Le garçon à la rose rouge. (Teen Wolf)

Chapitre huitième.

-Que t'es-t-il arrivé ?
-Je.. eum.. Je suis tombée.

Il passa sa main sur mon poignet, caressant ma coupure du bout des doigts.
Une étrange sensation m'envahit. Quelque chose me submergea. Quelque chose de très fort. Des images apparurent sous forme de flashs. Très courtes et très rapides, ce qui m'empêcha de les assembler les une aux autres.

Stilinski relâcha ma main.

-Lydia ?

Au son de sa voix, je sortis de ma transe. Je relevais la tête vers lui.

-Lydia est-ce que tu vas bien ?
-Oui ça va. Je vais te laisser te reposer. On se voit lundi.

Sans attendre de réponse, je me levais et partis sans un mot.

***

J'avais besoin d'en avoir le coeur net. La main tremblante, j'appuyais sur la porte de ma chambre afin de l'ouvrir. J'avais besoin de savoir. Est-ce que les images que j'ai aperçus reflètent ma journée d'hier ?
Le coeur battant la chamade, je pénétrais doucement dans mes appartements.

Et c'est le souffle coupé, rentrant de nouveau dans une transe intense, que je découvris la réalité. Entièrement possédée, je ne sentis pas les morceaux de verre couper mes pieds. J'avançais, toujours plus, vers ma fenêtre brisée. Les souvenirs me reviennent petit à petit. La suffocation, la submersion, le hurlement, la vitre brisée, le néant.

Je respire profondément. Il y a aussi autre chose dont je me souviens : la conversation de cet homme avec ma génitrice.

Mon coeur battait très vite, je sentais de la sueur perler sur mon front, il fallait que je sorte de cette chambre. Il fallait que je fasse l'ignorante, avant de ne trouver une solution et quitter cette maison de folie.

***

-Je t'assure c'était parfait ! m'expliqua Allison des étoiles dans les yeux
-Super alors !

Je lui souris.

-Vous vous êtes embrassés ?

Elle rougit.

-Own c'est trop mignon !

POV Stiles.

-Une catastrophe !!
-Quoi ? Mais pourquoi ? Que s'est-il passé ?
-Tu lui as vomis dessus ? commenta Isaac
-Nan ! Mais j'ai vu son père.
-Outch.
-C'est lui le chasseur.

Outch.

-Ok d'accord, tu as raison, ta vie est vachement plus nulle que la mienne !