~30~ Tes souvenirs se voilent

552 55 26
                                    

《 Chéris ceux qui sont présents dans ta vie car tu ne sais jamais à quel moment ils la quitteront 》

*flash*

Je nous vois heureux.

Marchant à tes côtés, le poids sur mes épaules s'est envolé.

Je suis capable de tout affronter, rien ne peut m'arrêter.

Tu me rends invincible.

Je suis debout en face de toi, les yeux qui brillent à cause de ces larmes qui sont prêtes à tomber.

Vêtue d'une magnifique robe blanche, je te regarde avec amour mais surtout avec fierté.

Je sens leur regard sur moi, j'en suis sure ils me regardent, j'en suis sure ils sont fiers.

Tout le monde sourit, tout le monde est heureux, nous avons tous laissé de côté la colère.

Malgré tout je pense, il y a quelques années....c'est bien moi qui disait que le bonheur était éphémère et que tout n'était qu'illusion.

Je regarde à nouveau autour de moi, je les vois.

Maintenant c'est sur et certain le bonheur a bel et bien été conçu pour moi.

Je me tourne encore une fois vers cette homme qui fait battre mon coeur, celui qui a réussi à me faire tout oublier, celui qui a réussi à me faire remonter la pente...mon sauveur.

Il est au bord des larmes, il a sans doute des regrets...

La tension est à son comble, ils attendent tous le grand OUI !

Alors que le maire s'apprêtait à enfin officialiser notre union, j'ai entendu des cris puis des pleurs.

J'ai reculé et je me suis tournée vers vous. Vous n'étiez plus là, il ne restait de vous que des cendres.

Cependant je sentais son regard sur moi, un regard si profond.

Mais je n'osais pas le regarder, je me suis simplement jeter par terre.

La mairie, le maire et tous les invités ; tout avait disparu.

Je maudissais la vie, je maudissais tous les gens qui ont causé mon malheur.

Ma robe blanche était devenu noir à cause du mascara qui avait coulé.

La joie qu'il y a quelques secondes faisait rayonner mon visage a laissé place à la terreur.

Il s'est assis tout près de moi, il me regardait intensément.

Son regard était comme un appel de détresse, il était plein de désespoir.

Lui qu'on surnommait "La pierre", pleurait dans mes bras.

Mais il s'est arrêté, il s'est redressé les yeux écarquillés et la main sur le torse, il suffoquait.

Une énorme tâche de sang s'est propagée sur la chemise que je lui avait soigneusement choisi.

Il m'a fixé bizarrement avant de s'approcher de moi et de m'embrasser sur le front.

Youmna «Histoire D'une Miraculée»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant