Chapitre 17 - Louis.

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Je suis tellement content de le voir. Je ne m'y attendais pas. Et il semble encore plus fragile que par message, il me donne encore plus envie de le protéger. 

La fin du cours approche et je n'ai aucune envie de partir. Comme à son habitude, Anne a les mains sales à cause des crayons et elle déteste ça alors elle part dans la cuisine, me laissant seul avec Harry qui me fixe encore. Je le regarde en retour.

LOUIS : Il est où ton père ?

HARRY : En Argentine. Il est pilote, il n'est jamais là.

Je commence à faire des liens. Je me doutais qu'il y avait quelque chose avec son père et je savais qu'il avait peur de l'abandon. Le métier de son père pouvait expliquer cette peur et, donc, son comportement face aux inconnus.

LOUIS : Il te manque ?

HARRY : Tu dois sûrement connaitre la réponse...

Je baisse le regard à l'entente de ses paroles. Il n'a pas tort. Je sais très bien ce que ça fait de ne pas voir ses parents.

HARRY : Je suis désolé, Louis. Je ne voulais pas te blesser.

Il se redresse et pose ses mains sur son visage en soufflant. Et ça me touche. Il est adorable. Je me lève et m'assois sur le bord de sa chaise. Nos cuisses se touchent. Il se raidit à ce contact. Je ne bouge plus de peur de le brusquer.

LOUIS : Tu ne m'as pas blessé...

Il s'affale à nouveau sur la table, son regard dans ma direction. Doucement, je passe ma main dans son dos et pose mon menton sur son épaule. J'attends un petit peu mais, voyant qu'il ne bouge pas, mon autre main vient prendre une des siennes. Il la serre aussitôt.

HARRY : Parles-moi de toi, Louis.

LOUIS : Tu veux connaitre mon histoire ?

HARRY : Autant que tu veux connaitre la mienne... Parles-moi de tes amis.

LOUIS : Je les connais depuis toujours, on était dans le même orphelinat...

HARRY : Ils ont été abandonnés, eux aussi ?

LOUIS : Oui. Enfin, Niall, ses parents sont morts alors c'est différent... On ne s'est jamais quitté, on est toujours resté tous les quatre. On a tout fait ensemble, on s'est toujours serré les coudes quand l'un de nous avait besoin d'aide...

HARRY : Alors, c'est ça d'avoir des amis ?

LOUIS : Ouais, c'est exactement ça. Je peux te montrer ce que c'est d'avoir des amis et tu peux me montrer ce que c'est d'avoir une famille...

HARRY : Je crois que c'est un peu la même chose. On s'aime, on s'aide et on reste toujours ensemble quoiqu'il arrive. Enfin, presque...

LOUIS : Il y a toujours des hauts et des bas, Harry... Je suis sûr que ça va s'arranger avec ton père...

A ce moment précis, Harry exerce une pression sur ma main et ferme les yeux. Soudainement, il se redresse, je recule alors mais il garde ma main dans la sienne. Il se lève et me tire. Je me lève à mon tour et je le suis. On monte des escaliers, on traverse un couloir puis il ouvre une porte, il me fait entrer et la referme aussitôt. Je remarque que l'on est dans une chambre, on dirait une chambre d'hôtel, elle est assez impersonnelle.

LOUIS : Est-ce que c'est ta chambre ?

HARRY : Oui...

LOUIS : Elle a toujours été comme ça ?

Il hoche simplement la tête puis il l'abaisse.

Différents. (Larry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant