10h j'entends sonner .
Ding!dong!
Je croyais que c'était dans mon rêve mais non.
J'entends encore sonner une deuxième fois mais cette fois ci je me réveille.
Ça m'interpelle je vais me précipite de mettre une robe en pagne , de brosser mon tissage , mes dents et de nettoyer un peu le visage.
Moi: Diane! Oza wapi? ( tu es où? )
Bizarre elle ne répondait pas.
Elle était sûrement aller faire du sport.
Je me dirige vers la porte d'entrée.
Je supposais que Pierre notre gardien les avaient déjà permis de rentrer vu qu'il les connaissait .
J'entends sonner pour une troisième fois et là je cris: j'arrive
J'ouvre la porte et là je vois ma tante Edmma et deux hommes.
Ça faisait combien de temps que je ne l'avais pas vu.
Moi: Ah tata Edmma.
Dégué Nini? ( comment vas tu? ) je m'approche pour lui faire la bise.
Mais elle me repousse très vite.
Tata Edmma: Na za tante na yo té.
Elle me balance un tshiip de quelques secondes.
Les deux hommes: A zo loba Nini?
( Elle dit quoi? )
Moi: C'est qui ces deux hommes?
Elle: je ne suis pas venue ici pour que tu me poses des questions inutiles.
Moi: Mais tata...
Elle: Na za tante na yo té ( Je ne suis pas ta tante )
Elle me pousse et arrive à entrer dans la maison.
Un camion les attendait dehors je ne savais même pas pourquoi.
Les deux hommes me tirent et m'attachent sur les barres en bois de l'escalier, ils me bandent même la bouche.
J'avais beau essayer de crier personne n'allait m'écouter..
L'un des deux voulait me violer mais ma tante n'a pas voulu si non ça aurait été une malédiction d'après elle mais ce qu'elle faisait là aussi était mauvais .
Ils prennent les fauteuils , les chaises , les tables...
Leur préoccupation était surtout les appareils de la maison parce qu'à Lincolt quand tu les as tu peux revendre à plus de 100.000.
Ils prennent le nécessaire. Ils mettent tous dans la voiture, le conducteur les aident à apporter.
Celui là aussi si je pouvais je l'aurai donné un coup sur la partie la plus sensible.
Je m'étais déjà noyée dans mes larmes, je n'en pouvais plus c'est comme si les malheurs n'arrivaient qu'à moi.
Moi_: Papa! Maman! Où êtes vous?
Ma tante: Niama tes idiots de parents sont morts.
Ça vous apprendra à vous tous.
Ta mère n'aurait pas dû faire à ce que son grand père couche avec ses camarades .
Les deux hommes me giflent , le conducteur prend le soin de me détacher et d'enlever le bandage à la bouche.
Les deux hommes: kobenga ba policiers té eza likabo Ya famille ( n'appelle pas les policiers c'est une affaire de famille )
Ils montent dans le camion et s'en vont à une grande vitesse.
J'étais anéantie et là je m'éffondre sur le tapis
Personne pour me soutenir même pas Diane.
Je me lève quelques minutes après pour aller fermer la porte comme ils l'avaient laissé ouverte.
Et là :
Je tombe.
Mes parents avaient raison, les familles africaines sont très bizarres, dès qu'un membre de leur famille meur ils s'acharnent sur les enfants et prennent tout tout.
