Violence

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Attention, ce chapitre comporte beaucoup de scène de violence. Vous êtes prévenus. Bonne lecture.


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Restant sur ses gardes, et brandissant son livre, comme si elle pouvait s'en servir comme arme, elle siffla, d'une voix menaçante :

— Comment êtes-vous rentré chez moi ?

Le visiteur eut un rire amusé, et il s'avança vers elle, si proche qu'elle fit un pas en arrière, mal à l'aise.

— Voyons, Marinette, tu avais laissé la fenêtre de ta salle de bain ouverte ... N'importe qui aurait pu rentrer chez toi.

Marinette serra les lèvres, sentant son ventre se tordre sous la tension. C'est vrai que l'idée de s'échapper par la grande fenêtre de la salle de bain n'était pas vraiment lumineuse. Si elle l'avait su, elle aurait cherché un autre moyen de se transformer sans être vue par Adri-... Adrien ! Où était-il d'ailleurs ? Elle regarda précipitamment autour d'elle, confuse, sentant son cœur s'emballer. Il n'était nulle part ... Et si son invité s'était chargé d'Adrien ? Elle sentit soudain la culpabilité l'envahir. Elle n'aurait jamais dû le laisser seul.

Lentement, elle tourna la tête vers lui, lui adressant le regard le plus noir qu'elle pouvait faire. Elle s'apprêtait à demander des nouvelles de son amant, mais l'expression de son hôte indésirable empêcha tous mots de sortir de sa gorge. Avec un petit sourire, il s'était encore rapproché, et avait saisit le visage de la couturière entre ses doigts, plongeant son regard dans le sien.

— Heureusement, personne de malsain n'est rentré chez toi, non ?

Avec une grimace de dégoût, elle dégagea son visage et esquiva son regard. Elle recula de quelques pas, tout en serrant son bouquin contre sa poitrine, comme si ces vulgaires feuilles allaient l'aider à chasser son visiteur.

— Ne me touchez pas, murmura-t-elle sèchement.

Il éclata d'un rire froid, qui glaça le sang de la jeune femme.

— Pourquoi tant de froideur, milady. J'ai un marché à faire avec toi.

Elle croisa les bras, méfiante, tandis qu'il sortait deux objets de sa poche. L'un d'eux était un de magazine où on voyait Marinette dans les bras d'Adrien, l'autre était une sorte de boule en verre, remplie d'une sorte de fumée opaque. Marinette se mordit la lèvre en regardant le magazine, essayant de lire en biais le titre écrit en gros sur la couverture.

— Tu vas gentiment me donner ton Miraculous, ricana-t-il.

Ce fut au tout de la créatrice d'éclater de rire, et dans un geste provoquant, elle mit les mains sur ses hanches, lui lançant un regard enflammé.

— Pourquoi je ferais ça ? Tu ne me manipuleras pas si facilement.

— Vraiment ? Je te laisse le bénéfice du doute, dans ce cas.

Son regard s'illumina, et d'un geste de main, il alluma sa boule de cristal, lui livrant une sorte de '' vision '' d'une personne que Marinette reconnut immédiatement.

— Chat Noir ! Qu'est ce qu'il lui ait arrivé ? Que lui as-tu fait ?!

Celui-ci était enfermé dans une cage, assis contre un mur de béton, ses yeux brillants tournés vers le vide. Il semblait différent, un peu perdu, comateux. Son costume, habituellement noir comme la nuit, était désormais d'une blanc candide, contrastant avec la noirceur qui semblait émaner de lui.

Mascarade - MIRACULOUS LADYBUG (FINIE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant