Chapitre 7

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Deux solutions s'offre à moi : soit je le prend au sérieux en lui expliquant gentillement que je doit rentrer chez moi, là, maintenant, tout de suite ; soit je prend mes jambes à mon coup et part loin de cette maison de fou. Bon, pour ce qui est de la deuxième solution, cela me semble compliqué. Je suis entourée de tous le mondes, ils attendent une quelconque réaction de ma part, et je suis je ne sais où.

Bien Tila, comment contes-tu rentrer chez toi sans savoir où tu es ?

Je pourrait toujours retrouver mon chemin de toute façon, non ? Je vais opter pour la première solution. Je relève le regard pour le planter dans celui de Monsieur Tel. Il est resté dans la même position depuis la fin de son récit. Il ne bouge pratiquement pas, c'est à se demander s'il respire.

– Écoutez, je crois qu'il est temps pour moi de rentrer, mes parents doivent m'attendre.

J'aperçois du coin de l'œil que le femme au cheveux gris essuie discrètement une larme qui menaçait de couler le long de sa joue gauche. Je continue de parler tout en levant.

– Merci pour votre accueil et pour la boisson.

– Tila... souffle Sébastien, il faut que tu comprennes.

– Mais comprendre quoi ?

Sans le vouloir ma voix c'est faites plus forte que je ne l'aurais voulu. Je ne sais pas pourquoi mais ils commencent sérieusement à m'énerver tous autant qu'ils sont.

– Comprendre que se n'est pas une simple histoire, continue la fille au cheveux mauves

– Morgane, cela suffit ! s'exclame Monsieur Tel, Jay veux-tu bien raccompagner notre invitée ?

Ce dernier acquiesce d'un petit mouvement de tête, l'air aussi déçu que les autres.

– Suis moi.

Je salut une dernière fois tous le monde et m'empresse de rattraper Jay. Avant de sortir de la demeure, j'entends simplement Monsieur Tel parler.

– Elle n'est pas encore prête, Brigitte. Avec un peu de patiente elle reviendra, sois en sûr.

J'en déduis donc que la femme aux cheveux gris se prénomme ainsi. J'arrive à l'extérieur de la bâtisse et remarque avec émerveillement qu'il ne s'agit pas d'une maison ordinaire. Il s'agit en réalités d'un très beau manoir au style anciens.

– Je croyais que tu voulais rentrer chez toi ? Me rappelle Jay

J'arrête donc toute ma contemplation et m'empresse de me mettre à sa hauteur.

– Où sommes-nous exactement ?

Je demande alors que je voie que l'on s'apprête à entrer dans la forêt qui fait tous le tour de la propriétés.

– Tu verras.

Ok, réponse sèche. C'est trop demander peut-être de demander où je me trouve. Monsieur n'est pas de bonne humeur et bien je n'en suis pas la cause.

– Détrompe toi Tila, tu en n'est toute la cause.

Je blêmit.

– Comment... ?

– Tu parle à voix haute et tu ne t'en rend même pas conte, il souffle

– Je suis sûr de n'avoir rien dit à haute voix.

– Et bien, comme je te l'ai dit, tu ne t'en rend même pas conte.

Il commence à m'énerver lui, à me prendre pour une cinglé. Je ne le suis pas. J'ai déjà dû affronter les regards des psy. Je ne suis pas folle.

Le Cri Du Loup Guidée par l'instinct Appelée par son avenir [ En Réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant