Les policiers sortent de la voiture et entourent la maison, deux autres frappent à la porte, personne n'ouvre alors ils enfoncent la porte et tombent nez à nez avec un clochard qui avait élu domicile dans ma maison abandonnée.
Je pousse un long soupire, je suis à la fois "soulagée" de ne pas voir les filles ici mais en même temps pas trop..
Les policiers me regardent noir.
Police - mademoiselle, vous nous avez emmenés ici pour rien?
- Non, non..
Police - vous nous avez fait perdre notre temps. *a un autre* Sortez le vieux d'ici et on y va.
Ils sortent, je leur cour après, je doit absolument leur parler de l'abri au fond de la cour. Je cour donc après une policière.
- s'il vous plait... s'il vous plait écoutez moi.. il... il faut allez au fond du jardin.. s'il vous plait suivez moi..
Je me précipite au fond du terrain et a quelques mètres je ralenti et essaie de faire le moins de bruit possible. Pour quelle raison? Je ne sais pas, de toute façon avec tout le vacarme qu'on fait les policiers, qu'importe qui es ici nous aura déjà entendu.
Je m'approche tout doucement et la policière qui m'a suivi me double et s'approche de l'abri. elle me fait signe de rester derrière elle et fait signe à un de ses collègue qui l'a suivie de venir avec elle. Ils s'approchent dans le calme de la porte et font le tour.
Policier - *chuchote* Il y a quelqu'un dedans, j'entends du bruit..
La femme lui fait signe d'enfoncer la porte et d'entrer. J'essaie de les suivre mais l'homme me demande e rester à l'arrière. Ils ouvrent la porte et entre en criant que personne ne bouge. Une fois la porte ouverte j'avance et les rejoins. Je suis sous le choc en voyant mes deux amies attachées a des chaises et du scotch sur la bouche.
Alors que je me précipite sur elles, on entend un bruit sourd, les filles sursautent, moi aussi, l'un des policiers présent se dépêche de retourner vers la maison voir ce qu'il se passe. Les autres m'aident à détacher mes amies en pleure.
- je.. je suis désolé les filles.. pardonnez moi.. c'est ma faute..
Elles se jettent à mon cou en sanglotant. Je ne voudrais plus jamais les lâcher, ne plus jamais le quitter des yeux. Je sent d'autre bras autour de nous et me rend compte que Connor, Brad, James et Tristan étaient là. Connor prend Eve dans les bras et Tristan Heather.
La femme policière présentent appelle les secours, ils arrivent en moins de 30 minutes étant donné que nous étions pas loin d'un hôpital. Quand ils arrivent pour examiner les filles, ils nous demandent de repartir vers l'avant du terrain, devant la maison pour rejoindre les camions.
Sur le trottoir devant la maison , j'aperçois un corps sur un brancard.
- excusez moi.. excusez moi!
j'essaie d'interpeller un policier ou un brancardier mais aucun ne me répond pendant 10 bonnes minutes jusqu'à ce que la femme policière s'avance vers moi.
femme - mademoiselle?
- oui?
femme - vous dites que l'homme ayant enlever vos amis est votre père?
- oui?
femme - serait-ce un homme grand, brun et baraqué? vers la cinquantaine?
-oui oui exactement, mais pourquoi vous me demandez ça?
femme - l'homme que je vous ai décrit est arrivé ici alors que nous étions en train de sortir vos amies, il a tenter d'agresser un de nos hommes, un autre lui a tiré dessus pour l'éloigner, il a été touché au cœur, les médecins présent n'ont rien pu faire.
Je ne sais pas comment réagir. Ma mère est morte, maintenant mon père? même si il n'est pas digne de se nom il reste mon géniteur et j'ai tout de même grandit avec lui bien qu'il n'est que peut participer à mon éducation.
Un trou dans ma poitrine se forme. L'homme que ma mère à tant aimer, l'homme qui a aider à me mettre au monde, qui m'a tant détesté ces dernier jours, mon père vient de mourir.
Comment suis-je censé réagir pour de vrai? Plus rien ne sort de ma bouche.
Il m'a poussé au suicide deux fois, à enlever mes amis, m'a dit des mots si horribles, m'a forcer à croire que j'étais ma cause de la mort de ma propre mère. Il est mort.
Il est mort. Il est mort. Il est mort. Il est mort. Il est mort. Il est mort. Il est mort. Il est mort.
Comment l'aurait vécu ma mère? Comment aurait-elle réagit?
Est-ce que c'est vrai? Est-ce que c'est ma faute?
Elle est morte. C'est ma faute? C'est ma faute? C'est ma faute? C'est ma faute? C'est ma faute.
PDV BRADLEY
Quand j'entends la policière dire à Cassie que son père vient de se faire tirer dessus, je me précipite vers elle.
- Cassie?
Elle fixe dans le vide et ne me répond pas.
- eh? Ça va?
J'essaie de la prendre dans mes bras, j'attends qu'elle réagisse mais rien. Elle continue de fixer le vide. S'il vous plaît ne me prenez pas ma copine. Je me tuerais si elle avait à redevenir comme elle était avant, un légume à l'hôpital.
- Cassie répond moi. Regarde moi. Eh!
Pas une seconde fois, s'il vous plaît. Je la secoue un peu mais rien n'y fait. J'interpelle un ambulancier, un policier, je ne sais pas trop qui mais je demande de l'aide au premier venu. On la conduit vers un camion où on la fait s'asseoir, elle regarde autour d'elle mais ne répond à personne.
Au bout de quelques minutes, elle finit par demander à ce qu'on la laisse, que tout va bien. Elle se lève et vient vers moi.
Cassie - On rentre Bradley?
- on ne peut pas, tu doit te rendre au poste de police régler certaines choses pour ton père.
Elle refuse catégoriquement. La policière vient et dit à Cassie qu'elle doit passer impérativement dans la semaine. Cassie hoche la tête, je suis pas bien sûre qu'elle est compris quelque chose mais la policière s'éloigne et Cassie commence à se diriger vers chez nous a pied.
