Chapitre 9

17 2 3
                                    

19 décembre 2123:
Alors qu'Élisabeth dormait encore, Nathan tournait en rond dans la chambre. Il avait peur. Oui, il l'admettait, il avait peur pour la deuxième fois de sa vie. La première fois, c'était quand on l'avait enlevé de ses parents et que sa soeur et lui avaient étaient séparés. Maintenant, il avait peur de la vie. Peur de perdre sa soeur, peur de perdre ses amis.
Alors que Nathan stressait, Élisabeth se réveilla et l'observa. Elle avait remarqué, son anxiété et avait un peu pitié de lui. Alors qu'elle ne l'aurait pas fait un mois auparavant, elle le prit dans ses bras.
-Oh Elie, murmura Nathan. Je suis un faible!
Élisabeth releva la tête et le regarda dans les yeux:
-Mais qu'est ce qu'un faible, Nathan?
Nathan ne répondit pas.
-Pour moi, reprit Élisabeth, un faible est une personne qui utilise sa force plutôt que ses sentiments. Tu n'es pas un faible Nathan.
Encore une fois, celui-ci garda le silence. Puis, il lui rendit son calin. Ils restèrent là, enlacés, comme deux amis d'enfance, jusqu'à ce que la porte s'ouvrit en grand. Un ricanement odieux les sépara.
-Lui, il est faible, chuchota Élisabeth.
Nathan pouffa tandis que le Général s'approchait. Il attrapa Élisabeth par le cou et la souleva d'un orteil.
-Qu'as tu dis, salope? Cracha le Général.
-Je ne vous permettrais pas de la traiter de ainsi, coupa Nathan.
-Ta gueule!
L'infirmière se précipita et arrêta le Général:
-Mais enfin! C'est ma convalescente!
-Dégagez! Hurla le Général, vous n'avez rien à faire ici!
Élisabeth peinait à respirer et le Général s'en détectait. D'une main, il caressa la joue d'Élisabeth tandis qu'elle répliquait en lui crachant dessus. Un sourire fiabolique se dessina sur le visage grossier du Général:
-Gardes!
Alors que six gardes s'engoufraient dans la pièce, il s'exclama en désignant sa joue:
-Voyez-vous! Emmenez les le plus vite possible à la base, leur entraînement doit être pris en main!
Les gardes approuvèrent leur chef et se saisirent des deux jeunes gens sans aucune douceur.
Alors qu'on les emmenait, Élisabeth se retourna et hurla:
-Bandes de chacals! Vous êtes des monstres!
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Alors voilà, petite partie un peu pourrie. Mais je me demande si je vais continuer à l'écrire... Des avis?

DictatueurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant