Chapitre 18 - Laissez-moi juste respirer

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"Il releva ensuite la tête pour poser brutalement ses lèvres contre les miennes en pressant de manière brusque ses deux mains contre ma taille.

Mon premier baiser, ce bâtard était entrain de me voler mon premier baiser."

. . .

Je pensais qu'il allait passer à autre chose mais non, il me provoqua une douleur et un dégoût encore plus grands lorsque qu'il pressa sa langue contre mes dents très fermement serrées.

Je fermai les yeux en fronçant les sourcils et serrai de plus en plus les dents, ce qui les fit presque grincer. Je n'avais absolument pas envie qu'il accède à ma bouche, je m'en voudrai toute ma vie si je venais à la lui céder.

Comme si on avait entendu mon supplice intérieur, je ne sentis plus la pression de sa langue contre mes dents. J'ouvris alors les yeux pour voir si il avait finalement abandonné mais mes espoirs partirent vite en fumée lorsque qu'il dit d'un air des plus menaçants:

"T'as intérêt à ouvrir la bouche tout de suite, je vais pas chercher à insister avec toi."

Je ressentis une profonde envie de lui répondre de manière brutale mais je repensai soudainement au sort de ma mère ou encore de ceux de ma soeur et de mon frère, qui ne se résumaient pour l'instant plus qu'à mon silence et à mon "consentement" face à ce que me faisait endurer Lucas.

Il reposa à nouveau ses lèvres sur les miennes puis redemanda accès à ma bouche avec sa langue, que j'ouvris avec dégoût.

Je sentis sa langue caresser la mienne et j'avais envie de crier, c'était absolument insupportable, je voulais que cela cesse au plus profond de moi.

J'avais l'impression d'être salie, et de ne plus avoir aucune intimité à présent.

Lorsqu'il rompu le contact de sa bouche avec la mienne, il éloigna petit à petit son visage du mien ce qui me fit une énième fois espérer qu'il avait enfin fini.

"C..c'est bon, je peux m'en aller maintenant?" demandai-je, la voix tremblante, aillant encore le goût de sa salive dans ma bouche, ce qui me répugna de plus belle.

Face à ma remarque, il lâcha un rire froid et moqueur puis rapprocha à nouveau son visage du mien pour cette fois-ci coller presque sa bouche contre mon oreille gauche, et murmura ensuite:

"Tu crois vraiment que j'allai m'arrêter là et ne pas profiter de la suite?"

Rien que le contact de ses lèvres contre mon oreille me glaça le sang, puis, à l'entente de sa remarque, je me raidis instinctivement et écarquillai les yeux.

Qu'est-ce qu'il voulait dire par "la suite"?! Non ne me dîtes pas que...

Je n'eus même pas le temps de réfléchir plus longtemps qu'il posa une de ses mains sur le haut de la fermeture éclaire de mon pull pour la descendre jusqu'au maximum tandis que mon corps se crispa lorsque sa main frôla presque ma poitrine dans ce geste.

"Non..s'il te plaît, je t'en supplie, pas ça...s'il te..." le suppliai-je d'un ton tremblant que je n'arrivai pas à contrôler.

"Je t'avais pas demandé de fermer ta gueule?" me coupa-t'il d'un ton sec en me toisant du regard, ce qui me fit de plus en plus frissonner.

Il me tira vers lui en appuyant une de ses mains contre le bas de mon dos et retira violemment mon pull de l'autre, le jetant de suite par terre de manière brutale, puis il reprit sauvagement possession de ma bouche tandis que je plissai maladroitement les yeux, sous le choque, puis il me replaqua contre le mur et posa ses mains sur mon ventre pour les monter petit à petit, levant en même temps mon haut qui dévoila à présent le début de mon ventre.

La vie de Stéphanie [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant