée. A partir de ce moment-là, ses gestes deviennent sensationnelle, et je sens le plaisir au bas du ventre dont on entend tellement parler. Nos regard ne se quittent que lorsque nos lèvres se rencontrent. Je me perd dans tout ces mouvements de sensation de sentiment et de regard profondément noir.

Le matin se lève, les rayons de soleil passe à travers les tissus qui prenne place ici de fenêtre. Un léger vent souffle, caressant ma peau malgré le drap qui m'enveloppe. Ma tête est posée contre le torse de Jeredis qui dors toujours d'un sommeil profond en respirant bruyamment. Je ferme mes yeux et voit apparaître le visage de ma déesse titulaire; Ran. Surprise, je fais un bond.

Mère m'a parlé de ces visions. Elle signifie que la déesse t'as accepté en son sein et qu'elle est de ton côté.

Voilà deux jours que j'ai appris la mort de mère et la douleur est toujours cuisante. Elle a laissé un vide, même après ces derniers heureux événements. Et le royaume du Nord qui a toujours tant besoin de moi...

Je sens remué à côté de moi, puis, Jeredis se réveille tout doucement. Il baisse les yeux vers moi et me sourit.

-Bonjour demoiselle, murmure-t-il.

Je caresse sa joue.

-Majesté, je répond en chuchotant.

Il embrasse le sommet de mon crâne.

-Tu as bien dormis? Me demande-t-il.

-Oui, et toi?

-Après cette soirée je ne pouvais que bien dormir.

Le destin d'une reineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant