Nous sommes lundi, je rentre à 10 heures dans le collège et je me dirige vers Weston pour lui faire la bise.
"Tu vas bien ?
-Oui et... C'est quoi ? "
Il me montre mon pensement sur la mâchoire et je hausse les épaules.
"Rien d'important, t'as vu Noémie ?
-Non... Mais, franchement, tu devrais t'en méfier Emilie.
-Putain mais c'est bon ! Je sais ce que j'ai à faire ou pas ! Vous êtes tous là à me dire quoi faire mais c'est bon c'est ma vie ! "
Sur ces mots, je lui demande de laisser tomber et je me dirige vers Ornella que j'avais vu deux petits instants avant.
"Coucou copine ! Dis-moi, t'as plus que 8 jours, tu t'en sors avec la chanson ?
-T'inquiètes copine, je la sais sur le bout des doigts ! "
On éclate de rires et nous voyons Noémie. Je baisse la tête et le silence règne.
"Ca va mieux ta mâchoire ? "
Je hoche la tête et elle me force à la regarder.
"Putain mais j'en étais sûre ! T'as besoin d'un pensement juste pour un bleu toi ?! "
Elle prend le pensement que j'étais sensée garder et elle l'arrache. Elle éclate d'un rire narcquois et me dit.
"Mais t'es sérieuse ? Tu portes un pensement sur rien toi ! Mais oh tu me gave ! "
Ornella suit les rires de Noémie et je serre les poings. Je me dirige vers Clélia et lui dis bonjour. Noémie m'attrape par la manche et me retourne vers elle.
"Oh ! Arrêtes de faire ta rebelle ça marche pas !
-Mais tu me vexes à m'insulter comme ça !
-Mais MDR toi ! T'es sérieuse wesh ? J'rigole et toi tu prends mal ! Tu prends tout mal de toutes manières ! Allez, viens ! "
Je la suis au fond de la cours et je me tais pendant que Ornella et Noémie parlent.
VOUS LISEZ
Le jour suivant
Genç KurguA 12 ans, on pense qu'être une victime est insultant. A 12 ans, on ne sait pas que tout ça est grave. A 12ans, beaucoup de choses nous blessent. (Ecrit en 2015)
