Chapitre 26: le fou en sang.

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Je rouvre les yeux. Le plafond blanc monotone est toujours là. Je suis couchée sur le dos,dans mon lit charmant d'hôpital.
Je suis toujours prisonnière de cet endroit.
J'entends les plaintes et les gémissements des autres personnes.
Un homme hurle à côté de moi.
L'homme au visage en sang est de retour ça à l'air.
Est-il encore en train de se le manger?
Je n'irait pas jeter un coup d'œil cette fois.

Je ressent une douleur à mon bras. Je me dépêche de m'asseoir dans le lit pour remarquer que mon bras est entouré d'un épais bandage blanc.

Je soupir et décide de me lever.
Les derniers événements repassent dans ma tête.
Pourquoi est-ce que Freddy m'a amené chez Grand-mère?
Le docteur va t'il toujours me laisser sortir,prendre une douche,me nettoyer un peu?
Et surtout...
Qu'est ce qu'il à dit à ma mère et mon père?
Leur a t'il dit que j'étais morte?
Ou pire,que j'avais tuée tout mes amis?
Je préférerais qu'ils pensent que je soit morte.
Je ne serais jamais capable de commettre une telle atrocité. Je m'ennuie tellement de eux... Qu'est ce qu'ils me diraient en me voyant comme ça?
J'imagine que Maxime me ferait une blague,pour me faire rire,comme il aimait temps faire.
Julia se ferait trop de soucis,comme à l'habitude et Benjamin dirait a Julia qu'elle capote pour rien et me réconforterait et ferais son petit médecin.

Aaah...mes pauvres amis...nous n'aurions jamais dû aller dans cette forêt maudite. JAMAIS.

Un cognement rapide a ma porte me sors de mes pensés. La porte s'ouvre et laisse entrer une femme aux cheveux bruns et yeux grisâtre. Dans ses grandes mains trapues,elle tient une pile de vêtement (blanc) et une petite trousse (noire). Elle regarde mon bras et me dévisage avant de me dire d'un ton las et ennuyé:

-Suis-moi. Le docteur te veux propre et bien nourrie pour ton rendez vous. Ne gâche pas cet instant petite,tout nos enfants n'ont pas cette chance.

-...Enfants?

-Tu m'a bien comprise?

-Oui,oui.

-Bien. Maintenant,tu me suis et tu ne pose pas te question.

La dame me jette presque les vêtements dessus et m'ordonne presque de la suivre. Mais pour qui elle se prend,elle?
Vraiment? "Nos enfants" ?

Mal à l'aise et inquiète,je la suit dans le couloir. Dans les couloirs,les murs blanc commencent à me faire mal à la tête. Près des portes des autres patients j'entends des grattements,des gémissements,parfois des petits cris et l'autre côté d'une porte,un hurlement horrible d'un homme en panique. Qu'à t'il vu?
Je ne le saurai probablement jamais et tout compte fait,je ne veux pas le savoir.
Nous passons une porte,nous tournons à gauche,nous tournons à droite. À un moment, la dame qui m'accompagne ralentit le pas. Fesant de même,je remarque qu'autour de nous,le sol blanc comme neige et peu à peu en train de devenir rouge. Plus nous avançons, plus la grosseur des tâches de sang augmentent. La brune lâche un cri et se met a courir droit devant elle.

Je lâche de fixer le sol pour regarder devant moi et vois un patient ensanglanté en train d'essayer de griffer et de mordre les employés qui essaient de le maîtriser. La dame que je suivais sors un moniteur et parle dedans.
Je suis incapable d'entendre ce qu'elle dit sous les bruits des hurlement du fou. Elle tente avec les autres hommes de remettre le fou ensanglanté dans sa chambre mais il est trop puissant. Le fou donne des coups dans le vide et claque des dents. Il essaye de griffer et de mordre les employés. Je compte deux hommes costauds et la dame que je suivait. Ils sont trois a essayer de le maîtriser. Le fou arrive a toucher les hommes parfois,le sang gicle.

Je réalise soudain que personne ne me surveille. Je pourrais partir,là. Maintenant. Prenant mon courage à deux main,je me tourne prêtea courir mais je fonce directement dans le torse de quelqu'un. Je rebondis contre skn ventre rempli de gras et tombe fesses au sol. Son odeur de sueur me pique le nez, la personne à couru pour venir ici. Je lève les yeux et fixe mon obstacle.

L'Homme au Bâton.

Me regardant avec curiosité et penchant la tête vers la droite,comme un petit chien,lève son bâton au dessus de ma tête,prêt à me frapper lorsque j'entends la brunette crier:

-Non,ici!

L'homme fixe la scène derrière moi, me regarde avec des éclairs aux yeux et cours derrière moi.
Je le suis des yeux dans sa course,il glisse sur le sol en sang,puis se rattrape pour ne pas tomber. Arrivé face au fou de sang,il lève son bâton haut au dessus de sa tête et frappe le débile de toute ses forces. Le fou pousse un cri de douleur et s'écrase au sol.

Là, il se passe quelque chose d'inattendu.

Au lieu de s'arrêter au premier coup de bâton,les employés fatigués et frustrés regarde l'Homme au Bâton et lui disent:

-Encore.

Je reste sans mot et fige sur place. Il ne le fera pas vraiment,non?

Sans attendre,l'homme lève la batte et l'écrase sur le crâne du pauvre fou ensanglanté.
Il la lève et la redescend sans arrêt. Chaque coup résonne dans ma tête. Chaque coup signifie que le fou se meurt petit à petit. Le craquements de sa tête, les grognements rauques et les rires fou de l'Homme. Le fou arrive de temps en temps à pousser de petites plaintes de douleurs. À un moment, la brunette lui hurle de s'arrêter.

-Suffit! Il n'es plus des nôtres. Assez de ce massacre. Vous deux,vous savez quoi faire avec le corps, nettoyer moi tout ça. Et toi...lave moi ce bâton et va te reposez,merci encore.

Son visage change soudainement d'expression, comme si elle avait oubliée quelques chose. Soudain elle tourne la tête derrière elle,devant et elle fini par me voir. Soulagée elle s'approche lentement vers moi.
Moi qui suis toujours figée.
Moi qui a tout vu et qui n'a rien fait pour empêcher la mort de cet homme.
Moi qui ne suis qu'une lâche...

-Tient,tu es toujours là? Je croyais que tu en profiterait pour t'enfuir... Mais non...tu es toujours là...

-Je...je...est-ce que--

-Hey,qu'est ce que je t'ai dit déjà? Pas de question. Allez,debout. Lève toi, ramasse ton linge, c'est l'heure de la douche.

Un week-end presque parfait... [De retour]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant