Chapitre 1

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Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing

Je balance un coup énergique dans mon réveille afin de le faire taire. Hier en le programment je savais ce que cela signifiait : Au revoir vacance et Bonjour école. Enfin vacance, je ne peux pas réellement appeler cela des vacances étant donné que nous sommes mi-janvier et que je m'apprête a faire mon entrée dans ma troisième école depuis le début de l'année. On peux dire que j'ai quelques problèmes de comportement. 

Si je me rappelle bien, mon dernier motif de renvoie avait été « Agression sur élève » ou bien « Agression sur profs » ou encore « Trouble du comportement »... Je ne sais plus. Il faut dire que cela fait maintenant deux ans que je me fait renvoyer d'école, pour un peu près les même motifs. Comme me le disent souvent mes parents, même trop souvent, « cette école est la dernière, après nous t'enverront travailler. » J'ai souvent eu envies de leur répondre que quoi qu'il se passe, si je n'arrive pas à me tenir à l'école je ne voie pas comment j'y arriverait dans le monde du travail. 

Pourtant ce n'est pas faute d'essayer, j'ai rencontré plusieurs psychiatre, pour m'aider à canaliser se surplus d'activité, comme ils aiment tant l'appeler, comme si un trouble du comportement pourrais être vu comme un surplus d'activités. C'est que je n'y avais pas pensé, j'aurais dû leur dire aux directeurs : « Ce n'est pas de ma faute, je souffre d'un surplus d'activités. » Ba voyons. Enfin bref, j'ai de toute façon décidé d'arrêter. Les séances ne servais à rien, mis à part vider les poches de mes parents, ça pour les vider, ça les vider.

– Tila !

Et voilà ma tornade blonde préféré qui ouvre ma porte de chambre en grand, pour venir se jeter dans mes bras. Il se glisse sous les drap faisant rentrer de l'air frais. Petit monstre va.

Oui mais le petit monstre tu l'aime. Pas faux.

– Tila il faut que tu te lève maman à dit

– Oui Théo, je sais... je souffle

– TILA !!! DEBOUT !!!

Veuillez apprécier la douce voie mélodieuse de mon père. Très calme, posé. Tous se que j'adore dès le réveille. D'habitude, je n'ai aucune excuse pour continuer à me prélasser le matin, mais là...

– C'EST PAS DE MA FAUTE PAPA !!! THÉO M'EMPÊCHE DE ME LEVER.

– Hey !!! Mais c'est même pas vraie. Mais lâche moi, PAPA !!!

Il se débat dans mes bras. Bah quoi ? Si je veux que cela soit crédible il ne faut pas que le petit monstre apparaisse comme une fleur en haut de l'escalier.

– Tila !!! Ne m'oblige pas à monter !!!

Je souffle. Je me voie dans l'obligation de capituler. Je laisse un baiser sur le front de mon frère avant de desserrer mes bras qui se trouvaient autour de sa taille et lui fait un grand sourire, auquel il me répond en tirant la langue. Il quitte ensuite ma chambre vers l'escalier.

– Bon aller Tila...

Je tente de me motiver mais l'envie n'y ai pas du tous. On m'explique pourquoi je devrais sortir de cet espace si chaud pour affronter le froid de l'hiver à -50°.

-50° carrément ? Et l'exagération ? Moi ? Jamais.

Je pousse mes drap et cours vers la salle de bain. Une fois sous la douche son eau chaude ne me fait que le plus grand bien. Je sort et m'habille d'un jean brut simple et d'un top noir. Je brosse mes cheveux châtains et les laissent retomber dans le milieu de mon dos. Un peu de maquillage et le tour et joué. Je descend prendre mon petit déjeuné, que ma mère m'a consciencieusement préparée avec amour. J'embrase mes parents et ébouriffe les cheveux de mon frère le faisant ainsi râler. Il déteste cela et je le sais, mais j'adore l'embêter.

 Il se reconssentre sur son bol de céréale tandis que moi je prend une gorgé de mon verre de jus d'orange. Mon père est confortablement installé autour de la table et est concentré sur une page de son journal en buvant par instant une gorgé de café. Ma mère elle, nous regarde avec intention, comme toujours.

– Tila, est-ce que tu te rappelle se que l'on a dis ? Me demande ma mère

– Oui, si je n'ai pas un comportement correct j'irais travailler.

– Tout à fait, et on conte sur toi, jeune fille pour ne pas nous décevoir une fois de plus.

J'adore mon père et je sais que lui aussi, mais lorsque l'on aborde se sujet, je préfère ne pas continuer la conversation au risque de se prendre la tête. Je me contente alors de finir mon jus de fruit, d'aller me laver les dents, de prendre ma doudoune bleu marine, d'enfiler mes boots noir, d'embrasser tous le monde, de faire un dernier sourire à mon père et de quitter la maison tout en prenant mon sac, direction l'arrêt de bus. 

Étant partie en avance, je ne devrait pas arriver en retard. Mais bon avec moi, tout est possible. Le bus arrive et je monte m'installer au fond. Le casque vissé sur les oreilles, je regarde les personne avec qui j'aurais l'immense privilège, notez l'ironie, de partager je ne sais combien de mois, ou même de jour. Jusque là rien d'étonnant, des groupes, des groupes et encore des groupes. 

Voyons le côté positif, je ne serais pas dépaysé. Dans tous mes autres établissements aussi les personnes étaient classé et traînaient avec le même style de personnes et uniquement le même style. Quoique, une fois j'ai intégré un lycée ou tous le monde traînaient avec tous le monde. Le monde des bisounours je vous jure... Bref, le bus s'arrête juste devant le lycée. Je descend après mettre faite bousculer trois fois.

Inspire... Expire... Inspire...

C'est dans ce genre de situation que mes « troubles du comportements » font généralement surface. Un excé de colère ou dans se cas, un manque de respect.

Manque de respect ? Sérieusement ?

Stupide conscience. Je m'avance dans l'allée principale afin de repérer le bâtiment administratif. En tant que nouvelle venu, il faut que je recupaire toute la paperasse de début d'année et occasionnellement peut-être aussi mon emploie du temps, cela pourrait toujours servir. Après vingt minutes de rechercher sans résultat, je décide de demandé de l'aide à un groupe de personnes, un peu bizarre, on peut appeler cela comme ça. Les trois filles du groupe ont toutes les cheveux de différentes couleur, en passant par le rouge, le bleu ou encore le mauve ; les trois garçons eux n'ont rien de particulier si se n'est leur airs mystérieux et intouchable qu'ils dégagent.

– Excusez-moi ? Où est ce que je peu trouver l'administration s'il vous plaît ?

Bien. Polie, aimable, où est passé la vrai Tila ?

Je me le demande moi même. Étrangement lorsque qu'un brun, avec l'arcade sourcilière gauche percé d'un petit diamant blanc s'avance vers moi, un grand sourire scotché sur les lèvres, je me sent moi. Mon corps se réchauffe d'une chaleur qu'il m'ait alors inconnue jusqu'à maintenant. Je sais ce que cela fait lorsque quelqu'un vous plaît, mais là c'est complètement différent, c'est comme s'il venait de libérer quelque chose de totalement inconnu dans tous mon corps. Je rencontre ses yeux de couleur noisette et reviens à moi lorsqu'il me répond.

– Continue tout droit, tu y es presque

– Merci

Et je m'éloigne d'eux, en lançant un dernier coup d'œil derrière moi avec un sentiment de vide total.

Le Cri Du Loup Guidée par l'instinct Appelée par son avenir [ En Réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant