teenagers

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"they said all teenagers scare the living shit out of me they could care less as long as someone'll bleed, so darken your clothes or strike a violent pose, maybe they'll leave you alone, but not me"


je me fous

tout les maux sont une putain de blague, comme si j'avais entretenu une sorte de corbeille à mots depuis 1 an,

je jette tout,

je jette mes pensées les plus niaises comme si j'en avais quelque chose à foutre. 

je me fous du monde et je me fous de ce que je pense,

 je me fous de l'amour et du fait de me détruire,

 je me fous d'avoir mal. 

je me fous de grandir car je ne grandirai jamais,

je me fous de me casser la gueule, je n'ai rien à casser,

j'aime bien mes égratignures sur les genoux et faire chanter les garçons,

 j'aime bien faire la moue quand on me dit non. j'aime pas qu'on me dise non. 

j'aime bien faire genre que j'ai des fleurs dans le coeur et que je suis amoureuse,

 je suis une putain de chieuse. je n'ai jamais été capable d'aimer correctement,

 j'ai toujours traîné des pieds en ressentant des trucs dans le bide,

je ne sais pas c'est quoi. parfois c'est différent. 

je ne sais pas qui je suis et je ne le saurai probablement jamais,

 j'me dis que c'est pas grave. j'aime bien ne pas savoir ce que j'ai, parce que je sais ce que j'ai,

j'emmerde toutes ces pétasses hautaines avec des putain d'habits de riches sur le cul parce que je suis exactement pareil.

je me fous d'écouter la radio toutes les nuits en vidant mes tiroirs de clopes,

je me fous d'avoir vécu les chutes du niagara en amour parce que j'y connais rien à cette merde,

je me fous de vivre cette vie parce que j'ai rien à perdre en essayant, parce que j'essaie. 

je me bats. je me bats tout les jours. comme si j'en avais putain de décider,

 je me fous de crier. je me fous de tout. je me fous de ta belle gueule et de ta présence. 

je me fous de toi. je me fous de moi. je me fous de nous. 

je remonte en arrière, je tourne le dos, mais je me retourne. 

j'y pense toujours. je pense toujours à tout. on ne passe jamais à autre chose,

j'ai l'impression que quand je devais écrire mon histoire au crayon à papier pour m'enculer je prenais un stylo,

 j'ai trop de ratures, trop de ratures. 

smoky wordsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant