Pendant quelques minutes, on se regarde droit dans les yeux. Je vois qu'il est en colère contre moi, mais qu'est ce que je peux lui dire? Lui faire part de ce que j'ai appris serait le mettre en danger. Si seulement il était comme moi... En voyant qu'il n'allait pas entamer la conversation, je me lance.
- Je suis vraiment désoler de ne pas t'avoir rappeler ... , je lui dit vraiment mal alaise.
Il ne me répond pas. Il est là, planter devant moi à me regarder avec dégoût. Puis, après quelques secondes, il tente enfin de prendre la parole.
- Tu aurais pu au moins m'envoyer un message en me disant que tu allais bien...
- Je t'en ai envoyer un! Je lui réponds sûr de moi.
- Ah oui pardon! Eh bah alors excuse moi dans ce cas! Excuse moi de m'inquiéter pour toi parce que ton message n'était pas clair. la prochaine fois soit un peu plus explicite, dit-il, limite en me criant dessus.
Je ne réponds pas à son attaque. Renchérir serait une mauvaise idée. Ils nous arrives d'avoir des complications dans notre amitié, mais jamais il ne m'a parlé avec cette intonation là. Je le voit partir, faire les cent pas. Je le connais, il essaye de se résonner et de trouver des explications à ses questions. Mais malheureusement, je le sais, rien ne pourras l'aider. Peu à peu il se calme, il revient vers moi.
- Je suis désoler de t'avoir parler comme ça. Me dit-il. C'est juste que je m'inquiète énormément quand je ne sais pas ce que tu fait, ni où tu es, ni avec qui tu es.
- Je ne t'en veux pas, je comprends. le problème c'est qu'il met impossible de t'expliquer certaines choses. C'est pas que je ne veux pas, mais c'est pour le bien de ma famille.
Je marque une courte pause et reprends.
- D'ailleurs...
- "D'ailleurs" quoi? Me demande t-il inquiet.
- C'est juste que... par rapport à ça... Je doit partir...
- Comment ça ?
- Je doit ... rejoindre ma tante. Elle est terriblement malade et je doit rester à côté d'elle. Je réponds maladroitement.
- Combien de temps? Me demande -t-il froidement.
- Je ne sais pas trop encore, mais je pense que ma mère et moi allons louer un appartement à côté de chez elle pendant un an.
- Un an ?! Elle a vraiment besoin de vous pendant un an ?
- Elle est vraiment malade et risque sûrement de ne pas vivre plus longtemps... J'ai envie qu'elle passe sa dernière année en notre compagnie.
- Mais tu reviendras ?
- Oui mais plus tard...
- On pourra s'appeler ?
- Je ne sais pas, je ne capte pas trop là-bas...
Il ne répond pas. Bien sûr l'histoire de ma tante est fausse, je ne l'ai pas vu depuis des années, mais il fallait bien que j'invente quelque chose. Sa me fends le cœur de lui mentir comme ça. Je m'en veux énormément, mais je n'y peux rien. Ce n'est pas moi qui décide de ce que je peux dire ou non. Cette conversation de courtes phrases question-réponse me met vraiment mal alaise, je ne sais plus où me mettre.
- Je suis désoler de mettre fin à notre discussion, mais je pars ce soir et par conséquence, je doit préparer mes affaires.
- Ah... OK. Je... je ne vais pas te déranger plus longtemps alors, me répond t-il.
Je me tourne vers la porte d'entrer pour rejoindre ma mère. Au même moment, j'entends Samuel qui prononce mon prénom. Je me retourne donc en sa direction.
- Maya! Je ne peux pas te laisser partir pendant un an sans te dire ce que je ressens pour toi.
- Mais de quoi parles-tu? je lui dit en l'interrompant.
- Je ne me suis jamais rendu à la raison, je me disais toujours que c'était faux, que nous deux, on était juste amis. Mais je crois bien que peu à peu, je m'attache à toi. Je ne sais même pas comment je vais faire pendant un an sans te voir.
- Ça va être dure pour moi aussi tu sais...
- Je m'en doute, mais sûrement pas de la même façon que pour moi. Je sais que tu ne ressens pas les même sentiments que j'éprouve pour toi.
- Pourquoi tu me dit ça ?
- Parce que je suis amoureux de toi Maya Lawester.
Un blanc s'introduit entre nous deux, puis, il continu son discours.
- Je sais que tu ne m'aime pas comme moi je t'aime, et j'espère qu'un jour tu trouveras cette personne pour laquelle ton cœur va battre à la chamade, pour laquelle tu ne trouveras plus le sommeil, pour laquelle tu t'inquiéteras tout le temps. Je sais que ce jour arrivera pour toi, mais plus tard. Je ne t'en veux pas de ne pas m'aimer car, on ne contrôle pas ses sentiments.
- Justement si! Je m'en veux parce que c'est de ma faute si on c'est autant rapprocher. C'est de ma faute si j'ai fait des choses qui t'on fait chavirer. Et je m'inquiète pour toi, je lui dit navrée.
- Mais ne t'inquiète pas pour moi. Je vais m'en sortir, ce n'est pas une maladie tu sais. Je vais juste me remettre les idées en place et tout rentrera dans l'ordre. Ça ne changera rien entre nous. Et puis, de te l'avoir dit me libère à un point que tu n'imagine même pas. Cela fait plusieurs mois que je me renferme sur moi-même en ne pensant qu'à toi, et à force ça devenait contraignant. Certes, le fait que tu partes, m'agace, mais je ne peux rien faire de toute façon. Je ne peux pas t'obliger à rester donc je vais attendre impatiemment que tu reviennes.
- J'essayerais de revenir pendant des vacances, ou tout du moins d'essayer de t'appeler.
- Allez pars! sinon tu vas être en retard.
Je l'enlace pour lui dire au revoir, il me rend mon étreinte. On se fait un dernier sourire et je pars en direction de la maison. Je ne me suis pas retourner par peur de me mettre à pleurer. Je me dépêche donc d'aller dans ma chambre et de commencer à remplir ma valise. Ma mère vient se poser sur mon lit.
- Je sais que c'est dure ... dit-elle en essuyant une larme qui glissait sur ma joue. On va trouver un moyen pour que tu arrive à le voir. Je demanderais à Guilteray de te laisser revenir ici pendant une journée.
- Une journée? Parce que tu penses que c'est assez une journée?... Le revoir me feras plus de mal qu'autre chose. Je préfère que cette année reste secrète, qu'il ne sache rien. Et je veux par dessus tout que cette année se passe vite pour enfin reprendre ma vie d'adolescente normale!
Sur ces mots, elle part de ma chambre. Arriver à la porte, elle s'arrête et se retourne vers moi.
- Juste au passage, on part dans cinq minutes.
Et elle part. Je fini donc de faire ma valise dans la tristesse et l'anéantissement. Je la rejoins quelques minutes après dans le salon. Elle était assise devant le grand miroir qui était posé à côté du canapé.
- Oui maman tu es belle, mais tu sais, ça ne sert à rien de te faire une beauté pour monter dans un train, je lui dit avec une pointe d'humour dans ma voix.
- Tu as bien l'humour de ton père toi! Je ne me suis pas poser devant ce miroir juste pour m'admirer, mais pour accéder au passage des anciens.
- Et comment comptes-tu faire avec un miroir ? Je lui dit curieuse.
- Tu vas voir.
Je la regarde avec un air interrogateur. Puis, mes yeux s'écarquillent de plus en plus. Elle était en train de faire des gestes étrange avec ses mains. Peu à peu, le miroir se liquéfie, et laisse place à une substance fluide. je décroche mon regard du "miroir" pour les tournés vers ma mère. Elle me regardais en souriant.
- Alors, tu y vas ou j'y vais en première?
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PROMISE
FantasyElle commence sa journée comme toutes les autres, mais celle-ci va être bouleversée. Maya est une jeune fille de 16 ans, lassée de sa vie. Elle souffre d'un manque affectif. En effet, elle ne connaît pas son père et sa mère est toujours de garde à...