Chapitre 4

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Ma tête se relève et je regarde Sodiego droit dans ses yeux sombrent.

-Je te prie de regagner tes appartements, je souffle.

Il garde son sourire satisfait, et s'en va. Je me retourne vers mes parents. Pile à ce moment-là, je les hais plus que tout au monde. Ils ne se sont pas méfiés de nos ennemis, ce coup aurait pu se prévoir ! J'ai envie de hurler de colère, mon choix s'est fait sans mon consentement. Mère m'observe, elle guette ma réaction, mais j'essaie de ne rien démontrer, j'évite de la satisfaire. Pourtant c'est raté car elle hausse des sourcils. Ce n'est jamais bon signe.

Mère ne montre qu'un sentiment: la colère. J'aimerais être comme elle et ne pas être aussi transparente. La reine me prend violemment le menton, et me prie de la regarder droit dans les yeux, tandis que je serre les dents pour ne pas lui lancer une bornée d'insulte.

-La différence, ma fille, entre une mauvaise reine et une bonne reine, c'est que la bonne pense à son peuple avant de penser à elle-même, siffle-t-elle.

Je pousse un soupire.

-L'amour n'est pas un luxe que tu peux t'offrir, Hilda.

Elle me lâche, et me lance son regard de Hel. Puis elle fait un geste de la main, signe que je dois m'en aller.

Mais je ne bouge pas, une reine n'a pas d'ordre à se faire recevoir. Père me fixe, un sourire au coin des lèvres.

-Hilda, arrête d'en faire qu'à ta tête et regagne, toi aussi, ta chambre.

Pourquoi est-ce que Père se range du côté de mère à chaque fois?

Mais je l'écoute et traverse les innombrables couloirs pour arriver non dans ma chambre, mais à la bibliothèque; mon endroit préféré dans cet immense palais. C'est une grande salle ou il y'a vraiment beaucoup de livre, il y'en même dès qui ont été écrit durant les années 300 !

Je m'assois délicatement sur un fauteuil et lit Cléopâtre; l'histoire d'une grande reine.

Et je me plonge dans la lecture des heures durants, enregistrant les informations concernant cette si faible reine, au final. Elle s'est donnée la mort car son royaume si puissant pourtant, faiblissait, mais elle reste dans la tête des gens, son prénom reste connu après toute ces années.

Puis, au bout d'un moment, lasse, je monte me changer pour le manger.


Durant le souper, je prend très peu part au conversation autour de notre grande table en verre, et je ne touche pratiquement à rien sur mon assiette. Je n'ai absolument pas l'appétit, étant donnée les évènements de la journée.

J'en ai parlé à mes deux meilleures amies, qui ont trouvé cela catastrophique car elles aussi, affichait une préférence à l'égard de Jeredis.

Je jette un coup à celui-ci, d'ailleurs et ne peux détacher mes yeux de ses belles fossettes, de ce si beau visage et de cette puissante carrure. Jeredis semble avoir sentie mon regard sur lui car il se détourne de la conversation entre tous mes hôtes et le reste des hommes à table, qui sont à l'autre bout de moi. Je suis assise à côté de Mère et en face de Gerda, étant donnée ma place dans la hiérarchie, ma petite soeur est à mes côtés, juste en face de Tom. Puis il y'a Sodiego en face d'Herald. Mardin n'est en face de personne étant donnés que nous ne sommes pas un nombre paires. Puis Jeredis et Thorleif sont face l'un à l'autre.

Tout au bout, en face de mère, se tient mon tout puissant père, contre lequel je suis toujours en colère.

Jeredis me sourit, et lève son verre de vain en ma direction, chose que je lui rend, le coeur battant. Je me reprend rapidement ce ne sont pas des choses que tu peux te pérmettres, de rêver à lui.

Le destin d'une reineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant