when i'm gone

62 4 0
                                    

"so hold me when I'm here, right me when I'm wrong, hold me when I'm scared, and love me when i'm gone"


hard to love

"j'avais appris à m'aimer avec simon. simon a disparu.

il fallut que je réapprenne tout, toute seule. comme une débutante. 

c'est cela la vraie solitude : se retrouver seule et apprendre à s'estimer, 

avancer dans la vie sans autres encouragements, 

sans autres applaudissements que ceux que l'on s'accorde dans le silence effroyable du tête-à-tête de l'âme.

 quand on a appris à s'aimer à deux, c'est dur de s'aimer toute seule"




curious about life

"je veux juste être ailleurs. j'aime le sentiment d'être ailleurs. 

j'aime la sensation, 

la gorge qui se serre, 

les crampes aux ventres,

 la peur, 

les centaines de questions qui se bousculent dans ma tête. 

même dans le coin le plus pourri et le perdu du monde, 

même dans les moments d'ennui les plus mortels, 

il y a toujours ce sentiment de peur, 

espoir, 

surprise, 

appelez ça comme vous voulez, qui me retourne l'estomac. 

j'adore me perdre dans les aéroport, prendre l'avion et penser pendant le décollage

 "mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?" 

j'adore me retrouver à un endroit où je ne connais personne,

 j'adore essayer de me faire comprendre en essayant d'utiliser des gestes, 

j'adore me heurter à des nouvelles langues,

 goûter des nouveaux plats, voir une nouvelle vie... 

j'aime découvrir qu'il y a des planètes sur la planète, 

des centaines de mondes différents, 

des milliards de vies différentes. 

on croit qu'on est mortels, on nous répète sans cesse qu'on a qu'une seule vie mais c'est faux. 

il y a des centaines de vies différentes à vivre sur cette terre, 

des centaines de façon de changer, de s'adapter, de se surprendre,

 des milliards de gens à rencontrer.




blurred pics

"je me demande combien de temps encore ces images vont rester nettes,

 limpides, avant de se déformer, puis de se brouiller, puis de s'effacer ;avant que je ne les oublis.

j'aimerais les serrer contre moi,

 comme on sert contre soi un corps aimé, de toutes ses forces, pour le retenir. 

mais je sais bien que, de la même manière qu'on ne peut retenir un amour, 

on ne retient rien de son passé, 

il s'échappe lentement, chaque jour davantage, et on ne choisit pas ce qu'on en garde"

smoky wordsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant