Chapitre 8

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– Tila !

– C'est moi !

– Tu vas être en retard en cours !

– Je sais !

– Alors dépêche toi !

– Pourquoi on cris ?!

– Je ne sais pas !

– Woh les filles on va se calmer. Il est a peine 7h45 et vous commencez déjà à me les briser. Vous ne voulez pas attendre que le journée commence, non ?

On se regarde avec Steph' et on explose de rire. C'est vrai que Kevin et le sommeil ça fait un, que dis-je, c'est plus que fusionnelle. C'est simple, on sait tous que plus tard il se marieras avec son lit. D'un côté je le comprend. Pas de problème de couple et surtout, on peut toujours compter sur lui. En fait c'est lui qui à raison.

– Les amis j'ai une grande nouvelle.

– Oh non ! Tila à réfléchis, aller tous vous cacher.

Steph explose de rire... encore une fois, c'est fou mais cette fille est une petite boule d'énergie à elle toute seule. Kevin quand à lui, fière de sa réplique me sourit de toute ses dents blanches.

– Stpeh, je suis on peut plus sérieuse.

Elle se calme dans l'instant qui suis. Kevin me regarde avec plus de sérieux.

– Kevin à raison, c'est décidé je me marie avec mon lit. Sans contrainte, pas de problème. Rien, nada, nathing.

A voir leur tête j'explose de rire. Je leur ai vraiment fait peur. Ils croyaient vraiment que j'allais déballer quelques choses de très important, à cette heures là, 7h50 c'est tôt.

– 7h50 ! Oh non, je vais me faire défoncer.   

– Non mais ça ne vas pas de dire des conneries pareil. Je croyait qu'il y avait un truc de grave moi. Kevin dit quelques choses, s'indigne Steph'

Ce dernier lève les mains en l'air.

– Ne me regarde pas comme ça, depuis le temps que je vous dis que le secret de la vie c'est de se marier avec son lit, je suis fière qu'elle s'en rende conte. Enfin.

– Raaa ! Mais c'est pas vrai, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, suis-je la seule personne censé de cette maison ? Se plains Steph

– Toi, censé ? Laisse nous rire, tu es plus du genre foll...

– STOP ! Kevin, prends ta voiture s'il te plaît, question de vie ou de mort, il faut que tu m'emmène de toute urgence au lycée.

– Et qui te sauve encore la vie, c'est bibi.

– Ro, aller arrête de te plaindre, je suis en retard en route.

Je l'attrape par le bras et le fait descendre l'escalier à toute vitesse.

– J'ai même pas le temps d'enfiler un jean et un haut non ?

– Trop tard, fallait y penser avant.

On entend d'un coup un troupeau d'éléphant descendre les escaliers. Ah ba non, c'est Steph, une jean et un t-shirt à Kevin dans les bras.

– Tila, je t'aime bien, mais il est or de question qu'il t'accompagne à ton bahut à moitié nu. Toi tu m'enfile ça, en quatrième vitesse.  

Vue le ton que ma meilleur amie vient d'employer et le regard qu'elle nous lance à chacun d'entre nous, je suis contrainte de lâcher Kevin. Ce dernier déglutit, en attrapant les vêtement qu'elle lui tend. Entre nous, soyons claire. Steph et Kevin. Kevin et Steph. Depuis toujours, c'est une évidence. Bien entendue, les seules à ne pas l'avoir encore remarquer, se sont bien sûre les principaux concerné. Ils m'exaspère ces deux là. Faut tous leurs montrer.

– Kev' dépêche.

Ma montre affiche maintenant 7h54. Je n'y serais jamais dans les temps. Il attrape ses clefs, qu'il avait posé sur le meuble de l'entrée hier et nous embarquons dans sa voiture. Il démarre sans plus attendre, direction le lycée.  

***

J'arrive enfin devant ce dernier. Les grilles sont sur le point de se fermer. Je détache ma ceinture, et m'apprête à ouvrir ma portière, lorsque je suis violemment retenu. Le visage joueur que Kevin arborait jusqu'à présent a été remplacé par un visage reflétant aucune expression. J'arrive seulement à lire du sérieux dans son regard. Ok, on ne joue plus.

– Qu'est-ce que... ?

– Promet moi de faire attention à toi Tila, au moindre problème tu m'appelle.

– Je pense que ça devrait aller, je vais juste au lycée, que veux-tu qu'il m'arrive ?

– Tila, promet-le moi.

– Ok je te le promet.

Je lui fait un bisou sur la joue gauche et quitte la voiture. Je cour ensuite vers les grilles. Je passe in-extrémiste entre ces dernière. En saluant le gardien, je remarque que la voiture est toujours posé le long du trottoir. Mais qu'est ce qu'il attend au jutes ? Ce n'est seulement une fois avoir mit les deux pieds dans le bâtiment scolaire que je voie la voiture démarré et repartir en direction de chez moi.

Il est vraiment bizarre quand il s'y met. Un peu comme toi ?  C'est pas faux.  Perdu dans mes pensée, je ne remarque pas le torse de la personne, que je me percute bien entendu de plain fouet. Ma tête dirigé vers le bas, j'aperçois une paire de chaussure noir, vernie. Et merd...

– Mademoiselle Hunder.  

– Monsieur le principal. 

Je déglutis difficilement , pourquoi ça doit toujours m'arriver à moi

 Il me semble que vous êtes belle et bien en retard mademoiselle.  Et à en juger par l'heure que m'indique ma montre, vous avez 3min de retard. 

– Monsieur, si vous me permettez d'aller en cours maintenant  je n'aurais presque pas de retard, du moins, moins que si vous me retenez à discuter. 

– Vous pouvez en plus rajouter insolence, aux raisons pour lesquels vous serez coller deux heures, samedi matin, dès huit heures. 

 Monsieur, s'il vous ... 

Je suis coupé par des bruits de pas, arrivant derrière moi. Lorsque ce chère directeur voie la personne en question, il ne me prête plus aucune attention et se dirige vers la personne en question. Il s'agit d'un homme âgé, je dirait environ 60 ans. Ses cheveux sont noir ébènes. Une barbe naissante recouvre ses joues, son menton et quelque peu son coup. Il porte un jean noir, un haut blanc et une veste en cuir noir. En somme un style tout à fait banal. Alors pourquoi cet inconnue retient tant mon intention ? Est-ce le côté mystérieux qu'il dégage, crée par de lourde lunettes de soleil posé sur son nez ? Par sa carrure imposante ? Ou encore le fait que malgré ses grosses lunettes noirs, je sais qu'il me fixe ?

Je me force a tourner le regard dans une autres direction. Cet homme ne m'inspire rien qui vaille. Alors plus loin je serais de lui, et mieux je me porterais. De plus, cet inconnu auras au moins eu l'amabilité de me débarrasser du directeur. Je commence à marcher vers ma salle de cours. A peine ai-je fait deux pas qu'une voie devenu trop familière a mon goût m'interpelle.

– N'oubliez pas mademoiselle, samedi huit heures, ici même.

Je souffle bruyamment. Je croise une dernière fois le visage de l'homme, qui présentement, me sourit. Un sourire dont je me serait bien passé. Le dos maintenant tourné vers eux, je sent leur regard sur moi, et plus particulièrement son regard sur moi. Devrais-je prévenir Kevin ? Non arrête Tila, tu te fait des films, va en cours, tu es déjà suffisamment en retard.  

Le Cri Du Loup Guidée par l'instinct Appelée par son avenir [ En Réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant