~ Chapitre 17 : Le combat du souvenir ~

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- Pourquoi êtes-vous ici? C'est une maison réservée et privée. Vous n'avez en aucun cas l'autorisation de venir déranger ce cour! riposta le professeur d'un ton grave.

Ce fameux Jonah répondit après quelques temps de ricanement.

- Ou-la, calmez-vous monsieur! On m'a dit de venir ici, je n'étais pas du tout au courant que c'était un endroit "top secret", répliqua t-il en mimant les guillemets avec ses doigts.

A peine eu t-il fini sa phrase que Mr Folirio continua son interrogation.

- Qui vous a dit cela ?

- J'ai oublié son nom, mais il était très vieux avec des cheveux blanc, un mec plutôt sympa.

Suite à cette description mal formée, la colère me pris et je ne pu la contenir. Comment osait-il parler de Monsieur Guilteray de cette façon!

- Mais pour qui vous vous prenez ? Vous n'avez pas honte de dire ce genre de chose?!

Il se tourna vers moi et me dévisagea de la tête aux pieds. Il devint surpris par mon apparition, comme s'il n'avait pas fait encore attention à Théophile et à moi-même depuis son arrivé tumultueuse. Après son inspection, il se retourna vers le professeur.

- Vous n'allez quand même pas me dire que cet espace est réservé pour une simple fille? fini t-il par dire d'un ton âcre.

- Comment ça "une simple fille" ?! me suis-je emportée dans l'espace sombre.

Le rouge commençait à me monter aux joues. Mon souffle était saccadé. Jamais de ma vie je n'avais vu une personne d'aussi atroce. C'est une honte de voir les filles comme des moins que rien. Jamais je n'admettrais qu'on nous mettes au rang de "plantes vertes".

Me voyant perdre les pédales, Mr Folirio se mit entre ce grossier personnage et moi pour essayer de faire baisser la tension dans l'étouffante pièce.

- Allons, STOP! Puisque vous m'avez l'air d'être un jeune homme débordant d'énergie, nous allons faire une activité qui risque fortement de vous plaire, d'un signe de la main il indiqua à ce garçon immature de ce poster en face de lui. Maintenant nous allons voir ce dont vous êtes capable de faire avec le feu. Vous avez de la puissance dans vos paroles, mettez-en autant dans vos pouvoirs. Mettez-vous en garde! Richnei to skodtadi !

Une fumée noir opaque apparût des mains du professeur et traversa la pièce pour plaquer le garçon désemparé contre le sol avec une telle puissance qu'aucune personne n'aurait pût riposter à cette attaque. Le garçon rouvrir doucement les yeux et se frotta le haut du crâne. Le professeur s'avança doucement et lui tendit la main pour l'aider à se remettre sur pieds. Un fois debout, il lui dit d'un ton sec et cassant.

- La prochaine fois que vous faite ce type de remarque déplacé, je met plus de puissance dans mon attaque et je vous laisse vous relevez par vous même avec le peux de force qui vous restera.

- Vous n'avez pas le droit de faire ce genre de chose, c'est interdit de maltraiter les élèves! se défendit le garçon encore sous le choc.

- C'est peut-être interdit sur la terre des humains, mais ici vous êtes dans un autre monde et malheureusement pour vous, vous n'avez que quelques temps pour vous habitués aux nouvelles règles, rétorqua t-il tout en fixant dans les yeux ce jeune irrespectueux, puis il se retourna et continua. Allons, fini les bavardages en tout genre, vous êtes ici pour travailler et apprendre. Cela tombe extrêmement bien que vous soyez deux, nous pouvons donc commencer ce cour par un petit duel. Allez en place! Maya mettez-vous ici! et vous par là! A mon signal vous attaquerez en prononçant la première formule correcte qui vous vient à l'esprit.

- Mais professeur, comment voulez-vous... me plaignis-je.

- Attention! poursuivit-il.

- Vous nous avez encore rien dit sur la magie, essaya de dire Jonah en remettant ses cheveux en place.

- Prêt? persista t-il. A vos formules!

Prise de panique, ma tête refusa de m'aider à trouver une solution. Je n'avais toujours pas appris de formule magique. Chaque leçon que j'ai eu était sur la recherche du pouvoir en soi-même et non grâce à des formules conventionnels. Après tout, peut être que le feu peut fonctionner de la même manière que les autres pouvoirs. Je ferma les yeux et me concentra sur mon souffle pour tenter de décontracter mes muscles et aider la puissance et la magie à parcourir mon corps. Petit à petit, la chaleur naissante dans mes pieds remonta tout le long de mon corps. Des frissons parcoururent mon échine. La vision de flamme grandissait peu à peu. J'ouvris les yeux. Je savais que c'était le bon moment de desserrer mes poings et de laisser le feu envahir la salle. Un par un mes doigts s'ouvrèrent et ...

- Nychta tis flogas !! cria mon adversaire avec une puissance bien loin de celle du professeur mais toute aussi forte.

De ses mains jaillirent une lumière orange, constellée d'éclat blanc. Cette lumière aveuglante me fit fermer les yeux et me déconcentra de mon attaque. Le flot m'envoya à quelques mètres de ma place initiale. Ma vision se troubla.

Je me releva petit à petit, mes yeux me brûlèrent et ma gorge était tellement sèche à un tel point que rien d'y penser elle me piquait. Je me retrouva bien loin de la salle obscure où se déroulait le combat. Au contraire, l'espace était clair et je pouvais enfin respirer à plein poumon. Je m'avança vers une cabane au loin. Au fur et à mesure que je m'approchais, j'apercevais un trou d'eau, qui se transforma en un immense lac. Asséchée de tout côté, je me suis mise à courir vers cette eau du bonheur et à y plonger la tête en première. Jamais je n'avais était si heureuse de me retrouver dans l'eau. Cette chose si simple qui est essentielle à notre vie. Mais une chose me frappa bien après m'être réhydraté dans cette eau limpide. Une musique enchanta mes oreilles, une mélodie douce et indéfinissable. Du violon? Du piano? De la flûte? Un mélange de tous ses instruments parfaitement accordé entre eux qui donne une symphonie enivrante. Plus je m'approchais du fond du lac, plus la musique devenait forte et des paroles apparurent d'une voix douce, comme chantée par des sirènes.

- " c'est au-delà des mers, que tu retrouvera ton père, caché, derrière le reflet de la vérité."

Ces paroles étaient abstraites pour moi. Rien ne me paraissais logique dans cette phrase. Lorsque je remonta à la surface pour reprendre mon souffle, une chose étrange m'attrapa la cheville et me repoussa dans les ténèbres du lac. J'essaya de me débattre comme je pus, mais en vain. Je ne voyais plus rien, tous mes sens étaient sans efficacités. Ma respiration se faisait de plus en plus lente voir inexistante par moment. Simultanément, j'entendis des hommes discuter autour de moi. Mais aucuns de leurs mots ne me venais clairement. Je n'entendis qu'un lointain brouhaha.

Soudain, je sentis alors mon corps se contracter sous l'effet d'un liquide glacée. Je crus que j'allais m'étouffé. Je pris petit à petit connaissance. Autour de moi je reconnus Théophile, qui avait l'air d'être très inquiet. Quand je me retourna, j'aperçus le professeur et le garçon sans intérêt tenant un seau vide dans ses mains. Bien sûr j'aurais dût m'en douter que l'idée de me jeter de l'eau de ne venait pas de Théophile ou même de monsieur Folirio. Ce petit ingrat va vite savoir comment je m'appelle!

Pourtant en le fixant dans les yeux de la manière la plus méchante que je pouvais, je voyais en lui de l'inquiétude et de la peur. Deux expressions qui ne sont pas les plus flagrantes dans son comportement. Ça en devenais presque attendrissant...

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 26, 2016 ⏰

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