~ Chapitre 15 : Le danger en prédiction ~

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Je me réveille tout doucement. Pour la première fois depuis une semaine, j'ai enfin eu un sommeil réparateur. Je suis en pleine forme, je ne sais pas si ça a voir avec le fait que j'ai enfin eu des réponses à mes questions et que je sais dorénavant  qui est mon père. Je me lève, me prépare et rejoins ma mère dans la cuisine.

- Merci! je lui dit tout en lui faisant un câlin.

- Merci pour quoi ? me demande t-elle surprise tout en repoussant légèrement mon étreinte.

- Pour tout ce que tu m'as dis. J'avais besoin de réponses et même si parfois je t'ai parlé de façon impétueuse, d'ailleurs je m'en excuse, tu as su me raisonné et me dire la vérité.

- Je ne t'en veux pas. C'est de ma faute si tu m'as parlé comme ça. Tu aurais dû savoir tout ça il y a bien longtemps. J'espère juste que tu ne m'en veux pas de ne pas te l'avoir dit plus tôt, me dit-elle confuse.

- Je ne t'en voudrais jamais, tu es ma mère!

Dans un instant d'amour et de libération, nous nous enlaçons. Elle me chuchote à l'oreille ces quelques mots qui font de l'amour sa signification : Je t'aime. Je lui réponds de la même façon en ayant une larme qui coule le long de ma joue et tombe dans sa chevelure soyeuse. Ses cheveux: long, ondulés, d'un roux passé par le temps mais qui reste magnifique avec son odeur de diverse fleurs entremêlées, me replonge dans mes souvenirs joyeux d'enfant. Nous nous détachons et regardons l'heure sur l'horloge du salon. C'était déjà l'heure pour moi de partir assister à mes cours. Au même moment, Théophile frappe à la porte. Je pars lui ouvrir. 

- Vous avez vu? Cette fois j'ai fais la technique des humains! me fait-il remarquer fière de lui.

- Nous ne sommes plus chez les humains ici, donc faite comme vous avez envie, je lui dit tout en rigolant de son geste, qui pourrai paraître banal chez les humains mais qui est extrêmement amusant ici.

- Allez partons, vous avez cours de maîtrise de la terre avec le professeur Téros, me préviens t-il avant de commencer à marcher.

Nous allons de ce pas en direction de l'école.  Sur le chemin, il me fait remarquer que j'ai changé et que j'oubli de plus en plus la terre des humains. À cela, je réponds que je n'oublie pas d'où je viens mais qu'il y a des priorités dans la vie, et que ma priorité aujourd'hui est de retrouvé mon père dans ce monde de magie. Arriver, nous rentrons toujours dans le même bâtiment qui se trouve au sous-sol. Cette fois je ne passe pas par la case "habillage" puisque j'ai pris tout ce que j'avais besoin hier. Nous nous dirigeons vers un vaste espace de verdure qui donne l'impression de se trouver à la lumière naturelle, alors que nous sommes toujours enterrés sous terre. Le professeur Téros nous accueilles avec un tour de magie très époustouflant. Il faisait naître du sol toute une forêt amazonienne, c'était magnifique.

- Bienvenue dans mon havre de paix, nous dit-il avec une voix douce et angélique. Puis, il se tourne vers moi. Je suis tout excité de vous rencontrer. Puis-je vous baiser la mains?

Je regarde Théophile qui était encore à mes côté. À mon regard, il a dû savoir que j'étais mal à l'aise. Aucun professeur ne m'a encore fait la bise sur la main, ni même fait la bise tout simplement. Il y a de quoi être rouge écarlate. Théophile ricane dans son coin pour se moquer de moi. Je tant ma main vers le professeur – qui était devant moi à attendre le dos courber comme si il venait de la renaissance – pour que Théophile arrête de rire tout seul. Je crois que je ne m'habituerais jamais à certains procédés. Le professeur Téros pose tendrement ses lèvres sur ma main puis les retirent aussitôt.

- Nous allons entamer le cour en discutant de plantes. Je sais que ce n'est sûrement pas ce qu'il vous intéresse le plus mais il est obligatoire de passer par cette étape. Je vais vous parler de la biodiversité des plantes ainsi que de leurs façon de survivre à travers notre univers plein de magie. Nous devons faire extrêmement attention – nous, maîtres de l'élément Terre – car si nous faisons un geste mal placer ou un sort mal maîtriser, nous allons tout droit vers la fin de notre existence...me prévient-il avec un air triste et en faisant semblant de renifler, et d'un coup, reprend son sourire. Mais bien sûr, cela n'est jamais arrivé, continu t-il en rigolant.

PROMISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant