Pourquoi moi ? [ Tome 1 ]

10. Le maître Insanis

Je partis chercher des vêtements dans ma chambre, quand je me rendis compte que je ne savais pas quoi mettre car je ne connaissais pas l’endroit où cela se trouvait. J’allais aller demander à Nathan, mais j’eu l’idée d’expérimenter une chose dont je n’avais jamais essayé de pratiquer auparavant : La télépathie. J’ai remarqué à plusieurs reprises que lorsque mes dons s’activaient, j’avais la capacité de communiquer mentalement avec une personne mais que, quand il y a un contact physique. J’expirais doucement par la bouche tout en fermant les yeux, je me concentrais sur Nathan, plus exactement sur son esprit. Tout d’un coup une image m’apparut toujours pendant que j’avais les yeux clos. Des couleurs, jaune, rouge, marron, mauve, indigo et plein d’autres. Je me doutais que c’était la couleur des auras des personnes. Le vert ou le rouge pouvait être celle de Nathan vu que ses pouvoirs élémentaires sont la Terre et le feu. Maintenant je ne savais plus quels couleurs choisirent ! Je réfléchissais encore intensément quand tout à coup le vert et le rouge se superposèrent et ma vue se rapprocha, je passa comme si dirait à travers un portail. Des tourbillons de vert et de rouge y étaient présent. Mes yeux se ré-ouvrèrent tout seul. Je me demandais si cela avait marché ? Autant testé !

-Hello !

Pas de réponse… je ré-essais en me concentrant plus cette fois-ci.

-Nathan !

J’entendis un gros Boum dans la pièce d’à côté.

-Euh je crois que j’ai fait une bêtise, encore, dis-je pour moi-même.

Je me levais d’un coup de mon lit d’où je mettais assise pour faire l’expérience. J’ouvris ma porte, traversa le salon pour aller toquer à celle de Nathan. Je toquais trois fois :

-TOC TOC TOC…

Pas de réponse, pour moi cela veut dire Vas-y rentre fais comme chez toi !. Je tourna la poignée et découvris Nathan affalé par terre avec sa tête entre ses mains. Moi, toujours n’ayant aucune sympathie à son égard, je m’approchais de lui lentement et le retournait sur le dos avec mon pied, sans prendre la peine de m’abaisser. Je pouvais à présent voir son visage à découvert. Il plissait dangereusement les yeux et se tenait toujours la tête. Je n’avais pas remarqué qu’il était torse-nu, je m’attardais un peu pour compter le nombre d’abdos qu’il possédait. Nan, mais à quoi je pense moi !? Je secouais un bon coup la tête pour me remettre les idées en place. Il est temps que je sache ce que je dois mettre et ce qu’il est arrivé à cet imbécile.

-Pourquoi es-tu dans cet état ? lui demandais-je tout en m’abaissant.

Il ne répondit pas tout de suite, c’était comme si il essayait de reprendre son souffle, comme si s’il allait parler, la douleur s’amplifierait. Voyant que cela n’allait toujours pas, je décidais par ma plus grande bonté de faire usage de mes si « incroyable » dons de malheur que j’ai hérité pour qu’il se rétablisse. Mais bien sûr entendons-nous bien, ce n’est pas pour lui que je le fais, mais pour moi. Si il a toujours mal, il ne sera pas parlé et ne sera pas me dire ce que je dois emporter ou je ne serais pas m’éloigner lui assez pour qu’il me lâche les baskets. J’allais dans la salle de bain, pris un gant de toilettes que je plongeai sous l’eau du robinet. Puis ensuite je me suis à nouveau dirigé vers sa chambre et mis la serviette sur son front à présent rempli de sueur. Une fois que l’eau était mise sur son visage, je l’enlevais. Je fixais les gouttes d’eau en espérant qu’elles s’illuminent d’un coup et le guérissent. Après au moins dix bonnes minutes, je perdis tout espoir. Au moment où j’allais me lever, Nathan m’attrapa la main et d’un coup, juste au moment où nos paumes se frôlèrent, mes tatouages s’allumèrent. Sans perdre plus de temps en m’attardant sur cette drôle de chose, je me concentrais sur les gouttelettes. Elles s’éclaircirent et enveloppa littéralement toute sa tête.  Quand la lumière devint plus douce, mes tatoos, ne brillèrent plus si intensément, ils étaient revenus à la normale (en même temps ce n’est pas déjà très normal d’avoir des tatouages qui brillent comme des torches !).