Youmna «Histoire D'une Miraculée»

~13~ Return to the past

"Ne laisse jamais les ombres d'hier obscurcir la lumière de demain"

Jeune demoiselle recherche un mec mortel, un mec qui pourrait me donner des ailes.

Une fille forte derrière ces airs de fille à maman. Ayant perdu un amour paternel, elle attend l'élu de son coeur.

DANS LA PEAU DE WAHIDA

Moi:....

*Plusieurs années en arrière*

J'étais une fille très calme malgrès la mort de mon père j'avais su remonter la pente difficilement mais tout cela j'ai réussi à le faire car je l'ai fait pour ma famille. J'étais leur petit rayon de lumière après cette nouvelle massacrante il était donc hors de question que je m'éteigne moi aussi. Malgrès le très grand nombre d'épreuves que j'ai du surmonter je suis devenu ce que je suis aujourd'hui.

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Mon père s'appelait Yazid c'était un homme bon et calme mais il savait être sévère lorsqu'il le fallait. Puis ma mère, elle, vous l'a connaissez c'était une femme magnifique, courageuse, fidèle et pleine de sagesse. Nous étions une famille soudée, rien n'aurait jamais pu briser les liens qui nous unissaient.

Mais j'ai parlé trop vite, comme c'est si bien dit ; ne jamais dire jamais. Mon père a attrapé une maladie qui s'est propagé dans tout son organisme et a presque détruit son système immunitaire. C'était écrit, c'était ainsi, il était condamné à mourrir et rien ne pourrait le ramener à la vie.

Cependant vous devez savoir que voir son père mourrir alors que vous n'avez que 5 ans est une épreuve très dure à surmonter. Je me rappelles de tout malgrès mon très jeune âge, de ses derniers mots et des journées passées à l'hôpital. C'est cette épreuve qui a déchiré notre famille. Mes deux soeurs et mes deux grands frères sont allés vivre au Canada en nous oubliant complètement. Je pense qu'ils se sont tous marié mais je ne leur pardonnerai jamais de nous avoir laisser seule avec ma mère.

Laissez leur petite soeur seulement âgée de 5 ans vivre dans une famille instable. Une famille dans laquel la mère est anéanti et Dieu seul sait si un jour elle s'en remettra, et dans laquelle les restants sont les plus grands des plus petits.

Il ne restait que mon frère, sa jumelle et moi auprès de maman.

Malheureusement trois ans plus tard, j'avais 8 ans et ma soeur, la jumelle de mon frère est morte d'un cancer. Puis même à la mort de Hurrîa (ma soeur) nos autres frères et soeurs ne sont jamais revenus. J'avais 8 ans vous imaginez ? À huit ans je commençais à comprendre certaines choses mais c'était toujours flou. Je me rappelles qu'il ne se passait pas un seul jour sans que je demande à maman où était papa, qu'est-ce qu'il faisait, pourquoi nous avait-il laissé et comment une maladie a-t-elle pu nous enlever Hurrîa et Papa...

Elle répondait toujours par des phrases qui m'étaient encore incompréhensibles.

Je me suis renfermée sur moi même et j'ai par la même occasion délaissé ma mère.

Je passais mes journées à pleurer car je ne supportais pas le fait qu'on me laisses à l'écart et qu'on ne cherche pas à m'expliquer toutes ces choses si compliqué.

Septs années sont passées, j'avais 15 ans, j'étais une fille très discrète, au lycée on m'appelait "la muette" et tout le monde me prenait pour le bouc émissaire mais un seule garçon était gentil avec moi il s'appelait Zoheïr et il avait une meilleure amie qui s'appelait Saliha. Nous étions devenu un trio, on nous trouvait toujours ensemble.

Mais comme toujours, ce sont les meilleures qui partent en premier et les bonnes choses ont toujours une fin. Zoheïr a du retourner en France. Enfaite sa mère était tunisienne et son père avait épousé deux femmes ; tout d'abord une tunisienne qui vivait en Syrie, il l'a connu lors d'un stage à l'étranger. Puis il a épousé une tunisienne française avec laquelle il a eu Zoheïr.