Quand la colère envahie mon cœur autant que mon corps, les mots qui déferlent de ma bouche ne sont pas contrôlés. Faire pleurer ma mère, mon trésor, sous des cris de haine que je puis contenir. La voir souffrir, s'effondrer à petit feu alors qu'elle donnerait sa vie pour moi.
Aussitôt je regrette cette nouvelle crise, et je m'en veux. Dieu seul sait comme je m'en veux. Alors je me renferme de nouveau sur moi même.
Je m'isole dans ma chambre reprend une lame et coupe encore et encore.
Un trait: "Marre de faire souffrir les gens que j'aime"
Deux traits:"Marre de cette dépression qui n'en fini pas"
Trois traits: "Marre de me sentir si seule alors que je suis tellement entourée"
Quatre traits: "Marre de haïr le monde dans lequel je vis, dans lequel je grandis"
Cinq traits: "Marre de n'avoir que cette solution pour m'évader..."
Ces traits gravés dans mes chaires, et que je continuerais à graver toute la nuit durant.
Ce soir je me dis que j'aimerais que ce soit la dernière fois, la dernière fois que j'ai à faire ça. Ce soir j'aimerais m'évader juste une dernière fois.
Alors ce soir je voudrais m'endormir pour ne plus me réveiller. Pour ne plus souffrir, pour ne plus faire souffrir. Ce soir je voudrais me droguer à n'en plus finir.
Car ce soir je voudrais mourir.
Mais la vie ce n'est pas si simple. Alors après avoir pleuré et saigné, je me couche. Je songe à la nuit remplie de tourmentes et de cauchemars qui m'attend. Puis je penses à ma mère, ma sœur, je pense à tous les autres. Mais je ne souris pas, je ne souris plus. Je ne vis plus pour moi aujourd'hui, mais je vis pour mes trésors ; je vis pour elles, je vis pour eux.
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Écrits D'une Enfant Fatiguée Par La Vie
EspiritualLa vie est un don du ciel. Mais elle est aussi si cruel. Elle a fait couler les larmes, elle a fait couler le sang d'une enfant ; simplement fatiguée par la vie.
