Chapitre 13

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 Non, ce n'est pas possible. Tout cela n'est qu'une grosse blague, ou mieux encore, un horrible cauchemar dont je ne vais pas tarder à me réveiller. Alors je serais dans mon lit, en sécurité dans sous ma couette, je râlerais parce qu'il serait tant pour moi d'aller en cours, et alors, tous se passerais comme toujours. Une journée ordinaire, dans une vie ordinaire.

Mais je le sais. Ces larmes qui coulent le long de mes joues sont là pour me prouver que je suis belle et bien réveillé, que tous ceci n'est pas une blague, que les deux personnes que je pensais être mes parents depuis toujours sont en réalité des imposteurs. Ils ont prétendue être des personnes qu'ils n'étaient pas.

— Tila, s'il te plaît dis nous quelque chose. Me supplie la femme assise à mes côté.

Je tourne la tête vers cette dernière, ces yeux sont remplie de larmes, qu'elle ne laissent pas couler. Au bord de précipice, mais ne tombant jamais. Je ne comprend pas. Comment ont-ils puent me cacher quelques chose d'aussi important ? J'ai dix-huit ans, ne suis-je pas en âge de comprendre ? N'étais-je pas en âge de comprendre bien avant ? Me l'auraient-ils dit si seulement tous cela serait arrivé ? Tant de questions qui pour le moment reste toutes complètement sans réponse. Pourtant j'en mérite.

— Comment avez-vous puent me cacher une chose pareille ?

Je me suis levé du canapé, entament les quatre cents pas dans mon salon. Je ne peux pas rester de marbre. En même temps qui le pourrais ? Je ne peux pas rester dans ces bras qui ont toujours été pour moi d'une douceur maternelle sans égal, alors qu'aujourd'hui j'apprends qu'elle n'est pas se que depuis dix-huit ans, je pensais qu'elle étais. Ce que je pensais qu'ils étaient depuis tous ce temps.

— Ne t'égare pas comme tu le fais Tila, essaie de réfléchir sereinement.

— Toi ! Tais-toi ! Arrête de rentrer dans ma tête ! Je suis folle, écoutez moi, voilà que je dis n'importe quoi. Rentrer dans ma tête. Qu'est ce que tu fais là toi d'ailleurs ?!

J'explose littéralement. J'incendie de paroles, toutes calomnieuses les unes que les autres Jay qui est calme, assis sur cette accoudoir et qui ne bouge pas d'un millimètre.

— Je suis là parce tu as besoin de moi.

— Ah oui, et pourquoi cela ? Bientôt vous allez me sortir, qu'il est là pour essayer d'éviter le déchirement familiale qui se prépare. Alors tu es quoi ? Une assistante sociale ? Un Spy ?

— Tila, calme toi je t'en pris, me supplie l'homme qui étais censé être mon père.

— Me calmer ? Vous vous foutez de moi? Comment voulez-vous que je me calme ?! Vous me cachez des choses tellement énormes que s'en ai impossible ! Vous contiez me le dire un jour ?! Vous pensiez réellement que je n'étais pas en âge de comprendre, que si vous me l'aviez dis bien avant, on aurait pu éviter tous cela ?!

— La preuve que non, intervient sèchement Jay. Tu es là, as te lamenter comme une gamine de neuf ans, parce que tes parents t'ont caché une tel chose, et tu pense que tu aurais compris si ils te l'avaient dit avant ! Baliverne.

— Toi, je t'ai demandé de te taire, tu n'as rien à faire là ! Et pour qui tu te prend exactement ?! Tu crois réellement que tu as un quelconque avis à donner ? Je vais t'apprendre quelque chose tous le monde s'en fou royalement de toi !!!

— Si tous le monde s'en foutais de moi comme tu viens de le dire, tu ne prendrais pas la peine de me parler, de me sermonner comme tu le fait, au lieu de t'intéresser au vrai problème.

Je serre la mâchoire. Comment ose-t-il me dire tous cela ? Il se prend pour qui ? Je commence à avoir très chaud, trop chaud même.

— En attendant, la seule à me porter une onde d'attention, c'est toi. Que ça te plaise ou non chérie.

— Jay stop, arrête toi là. Intervient la femme

Ma respiration s'accélère sans que je ne parvienne à la calmer. Mes membres se contractes un à un. Mes poings se ferment d'eux même. Bientôt, je sent un liquide chaud couler le long de ses derniers ; Je sent mes ongles s'enfoncer dans mes paumes de mains, mais la douleur n'est pas présente. Je n'ai qu'une vague sensation, rien d'autre.

— Bon dieu Jay ! Mais qu'as tu fait ! Tila regarde moi.

Je me retourne d'un geste brusque vers la figure paternelle qu'affiche cet homme devant moi. J'émets ce qu'il semble être un grognement, et fixe mon regard droit dans celui de l'homme. En un instant, je rencontre ses yeux, reflétant une peur sans nom. Puis je tombe à genoux au sol. Mes os se mettent à craquer me provoquant a chaque instant une douleur affreuse.

— Il faut faire quelque chose. Jay, intervient !

— Je ne peux rien faire, je ne suis pas l'Alpha.

Des larmes de douleurs coulent le long de mes joues. Je n'en peux plus, faites taire cette chose qui ne demande qu'a sortir. Une chose qui semble m'habiter depuis longtemps, sans que jamais je n'en ai eu la moindre idée.

— Mon dieu !!! hurle une voix qui me semble lointaine. Mais qu'avez-vous fait ?

— J'ai fait ce qu'il fallait, t'en qu'elle ne le constateras pas par elle même, elle ne voudras pas comprendre, ni l'accepter.

— Mais tu es complètement malade, Tila ? Regarde moi ma chérie, reste avec moi.

Une jeune femme blonde c'est agenouillé devant moi, mais je ne serais dire de qui il s'agit, pourtant, je connais cette odeur, elle m'est familière. Je secoue ma tête de gauche à droite et continue de me contorsionner dans tous les sens. Si cela continue, je vais bientôt finir par me rouler au sol.

— Jay, je te promet que si elle en garde des séquelles tu es un loup mort !

— Ne me menace pas Kev', tu ne me connais pas !

— J'en ai rien à foutre ! Ce que tu viens de faire est totalement irresponsable. Elle peux blesser des gens, voir même se blesser elle même, alors crois moi quand je te dis que je vais te tuer !

— J'ai appelé Tel, il ne devrait plus tarder.

— Riche idée, monsieur Hunder, en attendant, je vous demanderais à vous et votre femme de monter à l'étage.

— Je sais encore gérer Kevin, je te remercie.

— Peut-être, mais vous n'êtes plus ce que vous étiez alors s'il vous plaît, faites ce que je vous dit.

Sur ceux, les deux personnes s'en vont de la pièce. La jeune fille blonde, toujours à me parler, à posé une de ses mains sur mon épaule. Mes poings se désaèrent et laissent apparaître de grosses griffes noirs. Que m'arrive-t-il ?    

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 25, 2018 ⏰

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