Différents. (Larry)

Épilogue - Louis.

HARRY : Coucou Lucas, bienvenue dans notre famille...

Je ne peux m'empêcher d'avoir les larmes les yeux en voyant cette scène. Harry tenant notre fils dans ses bras est la plus belle image qui puisse exister ! Celle d'Harry dans son costume à notre mariage n'était pas mal non plus. Ce jour-là, Harry pleurait autant qu'aujourd'hui car c'est probablement les deux plus beaux jours de notre vie.

Aujourd'hui, nous ramenons notre fils à la maison pour la première fois. Nous venons de l'adopter avec tout le soutien que nous pouvions espérer de la part de nos proches. Lucas a cinq jours, il est tout petit et tellement mignon. Pour l'instant, il est brun aux yeux bleus.

HARRY : Tu veux le prendre ?

Je regarde Harry en souriant, je suis tout tremblant mais j'accepte. Il me tend alors Lucas pour que je puisse le prendre dans mes bras, le serrer contre moi. Je l'admire, tout simplement, je l'admire. Je sens la main d'Harry se poser sur ma joue puis ses lèvres sur les miennes. J'adore quand il entreprend.

HARRY : Je t'aime tellement, Louis...

LOUIS : Je t'aime encore plus, mon ange !

HARRY : On y va ?

LOUIS : Oui !

Harry sèche ses larmes, nous disons au revoir à tout le monde puis nous sortons de la maternité pour atteindre la voiture. Je prends un malin plaisir à mettre Lucas dans le siège auto tandis qu'Harry monte côté passager.

Lorsque nous arrivons à la maison, nous avons à peine le temps de rentrer que le téléphone sonne. Harry décroche tandis que je sors Lucas du cosy. Je l'admire tout en écoutant la conversation d'Harry. Je comprends rapidement que c'est sa mère qui est à l'autre bout du fil. Elle était au courant alors il fallait bien qu'elle soit la première à appeler. Je suis même étonné que Gemma n'est pas encore débarquée à la maison. Harry raccroche cinq minutes plus tard et me rejoint dans le salon. On s'assoit dans le canapé, Lucas dans mes bras et la tête d'Harry posée sur mon épaule.

HARRY : Je ne pouvais pas rêver mieux pour ma vie d'adulte...

LOUIS : Moi non plus. C'est plus que ce que j'aurais espéré !

HARRY : Louis, il faut que je te dise quelque chose...

LOUIS : Oui, je t'écoute !

HARRY : Tu vas sûrement m'en vouloir à mort mais j'espère que la présence de Lucas t'apaisera un minimum...

LOUIS : Harry, qu'est-ce que tu as fait ?

HARRY : Ce n'est pas moi, c'est mes parents et ma sœur ! Et un peu moi mais pas beaucoup !

LOUIS : Harry...

HARRY : Elle te ressemble beaucoup et elle t'aime toujours, elle regrette énormément, je te jure ! Ce serait vraiment bien que tu acceptes de la rencontrer, enfin, de les rencontrer parce qu'ils t'aiment tous !

LOUIS : Tu... Tu parles de qui, là ?

HARRY : Mes parents ont retrouvé les tiens... J'ai rencontré ta mère...

Mes larmes coulent d'elles-mêmes. Je ne sais même pas comment réagir. Il a dit qu'elle me ressemblait. Je n'arrive même pas à lui en vouloir.

HARRY : Tes parents ont divorcé assez tôt et ils ont refait leur vie chacun de leur côté. Ton père a une fille et ta mère a eu cinq filles et un garçon. C'est une femme bien, elle a l'air aimante et elle est très souriante. Vous avez le même regard !

LOUIS : C'est vrai ?

HARRY : Oui, mon cœur. J'ai son numéro et son adresse, si tu en as besoin, tu me le dis...

J'hoche la tête et il me sourit tendrement.

HARRY, rigolant : Et elle était folle de joie d'apprendre qu'elle allait être grand-mère !

Je rigole et enroule mon bras autour de ses épaules pour le serrer contre moi. J'en profite pour embrasser ses longs cheveux bouclés.

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JOHANNA, souriante : Bonjour Louis...

LOUIS : Bonjour... Johanna...

JOHANNA : Je te présente tes demi-sœurs, Charlotte, Félicité, Daisy, Phoebe, Doris, et ton demi-frère, Ernest...

LOUIS : Salut tout le monde !

Je me tourne vers Harry qui tient notre fils dans ses bras.

LOUIS : Je vous présente Harry, mon mari, et Lucas, notre fils !

Je vois tout le monde s'extasier devant mon fils. Et dire qu'il s'agit de ma famille... Je n'arrive toujours pas à réaliser que je les ai retrouvés. Même si mon père n'est pas là, je sais que je vais le rencontrer bientôt alors tout va bien. Quand je regarde mon mari présenter fièrement notre fils à ma famille, je ne peux que me dire que tout va bien dans le meilleur des mondes.