Alpha dominant + Elle entaillée par son passé. (en pause + correction)

Chapitre 23 : Doutes

PDV Julia

Depuis ce matin je tripote ce petit bout de papier, contenant le numéro de téléphone d'Éros. Je sais que mon présent ainsi que mon avenir est avec Kayden, enfin je crois, mais Éros est aussi une partie de moi. Ce n'est pas pour autant que je l'appellerai la première.

-Tu ne manges pas bébé ?

-Non je n'ai pas faim. Si il croit que c'est avec ses « bébé » et ses petites attention que je vais le pardonner il peut se mettre un doigt là où je pense.

-C'est le numéro de qui ? Me demanda Loukas voyant que j'étais concentrer sur le papier.

Les gars me regardent tout en lâchant des blagues vaseuses, toutes plus connes les unes que les autres.

-Je parie que c'est le numéro d'un de t'es clients ! Hein petite cachotière. Lança Sam en me faisant en clin d'œil.

J'écarquille les yeux, il m'a vu avec Éros au bar ou c'est vraiment une blague ?

-Quoi c'est vrai ?! S'exclama-t-il. Putain Julia t'es conne maintenant ils me regardent tous pour que je confirme.

-T'es fou toi, jamais je n'aurai fait ça. Je me respecte moi. Dis-je en lançant un regard mauvais à Cristelle qui est toujours aussi collante avec la meute.

Malheureusement pour moi j'ai oublié un détail, assez gros. Kayden est juste à côté de moi, c'est mon âme-sœur, et son comportement est passé de normal à effrayant en 2 minutes, le temps de ma petite conversation avec Sam. Monsieur n'a pas dit un mot et c'est contenté de balancer son plateau devant lui, prétextant qu'il n'a plu faim.

Hors si vous ne l'avez pas oubliez comme moi je l'ai fait ; il ressent mes émotions bordel. Et vu le stress et l'angoisse qui m'est monté quand Sam m'a demandé si c'était un client qui m'avait filé son numéro, je doute fortement que Kayden m'est cru quand j'ai répondu, que jamais je n'aurai fait ça.

Je décide de m'éclipser aux toilettes le temps que la tension redescende un peu, les couloirs sont vides. Ça fait du bien de ne pas entendre piailler et jacasser à droite et à gauche. Le silence est vraiment agréable et rare dans le campus.

Je sors de la cabine et avance vers les lavabos pour mes laver les mains, je relève la tête de ma ceinture que je viens d'attacher et un Kayden se tient debout devant moi, appuyer contre les lavabos.

-C'est les toilettes pour filles ici et à moins que je sois aveugle tu n'es en aucun cas une fille.

Aucune réponse, très bien, pas de soucis ! Fait le mur mon petit.

-C'est qui ? Sa voix est dure et je sais qu'il parle du « client ». Je sais que tu as menti à table et je sais aussi que tu avais deviné que j'avais compris, après t'être souvenue que je ressens tes émotions. Continua-t-il alors que j'allais lui sortir un « de quoi tu parles ». L'arroseur arroser.

-C'est vrai, j'ai menti. Mais son identité ne te regarde pas. Dis-je en lui passant devant pour aller m'essuyer les mains -avec le papier dans la boite accrocher au mur- prés de Kayden.

Ce qui devait arriver arriva. Il m'attrapa le bras pour me mettre face à lui, un peu trop collé.

-Oh que si ça me regarde, je veux immédiatement savoir qui est ce type. Ces yeux me lancent des éclairs et ça m'énerve. Il peut me tromper et ce laisser caresser par la blondasse -Cristelle- mais moi je ne peux même pas avoir le numéro d'un gars ? Faut pas prendre les gens pour des cons non plus.

Je lui adresse le même regard et commencent à déblatérer ce que j'ai à lui dire.

-Je crois que tu as oublié certains détails Kayden. C'est qui, qui m'a trompé ? M'a blessée ? Dis-je en levant mon poignet. Qui ne s'est pas excusé ou même n'était pas là pour me soigner et essayer de réparer son erreur ? Sans oublier que tu as débarqué à mon boulot. Alors OK tu voulais sortir, tu ne savais pas que je travaillais là mais tu étais obligé de commencer à faire une scène alors que c'est mon lieu de travail ?! M'exclamais-je presque en criant, mes mains tremblent et par moment ma voix se casse, tellement la colère m'envahit. Alors écoute-moi bien, oui je t'aime, oui tu es mon âme-sœur et tout ce que tu veux. Mais je n'ai plus confiance, je ne te crois plus et un amour sans confiance c'est comme une voiture sans essence ! Il fronça les sourcils et me regarda avec interrogation. Tu peux essayer de la faire avancer autant que tu le peux mais en fin de compte tu n'iras nul part.