Les Épines De L'amour

Deux corps ne formant qu'un

Twui twuii SMS !!! (Ma sonnerie de SMS)
- Cc bb
- Coucou ma perle
- Comment tu vas ?
- Je vais bien merci bébé et toi
- Ça va ! Bien dodo ?
- Oh bof, oui mais j'ai dodo seul
- Mdrr d'habitude tu dors avec qui
- Humm
- Hummm quoi ?
- Normalement t'es ma femme non donc tu devrais dodo avec moi
- C pas toi oh, viens demander ma main
- Si tu veux je viens de suite la
- Pardon reste là bas fou la
- Ah tu connais oh
- Tu fais quoi demain ?
- Je lave mes habits je vais au sport et à 11h je suis là et toi ?
- Rien. Je peux passer te voir
- Bien sur ! C'est chez toi oh
- D'accord donc à 11h
- Oui ! Tu fais quoi ?
- Je regarde la télé et toi ?
- Je cause avec toi chérie !
- Je t'aime quand tu me prends comme ça lol
- En plein dedans !
- Séducteur va !
- Moi aussi je t'aime
.....(elle cessa de répondre)

4h après...
Twui twui twui SMS

- Bébé t'es là ?
- Oui je suis là
- Je suis en route hein
- D'accord je t'attends

Je dois vous dire l'excitation qui me traverse à chaque fois que je voyais N'dèye ? Ce n'était pas la première fois mais c'est toujours pareil, je suis très content de la voir et de passer du temps avec elle. On se comprenait trop et c'était des moments de pur délire et de joie quand on était ensemble qu'on ne voyait presque jamais le temps passé. Il est 11h13 ça frappe à me porte, je demande à la personne d'entrer. N'dèye ma perle noire, ma fée ce jour la vêtu d'un haut bras mince avec en bas une jupette lui arrivant aux genoux, je peux apprécier l'éclate et la douceur de ses jambes, des petites balrines aux pieds. Elle me fit un bisou sur les lèvres et s'assit sur mon lit. Je vous l'ai dit au début. Ma chambre est un studio qui dès que vous y entrez vous êtes en face du lit. Elle était venue avec un petit sac en bandoulière.
- Bienvenu bébé
- Merci chez toi ici il fait toujours chaud
- Laisse ça prie seulement, je vais bientôt mettre climatiseur oh
- Elle éclate de rire. Tu as toujours des projets pour ton coin la
- Qu'est-ce que tu crois. (Je fais le signe d'un chef avec des mimiques)
- Ton visage m'a manqué hein
- Tu sais que tu brises mes barrière quand tu fais ça non chérie ?!
- Ôkpô regarde le là bas ! Affaire de barrière, tu es policier?
- Tu bois quoi ?
- De l'eau ça ira
- D'accord, j'en profite pour aller nous chercher un truc à manger d'accord
- D'accord. Où est ta télécommande y a jamais pile dedans la
- Au chevet du lit. Bon je reviens

30min après je nous ramenais un plat d'attiéké pour 200f avec 3 gros poissons de 300f chacun, un sachet de condiment soigneusement découpé par la vendeuse d'attiéké. Je servis dans les deux assiettes cassables que mon grand frère avait achetées avec quelques verres. On se mit à table pour manger...

Après le repas, N'dèye prit le soin de tout ranger et d'essuyer le tapis ! Elle aimait bien ça ! Pendant ce temps je la taquinais, oorrh fais vite la, tu sais même pas bien essuyer franchement je vais faire quoi de toi. Tu seras virée hein. Elle qui répondait c'est pas toi oh, tu es rassasié c'est pour ça. Lorsqu'elle eut fini elle regagna sa position initiale, pris son téléphone. J'apperçu un grain d'attiéké sur son menton. Ça me faisait rire et elle s'en est rendue compte.
- Tu ris pourquoi
(Je fis un geste indiquant son menton)
- Y'a quoi là bas ?
- Touche voir
Non non attends j'enlève, tu as mangé jusqu'à c'est resté sur ton menton aussi.

C'est en ce moment que tout est parti. Quand je m'approchai d'elle, je sentis un attrait irrésistible. Ses yeux brillaient, comme s'ils m'appelaient à elle. Je ne pus m'en empêcher, je pris N'dèye par les lèvres, un baiser torride s'en suit auquel elle avait répondu avec toute l'envie du monde, c'était juste sensationnel. Pendant 5min environs on s'embrassait et nos mains ne cessèrent de se balader. Au bout de 20min tous les deux on était torse nu. Sa poitrine comme je m'étais imaginé. Des seins bien fermes bien debout comme deux cônes, bien mou et des mamelons d'un noir encore plus foncé que le reste du teint qui au fil des caresses se durcissaient et devenaient encore plus excitant. C'était affolant, l'instant m'était tellement incroyable que parfois j'en riais. Je me levai pour fermer la porte. Et au bout de 30min on était tous deux nus comme de deux vers de terre. On passa à l'acte sexuel avec le plus consentement et envie possible, disons que N'dèye me fit l'amour comme une déesse. C'était la plus belle fusion possible, nos bouches ne parlaient plus, trop occupés par les gémissements, seuls nos corps communiquaient. Je sentais son envie folle de me sentir en elle et que dire de moi. J'étais fou d'explorer ce magnifique corps, le moindre millimètre de son corps m'était d'un délice. Des milliers de caresse, de baisers, elle en voulait encore, en redemandait encore, je lui en donnais encore et encore. Elle me faisait tressaillir, et je pouvais sentir bassin vibrer. Et quand je bloquais quelque part, N'dèye m'aidait. Alors tout était parfait, tout était bien, tout était bon, tout était beau. Pendant 2h durant j'étais au fond de ma fée et elle m'avait enveloppé. On venait de faire l'amour.

A la fin elle me lâcha un "Je t'aime" à l'oreille. C'était le tout ça. Le genre de sensation qu'on ne vit qu'une seule fois, indescriptible car il fige le temps afin que vous puissiez vous balader à travers lui. Vos 5 sens en sont remués, enivrant et ensorcelant. N'dèye m'a faut vivre tout en un rien de temps. A 17h elle rentra chez elle. Je crois que j'aurai essayé de faire revenir le flash back de ce moment au moins 100 fois ! N'dèye venait de me faire goûter un autre délice de la vie, j'étais léger, je pouvais sentir le moindre coup de vent souffler, je l'aimais encore plus, 100 fois plus. Ainsi donc je m'étais fait dépuceler et de fort belle manière. Deux semaines après on refit la même chose encore et encore jusqu'à une bonne dizaine de fois les 2 mois qui ont suivi.

J'étais devenu dépendant de N'dèye. Elle occupait toutes mes pensées, tous mes gestes, tout mon temps, toute ma tête que mon résultat scolaire allait en prendre un coup. Au 3ème trimestre comptant pour 2, j'avais obtenu in-extremis 10,01/20. Didier et Muss comprenaient ce qui m'arrivait, ils n'y voyaient pas trop de soucis seulement que d'après eux c'était mal venu. Car j'étais en classe d'examen mais pas N'dèye et petit à petit je semblais comme m'enfoncer d'un mal difficile à guérir : L'amour !
J'avoue que je n'avais cure de leur conseil, N'dèye seule comptait !
Je ne bossais plus, je tirais même les cour de préparation d'examen. Nous sommes en début Juillet, les examens à grand tirage sont prévus pour fin Juillet. J'étais tout sauf prêt, et le pire je ne m'en souciais guerre ! Didier et Muss qui d'habitude comptaient sur moi étaient encore plus prêts que moi. Mais ils étaient paradoxalement plus inquiets et soucieux de leur examen que moi. C'était un peu difficile pour eux aussi de me parler vu que tout le temps c'est eux même qui m'avaient toujours poussé à me trouver une copine. Et maintenant que j'en avais une c'était un peu bizarre qu'ils reviennent encore me dire d'y mettre fin.