Chapitre 25: repose toi bien,Nathalie.

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Toujours assise sur mon lit,je cache mon visage sur mes genoux.

-Nathalie DesRochers,vous êtes malade.
-Non.
-Vous êtes ici,parce que vous êtes malade,nous allons te soigner comme il le faut,nous all-

-Je ne suis pas malade,c'est quoi cette histoire? Je ne suis pas folle si c'est ce que vous essayer de dire. Je ne suis pas folle! JE.NE.SUIS.PAS.FOLLE!

J'ai crachée mes derniers mots avec une telle violence et une telle rage que j'en ai surpris le docteur Damien. J'ai pu voir que qu'il a rapidement mis sa main dans une de ses poches.


-Calme toi,tu ne voudrais tout de même pas t'endormir tout de suite...
-Je veux sortir d'ici.
-Certes,comme nous tous...

-...
-Bref! Ma chère Nathalie on dit que pour survivre d'un traumatisme,le meilleur moyen de passer au travers,c'est d'en parler!
-Pas envie.
-Ho,je vois,donc je n'ai pas envie de répondre à tes futures questions,Répond Damien avec un sourire en coin.
 
Je soupir et étire mes jambes. Le pantalon blanc d'hôpital est très sale... Je ne sais même plus cela fait combien de temps que je suis ici. C'est quand la dernière fois que j'ai pu me laver? Mettre de l'eau chaude sur mon corps. Je ne me suis même pas observée dans un miroir depuis. Le docteur me sors de mes rêveries et demande si je suis toujours là.

-Je ne sais pas quoi vous dire.
-Commence par le début.
-Le début de quoi?
-De ton ''enfer''.

Il appuis fortement sur ce mot,j'ai l'impression qu'il ne me croira pas.

-Je ne sais pas par où commencer...désolée.
-Ho,ne t'excuse pas. Je vais peut t'aider a te souvenir si tu veux.
-Je me souviens de tout! Je ne veux seulement pas en parler! Est-ce si compliqué a comprendre! Je ne me sens pas bien,j'ai faim et je suis fatiguée! Je veux retourner chez moi! Mes parents,savent-ils que je suis là!? Vous ne comprenez RIEN.

Paf,dans les dents. Le docteur me fixe,ébahi,la main dans ses poches. J'imagine qu'il est prêt a appuyer sur un bouton pour appeler l'Homme Au Bâton. Je dois me calmer.
Dr Damien regarde son carnet,sans écrire et réfléchis. 

-Très bien nous allons arrêter pour aujourd'hui,tu n'est pas encore prête. Repose-toi,j'enverrais quelqu'un tout à l'heure,tu ira te laver et manger et ensuite je reviendrais te voir,d'accord?
-D'accord.
-Ho! et en passant, ne t'inquiète pas pour tes parents,ils ont l'esprit tranquille. Ça n'à pas été facile de leurs apprendre mais,je suis sûre qu'ils vont mieux. Mais,c'est mieux pour toi si tu les oublies.
-Qu'est ce que vous venez de dire?

Je serre les dents de rage. Je sens mon visage monter au rouge. J'attend sa réponse. 

-Ce n'est pas facile d'annoncer à des parents que leurs fille est une meurtrière. Leurs petite fille qui--

Ce mot. CES mots. 

''QuE lEuRs FiLlE eSt UnE MeUrTrIèRe''. 

Mon hurlement arrête sa phrase. Mon hurlement de colère,de rage bouillante en moi. Cette rage me donne une soudaine force. Je saute de mon lit et dirige mon poing sur le visage de Damien. Ce dernier qui prévoyait trop bien ma réaction démente, évite mon coups,se lève de la chaise d'où il était assis et sors sa main de dedans sa poche avec une énorme seringue. Trop rapidement,il me plante l'aiguille dans le cou. Je crie de douleur et de rage. La seringue plantée dans mon cou répand un liquide froid et douloureux dans tout mon corps. Ma vision se floue et je m'écrase sur le sol froid de ma chambre. J'essaie de respirer à un rythme normal mais mon cœur ne veux pas,il bat lentement et est lourd,comme si j'aurais reçu un coup au ventre.

Avant de tomber dans l'inconscience, j'entends le docteur murmurer quelques jurons et se diriger vers la porte. Avant de sortir je l'entend soupirer et dire:

-Cesse de lutter. Repose-toi bien,Nathalie. À tout à l'heurrrrreeeeee.........

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Un week-end presque parfait... [De retour]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant