Youmna «Histoire D'une Miraculée»

~3~ Surprise !

«Et oui, ma confiance est suicidaire, elle est allée se pendre»

J'ai vu ....
Le jeune garçon qui était avec Lina tout à l'heure, il me regardait fixement.
Il croit me faire peur, mais il sait pas que l'effet de son regard "noir" est aussi moindre que le passage d'une mouche devant moi.

Bref, je ne risque pas de m'attarder sur un tel spécimen.
J'ai tenu fermement la main de Riad et j'ai pris le chemin de la maison.

Je marchais depuis 5minutes et j'ai eu l'impression d'être suivis.

Je me suis retournée et le fixait et oui le même jeune homme que celui de l'épicerie se tenais à 5 mètres de moi et lorsqu'il a sentit mon regard, il a feint de faire ses lacets.

Je suis fini par arriver chez moi et il n'était plus là je suis monté, je n'ai pas mangé, et pourtant ce n'est pas l'appétit qui manque mais c'est seulement que plusieurs choses me tracassent.

Il est 19h et Hop, au lit, demain c'est le grand jour.

*Le Grand Jour*

Je me réveilles, il est 5h30, au mon Dieu, je n'ai jamais aussi mal dormi.

J'aide ma mère, on ferme les dernières valises et tout est prêt.

Voilà, c'est l'heure de dire Au revoir car oui Ce n'eesst qu'un Aurevoooooir ! ..... Enfin Si j'avais su....

Zyad: Faites attention à vous hein ! Puis dès que vous attérissez vous m'appelez.

Il est 6h30 maintenant et on doit vraiment partir l'avion décolle à 11h et on a 3h30 de trajet avant d'y arriver.

Le trajet se passe dans la joie et dans la bonne humeur, on chante, on rit.

Nous sommes enfin arrivées et je suis déjà fatiguée.

On part mettre nos bagages puis 1h plus tard c'est l'heure d'embarquer. Mais avant cela un appel afin d'avertir les passagers nous informent que la Syrie est mise en vigilance.

La panique se lit sur les visages mais on finit tous par embarquer

Je vous passe le vol car je pense que vous avez tous déjà voyagé. Je suis à côté de ma petite soeur près des fenêtres, j'ai mal à la tête et j'ai les oreilles qui sifflent

*Arrivé en Syrie*

Comment vous dire qu'en sortant de l'aéroport je n'avais plus les mots. C'était désertique.
Dire qu'il y a quelques années de cela, la joie et le bonheur régnait dans ce pays, on a l'impression qu'une immense imprimante était passée par là et avait retirer toute la couleur pour y laisser seulemement du gris et du noir.

Les personnes qui passaient s'empressaient de rejoindre leur voiture pour vite s'en aller.

Ils étaient tous tout simplement effrayés. Je m'attendais à un accueil chaleureux, à voir plusieurs personnes se précipiter pour proposer aux voyageurs de les déposer mais non, il n'y avait rien de cela.

Pour vous dire vrai malgrès tout mon enthousiasme au début du voyage, je redoutais ces vacances et mon arrivée ici n'a fait qu'augmenter le doute.

J'imaginais le pire, moi qui suis d'habitude de nature si optimiste, mon optimisme s'est envolé pour laisser place au pessimisme.

Mais, bon, il ne faut pas s'abattre je dois montrer à ma famille que tout ira bien.

On a stoppé un taxiste qui semblait aussi effrayé que le reste de la population et nous avons mis nos bagages dans le coffre et hop direction Damas.