Les protégés de Salem

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Kate en étais à son troisième verre. Elle venait de larguer Carlos. Encore un. Disons qu'il était chanceux d'avoir tenu une semaine entière. Kate enchainait les hommes d'un soir et relations courte et futiles. En fait elle réprimait son attirance. Ce soir elle ferrait comme d'habitude. Elle trouverait un mec avec qui passer la nuit, pour le sexe. Mais sans jamais prendre son pied. Elle l'avait fait une fois. Avec Anaïs. Mais bon... Elle vida son verre d'un coup. Ce soir l'ivresse ce faisait désirée.

<< Salut je vous offre un verre ?>>

Kate releva la tête et vis une jeune femme blonde. Les verts, les joues constellées de taches de rousseur. Un nom. Un putain de nom s'imposa à elle.

<< Salut Anaïs. Kate avait la gore sèche.

- Kate. Roucoula-t-elle. Alors ?

- Une double vodka ! s'écria l'apprentie mage pour cacher son trouble.

- Doucement ! Si tu bois trop tu vas dormir et moi je veux te mettre dans mon lit c'est tout. >>

Kate s'étrangla avec sa salive. L'ondulation séductrice dans la voix de la jeune femme fit naître une grande chaleur dans son bas ventre. Anaïs prit sa main et y posa un doux baisé. La magicienne était sur le point de perdre la tête.

<< Alors j'ai une chance ou pas ? demanda Anaïs

- Oh... ou...oui.

- Alors viens. >>

Elle entraina Kate hors du bar. Une fois dehors la jeune femme posa ses lèvres sur celles de la camarade de chambre de Roxanne. Elle gouta pour la première fois depuis longtemps au fruit défendu. Les lèvres de Kate. Issue d'une famille riche et aristocratique Kate n'avait pu fréquenter Anaïs, fille de domestique qu'en secret. Lorsque Kate avait à l'adolescence découverte son attirance pour Anaïs, elle avait tous refoulé. Anaïs avait eu ce qu'elle voulait. Elle avait eu la magicienne dans son lit aux draps de satin blanc. Dans une chambre aux murs roses poudrés et aux meubles blanc cassé avec une couette immaculée. Immaculée comme les dessous de Kate. Des dessous en dentelles blanches représentant des raisins et feuilles de vignes, cachés sous un déshabillé horriblement avantageux. Un déshabillé blanc en soie rehaussé de rubans rose satinés. Un habit de princesse dans une chambre de princesse et un orgasme digne d'une princesse. Anaïs avait laissée courir ses mains dans la tignasse incandescente de l'objet de ses fantasmes. Elle l'avait embrassée langoureusement et en la prenant par les épaule l'avait allongée sur le lit à baldaquin. Kate s'était montrée aventureuse et avait passé ses mains sous le haut de pyjama gris de la domestique. La jeune femme s'était écartée et avait retiré son pyjama révélant des sous-vêtements noir et or qui avait fait baver Kate d'envie. Anaïs avait couvert la peau de son amante de baisés et lui avait enlevé sa nuisette. Ce faisant elle découvrit les fameux dessous blancs. N'y tenant plus elle embrassa encore la jeune aristocrate lui dévorant la bouche, en explorant les moindres recoins. Elle savait que Kate préférait les doux baisés au roulage de pelles mais là elle apprécia. Elle l'embrassait comme elle voulait lui faire l'amour, amoureusement, longuement, brutalement et la faire crier jusqu'à ce qu'elle n'ait plus de voix. Elle glissa lentement sa main sur le sein gauche et en titilla le téton qui se dressa vite sous ses caresses. Elle baissa le bonnet du soutien-gorge dénudant le sein, elle en fit de même avec l'autre. Elle embrassait l'un et massait l'autre provoquant une vague de plaisir et de bien être absolu chez Kate. Elle retira sa main du sein pour descendre vers le bas ventre. Elle la caressa brièvement avant d'introduire un doigt en elle. Puis deux et installa un va et vient qui la mena vite à l'orgasme. Puis elle montra à Kate comment lui procurer du plaisir, ce qu'elle réussit à faire avec brio.

Rien que d'y penser en embrassant Kate devant la porte de son appartement Anaïs inonda sa culotte de désir. Kate elle n'était plus qu'une que de la peau donnant apparence humaine à un torrent de désir ardent. Ses os et muscles avaient fondu sous le coup de l'excitation. Anaïs emmena Kate vers le salon.