Je me souviens...
Quand l'obscurité de la nuit était tombée sur la ville. La lune et les étoiles illuminaient la ciel nocturne. Avant j'aurais ouvert la fenêtre pour sentir la fraicheur de l'extérieur et pour contempler ce ciel si majestueux. Mais nous étions maintenant. Et ce soir là, au milieu de la nuit, j'avais attendu que tout le monde soit couché, pour aller me réfugier dans la salle de bain.
J'avais verrouiller la porte puis je m'étais glissé dans la minuscule cabine de douche. J'avais allumé l'eau. Elle coulait, chaude, brûlant chaque parcelle de ma peau où elle passait. Puis j'avais pleuré. Pleuré encore et encore. Pouvant enfin libérer ces larmes que je gardais en moi la journée. Recroquevillée dans un coin de la douche, j'avais de nouveau pris une lame et je m'étais, de nouveau, coupée. Encore et encore.
Puis j'ai éteins l'eau, et je suis sortie de la douche. J'ai essuyé mes larmes, puis je suis allée dans ma chambre. J'ai pensé à avant, quand j'aurais ouvert la fenêtre, laissant l'air frais de la nuit aller librement sur mon visage. Quand j'aurais admiré la beauté des étoiles.
Mais ce temps est passé. Je n'avais plus la force de rien. Alors je me suis couchée. Et avant de sombrer dans une nuit de cauchemars, j'ai souhaité ne plus avoir à me réveiller.
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Écrits D'une Enfant Fatiguée Par La Vie
EspiritualLa vie est un don du ciel. Mais elle est aussi si cruel. Elle a fait couler les larmes, elle a fait couler le sang d'une enfant ; simplement fatiguée par la vie.
