Chapitre 2

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Je suis à présent devant le bâtiment administratif. Il est vrai que je n'étais pas loin, pas loin du tout même. Je me sent un peu bête de ne pas m'en être rendu conte plus tôt, cela m'aurais éviter de paraître ridicule devant ces personnes. Bonne impression de rentrée...

Depuis quand tu veux faire bonne impression ? Et puis je te rassure le ridicule ne tue pas.

Je me présente au secrétariat. La femme me tend mon emploie du temps, un plan des locaux, et toute la paperasse que mes parents devront remplir pour demain. C'est cela que j'adore dans les rentrée. Les parents nous envoient à l'école, nous faisant quitter les vacances, mais le bon côté des choses, c'est qu'inconsciemment ils savent que le soir venu, un tas de papier les attends. Et là c'est la panique, « où ai-je bien pu mettre se papier ? » et diverses questions encore qui vont susciter toute mon attention. Je souris à la femme et commence à partir lorsqu'un homme aux cheveux poivre-sel, les yeux bleu et en costume m'interpelle. Nul doute, il s'agit bien là du directeur.

– Bonjour mademoiselle Hunder, je ne sais pas si je dois être ravie de vous compter parmi nous ou tous l'inverse. Sachez toute fois, qu'ici les règles sont les même que partout ailleurs. Interdiction de fumer dans l'enceinte de l'établissement, interdiction de boire et j'en passe. Mais surtout mademoiselle, je tiens à vous mettre au courent que j'ai pris la responsabilité de vous accepter dans cet établissement, malgré les circonstance de votre venu parmi nous, je me suis engagé là où même les meilleurs établissement ne le voulait pas. Alors je ne vous lâcherez pas d'un pouce, la moindre absence, le moindre retard, le moindre comportement ou la moindre parole déplacé, ça ne seras pas l'expulsion mais belle et bien des travaux d'intérêt généraux, ici nous savons faire avec des personnes de votre genre. Je ne vous retiens pas plus longtemps, votre cours d'anglais commence dans très exactement, il regarde sa montre, deux minutes, salle D105. Bonne journée.

Je suis sans voix. Il arrive et repart aussi rapidement. Cet homme ne respire pas, se n'est pas possible autrement. Je n'ai même pas pu en placer une, ne serait-ce que lui dire « bonjour ». Quel malpolis je fais. En même temps, à quoi bon faire des efforts ? Malgré les travaux d'intêret généraux, je sais très bien que je repousse l'inévitable, et que dès qu'une de mes crise se manifesteras, il reviendras sur sa décision. Pas d'expulsion dit-il ? On en reparleras.

Maintenant il me reste a trouver la salle D... 105. Comme il me l'a agréablement fait remarquer il ne me reste en effet que deux minutes. Un peu moins a présent. Je souffle et regarde avec attention le plan entre mes mains. Déjà que ce bâtiment est énorme, en plus il faut que je me rende en cours d'anglais. La joie... Bon d'après le plan, il faut que je trouve les bâtiments roses puis que je monte un escalier et ensuite la deuxième porte à... gauche. Ce n'est pas un Lycée, c'est un labyrinthe. Cela ne m'étonnerais même pas que je retrouve dans un coin, par pure hasard, le corps d'un élève déséché.

Tila, tu es glauque.

Après avoir passé une séries de bâtiments de différentes couleurs, bleu, jaune, rouge, me voilà enfin au milieu de bâtiments rose. Sans blague, ils se sont cru à un carnaval avec toute ces couleurs ? J'aperçois l'escalier et bientôt la porte. On ne peu pas rater le numéro de la salle écrit en gros et noir sur fond rose, encore. Je vais faire une overdose de rose avant même la fin de la journée. Je frappe deux coups secs, et j'entends un entré.

– Bonjour, dis-je en toute simplicité, je suis...

– Je sais qui vous êtes, et pourquoi vous êtes là mademoiselle Hunder. 

Elle ne va quand même pas déblatérer de cela devant toute la classe ?

– Sachez que le moindre écart de conduite seras très sévèrement sanctionné pas mes soins. Est-ce clair ?

Le Cri Du Loup Guidée par l'instinct Appelée par son avenir [ En Réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant