II.

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*RED - Already Over*



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PDV Yoon Gi :


J'enfile mes chaussures et mets mon manteau. Je m'observe un instant dans le miroir et remets en place mes mèches noires. J'ouvre la porte et la referme derrière moi. Je commence à descendre les marches de mon immeuble, le bruit de mes pas résonnant dans tout l'étage.

Arrivé en bas, je pousse la porte et sors enfin dehors.

Il pleut. Encore. J'inspire un grand coup en fermant les yeux, sentant quelques gouttes se coller à mon visage. Je souris. J'aime la pluie.

Un coup de tonnerre retentit et je lève la tête, alors qu'un éclair traverse le ciel. Je vois les passants se presser pour rentrer chez eux, alors que je reste immobile, savourant avec délice chaque esquive de pluie.

Ils s'abritent, se couvrent le visage, et moi je reste là, tendant les bras devant moi. Je savoure chaque instant, chaque seconde, et la pluie qui s'écrase sur mon visage, et le ciel qui s'assombrit, les nuages qui deviennent noirs, tout cela fait parti de la vie.

Alors, je reste là à contempler le ciel, ému par la noirceur de ses traits, par la froideur de son esquive, et par ces nuages qui bougent à la vitesse de la lumière dans l'espace.

Je souris. Mes lèvres s'étirent alors qu'à présent, les rues sont vides. Et moi je suis là. Je suis là et je regarde le ciel. Je l'affronte, je le défie du regard.

Je me mets à marcher, mes mains rejoignant d'elles-mêmes les poches de mon blouson, et mes yeux regardent encore les nuages noirs qui bougent dans le ciel.

Je les observe attentivement, comme si je m'imaginais chaque trait de chacun d'entre eux.

Je souffle et de la buée sort de ma bouche. Ah oui. Il fait froid. Je frémis quand une légère brise se lève et traverse la ville.

J'ai l'impression que le temps s'est figé, pour me permettre d'observer chaque aspect de la ville, chaque rue, chaque route.

Et le ciel continue de pleurer, et les gouttes effleurent parfois mon visage, avant de s'esquiver au sol et de s'éteindre sur l'asphalte. Et je souris. Parce que ce temps me représente. Parce que ce temps est mien.



Sans le moindre mot, je regarde le monde

Et je me regarde, moi qui ne suis pas si beau que ça


Rain y.minOù les histoires vivent. Découvrez maintenant