Le destin d'une reine

Chapitre 1

J'ai 12 ans

Je lève les yeux vers Mère, Sunilda Søgborg. Elle garde son visage impassible, aucune émotion ne la trahis. Elle sourit juste à son peuple qui l'acclame et hurle son prénom. Ils aiment leur impératrice.
Père est à ses côtés. Lui, par contre, salue la foule dans de grand éclat de rire. Le char continue d'avancer dans les rues remplis de monde.
Mon frère se tient à mes côtés et bombe son torse, fière. Je le suis aussi.
Je tend l'oreille et entend:
-Sun-il-da ! Sun-il-da ! Thor-Leif ! Thor-Leif !
Mes deux sœurs, une plus grande et une plus petites m'encadrent. Je tente de rester sans émotion mais en vain. Après cette victoire je ne le peux.
Nous venons de conquérir un bout de terrain appartenant au pays sudistes, nos plus grand ennemis et le peuple fête cela avec nous ! C'est aussi aujourd'hui que Père annoncera qui sera de leur quatre enfant, c'est à dire ma petite sœur; Vilma, ma grande sœur; Gerda et mon grand frère; Thorleif II, le futur roi ou reine du pays nordique.
Tout semble annoncer que cela sera Gerda. C'est la plus grande et la plus sage. Elle a 17 ans déjà, et se serait la bonne décision à prendre. De plus, elle en a vraiment envie. Je lui jette d'ailleurs un coup d'œil.
Ses cheveux blonds et long flottent derrière elle, ses yeux brun en amende sont illuminés d'un éclat si gaie !
Gerda me prend la main et me sourit avec ses fines lèvres, je ne lui rend pas. Du moins pas tout de suite et le fait très discrètement. Je veux être comme mère, montrer à mon peuple de quoi leur princesse est capable rien qu'avec mes yeux et mon visage.
Nous arrivons enfin devant l'église, un énorme édifice en pierre blanche, avec des vitraux exprimant des scènes religieuses tout en couleur. Nous descendons à l'aide d'un domestique et marchons cinq mètre avant d'arriver devant la porte en bois, peinte en bleu.
Je respire un bon coup.
Même si cela est clairement Gerda, j'aurai aimé être leur impératrice, leur reine. J'ai ma gorge qui se noue face à cette idée. J'aurai aimé porté la couronne aujourd'hui. 
Nous rentrons silencieux. À l'intérieur nous attendent une foule immense et le prêtre Gördi. C'est un très vieil homme, et la seule chose que l'on peut voir à travers ses rides, sont deux petites yeux bleus emplis d'une bienveillance sans nom.
Nous nous avançons et Gerda n'a pas lâché ma main elle est nerveuse, elle sait que c'est elle que nos parents ont choisit.
Une fois arrivés devant tous le monde, je pince mes lèvres et parcourent du regard mon peuple.
Puis le prêtre commence son discours, félicite Mère et Père pour leur victoire, puis arrive l'enveloppe, dans laquelle se cache la décision de nos parents. Gerda sourit.
Le prêtre l'ouvre pendant que mon cœur bat. Y'a-a-t-il un infime espoir que cela soit moi?
Ils nous regarde, nous, les quatre enfant royales. Puis prend sa respiration.
Le silence est complet, malgré le monde qu'il y'a dans l'église. Tous le monde attend le verdict. Qui sera leur prochaine reine ou roi?
Puis le prêtre lève les yeux vers Gerda, et mon cœur se brise, parce que je sais que c'est nom qu'il va dire. Que c'est sur sa tête que la couronne va se poser.
-Hilda Søgborg, je vous nomme future reine et impératrice de l'empire et royaume Nordique.
Tout semble s'arrêter. Mon cœur aussi. Ma respiration est complètement bloquée, mes yeux ne fixent même pas un point précis. C'est moi ! C'est moi que mes parents ont choisis pour gouverner ! Moi et non Gerda, ma sœur si parfaite si qualifiée, si sage.
Celle-ci laisse d'ailleurs échapper un sourire, qui me laisse croire qu'elle le sait depuis longtemps, mais je m'en fiche parce que on m'a choisit moi.
Lorsque je pousse enfin un soupir de soulagement, la couronne s'avance à moi, porté par les mains dû prêtres.
C'est un joli accessoire, surmonté de pique noir et haute, décorée d'or et de diamant dans le métal noir.
Je la sens se poser sur ma tête tout en me disant qu'un jour, elle sera plus à mère mais à moi. Lorsque je fêterais mes 17 ans. Le pouvoir sera à moi. Le peuple sera à moi.
Je souris à la foule qui applaudit de toute ses forces, ils scandent mon prénom pour la première fois de ma vie, mon cœur se gonfle de bonheur et de fierté. Mes parents me regarde avec amour, tout comme mes frères et sœurs.
Le pouvoir est entre mes mains et je le goûte délicieusement.

                

                        J'ai 16 ans

-Hilda !
J'éclate de rire et mon frère s'ébouriffe ses cheveux brun tout en me lançant de son regard bleuté, un regard noir.
Je lui ai tout simplement mît un serre-tête ! Il déteste cela et je le fais depuis que je suis toute petite. Thorleif a un an de plus que moi, et je l'aime plus que tout.
-Ton comportement n'est pas digne de celui d'une impératrice, murmure une voix.
Je me retourne pour faire face à Mère qui a quand même un sourire narquois. Ses yeux bleus se voilent d'un éclaire d'amusement qui disparaît vite.
-Hilda il faut que nous parlons. Thorleif, peux-tu nous laisser, s'il te plait? Merci.
Il hoche de la tête et s'en va non sans me regarder une dernière fois. Je lui souris et me tourne à nouveau vers Mère. Elle ne fait rien, se contente de m'observer. Puis s'assied délicatement sur un fauteuil au fond de la bibliothèque avant de me regarder à nouveau. 
-Hilda, tu sais ce que l'on m'a imposé avant de me couronner? Me dit-elle enfin.
-Un mari, je répond.
-Bonne réponse, un mari. Et pourquoi?
Je reste silencieuse un moment. Je dois faire attention à ce que je dis.
-Parce que l'on ne peut pas régner seule et que dans la vie, c'est important d'avoir un allié.
-Tu as tout juste, ma fille.
Je rougis légèrement. Mon admiration pour mère n'a jamais disparu, au contraire, elle ne fait qu'augmenter chaque jour.
-Il te reste 9 mois avant ton couronnement. 9 mois pour te trouver un promis.
Je lève les yeux vers elle. Mère sait quelle importance à l'amour dans mon cœur. Je vis en pleins dedans depuis petite. Mes parents s'aiment d'un amour ardent, et cela ne change pas au file des années et cela crée un impacts sur moi. Elle a l'air de lire ça dans mes yeux car elle recommence avec douceur.
-L'amour n'est pas un luxe que tu peux t'offrir autant que souveraine Hilda. Ton père et moi avons juste eu la chance de nous connaître depuis petit.
Elle se tait puis reprend:
-J'ai contacte avec les 5 autres royaumes Hilda. Les couples royaux ont chacun un fils de ton âge, tu es la plus jeune.
Ses yeux bleu pénètre les miens qui sont de la même couler. Qu'est ce qu'elle essaie de me dire?
-Même si nous avons pris un bout du terrain des sudistes. Ils sont prêts à liés une alliance avec nous. Ils sont tous prêts.
Elle se lève.
-Je t'en parle car demain, 5 garçons se présenteront à notre porte. À toi de choisir le meilleur allié.
Puis elle s'en va avec grâce, malgré la nouvelle qu'elle a créé dans mon cœur. Elle s'en va comme une déesse.