Chapitre 10

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On leur avait donné des chevaux. Le général avait préfère cet ancien moyen, plus sûr que ces nouveaux véhicules ultra perfectionnés. Les soldats avaient reçu l'ordre d'emprunter les petits chemins, afin de rendre la traversée encore plus pénible pour les détenus. Peu avant le départ, ceux-ci avaient été entravé sur leur cheval, ne pouvant plus effectuer aucun mouvement. Les soldats avaient été équipé comme autrefois. Aucune armure et aucunes armes révolutionnées par le Dictatueur ne figuraient sur leur modeste costume de cuir et leurs armes blanches. De toute façon, ils n'encadraient que de pauvres adolescents, incapables de maitriser ne serait ce qu'un de ces hommes.
Élisabeth tressauta quand l'un des gardes posa sa main sur sa cuisse mais elle reprit ces esprits et elle l'assailla d'un regard noir. Le soldat ne parut pas inquiet mais retira tout de même sa main avec un sourire railleur. Les deux chevaux qui portaient les prisonniers avaient été séparé par un autre cheval destiné à un soldat afin d'empêcher les deux détenus de communiquer.
Élisabeth gesticula sur la selle pour tester le confort de celle-ci. Son geste fut inutile car elle n'avait aucune idée de ce qu'était le confort à cheval et elle regrettait déjà le lit inconfortable du centre. Alors que ses pensées commençaient à divaguer, Le maitre soldat, chef de l'escadron, hurla:
-Mes compagnons, en selle!
Élisabeth redoutait ce moment car elle était entourée de soldats inhumain, le regard dur et froid, et sans pitié. À cette idée, elle frissonnant puis, afin d'oublier ce présent quelque peu obscur, elle porta son regard au delà de la cour du bâtiment principal.
Elle eut un pincement au coeur. Cela faisait bientôt une quinzaine d'années qu'Élisabeth côtoyait ce lieu, et même si elle avait voulu le quitter, ce n'était pas pour adhérer à l'armée bestiale du dictatueur. Le paysahmge n'avait rien de surprenant. Après un long portail fait d'une matière plus résistante que le fer, se dressait une grande forêts de pinèdes sur la droite tandis que sur la gauche, des champs parcouraient les vallons, parsemé de temps à autre d'entrepôt révolutionné.
Élisabeth reporta son regard sur les gardes qui étaient à présent montés sur leur chevaux. Alors que la caravane se mettait en marche, Élisabeth porta son regard sur le centre qu'elle quittait. Les nombreuses fenêtres à l'apparence sympathique de l'extérieur étaient en fait contraire, car de l'intérieur, les pensionnaires avaient peu de chance de percevoir le ciel et encore moins, de briser la vitre. Le matériau dont le bâtiment était lui aussi révolutionnaire, un petit mélange de plastique et de tuffe qui rendait le bâtiment comme un centre bien construit et surtout avec tout le confort nécessaire à celui qui habitait là. Là encore, ce n'était qu'un mensonge, transmis par l'apparence.
Le petit groupe franchit le portail quand elle reconnut une silhouette collée à la fenêtre. Jeanne, l'infirmière, ne voyait rien mais voulait témoigner de sa présence aux deux adolescents.
Le portail se referma dans un petit bruit et la troupe emprunta un chemin à droite, au travers des pinèdes. La route à travers la forêt était agréable mais Élisabeth aurait voulu que ce soit en d'autres circonstance. Les soldats ne parlaient pas mais leur regard trahissait une certaine haine, et un certain ennui. Par ce regard, Élisabeth comprit qu'elle regretterait d'avoir existé.
Son hypothèse se confirma quand ils firent la pause pour le déjeuner. Les soldats mirent pied à terre mais les prisonniers étaient dans l'incapacité de le faire, étant poings et pieds liés. Les soldats s'approchèrent donc en ricanant et les projetèrent à terre.
La chute n'était pas mortelle mais elle n'était pas indolore non plus. La chute tira un petit cri d'Elisabeth, ce qui fit ricanait les soldats de plus belles.Elle se releva en grognant, et regarda Nathan faire de même. Elle lança un regard noir à celui qui l'avait poussé puis porta son regard sur la cime des arbres.
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Comme d'habitude, conseils et critiques: bienvenues!

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