Chapitre 8 : La foire aux questions
Il faisait nuit, il le voyait par une fenêtre poussiéreuse à sa gauche. A sa droite étaient entreposés des dizaines de boîtes en bois. Il était attaché, les mains attachés aux accoudoirs de la chaise et les pieds attachés entre eux, chacun par une sorte de cordelette noire.
Il leva la tête et découvrit trois chaises, aux pieds d'une, un seau rempli d'eau, glacés il suppose, servant certainement à le réveiller s'il ne le faisait pas de lui-même.Il tenta d'abord de faire glisser ses mains entre la cordelette et l'accoudoir mais en vain, il tenta de se détacher en bougeant, on aurait dit un immense vers de terre, mais toujours rien. Soudain, il entendit une vibration de portable, son portable. Il le chercha du regard et fini par comprendre qu'il était sur le bureau en fer, à l'autre bout de la pièce, derrière les chaises.
Il se mit à réfléchir à comment il pourrait l'atteindre.Il réfléchit pendant de longues minutes avant de se rendre compte que cela était purement impossible et, voyant que personne ne daigner se montrer, se mit à rêvasser, compter les dalles sur le sol,... Jusqu'à ce qu'un bruit venant de la porte en face de lui le coupe de son activité, ma fois passionnante, pour fixer la porte.
Trois homme entrèrent:
Celui de gauche était grand, gros, armé un pistolet et portait une ceinture autour de la balle sur laquelle étaient accrochés ce qui devaient être ses munitions.
Celui du centre était aussi grand, maigre, il portait des lunettes et n'avait aucune arme, rien qu'un block note avec un stylo. Sûrement qu'il allait passer un interrogatoire .
Celui de gauche quant à lui était moyen, ni grand ni petit, de corpulence moyenne et tenait dans la main un plateau sur lequel reposé une seringue ainsi que de nombreux produits. Il sentait qu'il allait passer un sal quart d'heure.
Ils étaient tous habillés de noirs, avec une cagoule qui devait être dur à porter avec la chaleur étouffante de ce hangar .Ils se placèrent sur les chaises raccord à leur ordre d'arrivé. L'un deux regarda Mr. Forester, sourit avant de prendre le seau d'eau pour le poser sur une table non loin de leur prisonnier.
Après un grand moment de silence à se fusiller du regard Jean prit la parole :
Belle journée n'est-ce pas ? Dit-il avec la voix aussi aiguë qu'il pouvait. C'est une belle journée pour être attaché à une chaise. Vous voulez essayer ?
Son auditoire lâcha quelques rires soufflés avant que celui du centre ne s'avance, les coudes sur les genoux pour reprendre :
On ne te veut pas de noises, on veut juste te poser quelques questions. Alors ...
Parce qu'on se tutoie maintenant ?! Lui cracha t-il après lui avoir coupé la parole. On n'a pas gardé les moutons ensemble donc veuillez avoir un minimum de respect envers moi et j'en aurez à votre égard.
Que savez - vous de la fille ? continua son ravisseur du centre sans avoir changer de ton.
Bah d'abord ... C'est une fille ... Et ensuite ...Il n'eut même pas le temps de finir ça phrase que le grand couteau de gauche lui avait balancé un coup de pied dans le genoux qui lui coupa la respiration et le fit grincer des dents et serrer la mâchoire. Il les haïssait déjà, mais maintenant il voulait les tuer.
Son genou le lançait et il entendait Monsieur Muscle et Le Centre rire ensemble, Le Doc quant à lui n'avait même pas changer l'expression de son visage.
Il reprit, la rage au ventre :
Espèce de sale ...
Ce fut une mauvaise idée car Monsieur Muscle, voyant la suite de la phrase, le re-frappa de plus bel au même endroit. Arrachant au passage un cri de douleur de la part de leur prisonnier.
Il comprenait qu'il allait devoir se contenir, ce qui, le connaissant, n'allait pas être une mince affaire.
Il reprit cette fois plus calmement :
Vous pouvez répéter la question ? Dit-il en ravalant toute sa fierté ainsi que son amour propre.
Quelles informations détenez vous à propos de la fille ?
Rien. Un mouvement du côté gauche de son champs de vision lui indiqué la préparation d'un autre coup de Monsieur Muscle et il se hâta de reprendre. Nous n'avons échangé que quelques lettres et elle semblait méfiante.
Méfiante dites-vous . Pourrais-je savoir de quoi parlaient ces fameuse lettres ?
Je ne me rappelle plus bien mais elle m'a dit qu'elle avait perdu sa famille, elle ne cessait de me dire qu'elle allait bien puis elle m'a dit que des gens la traquaient et qu'ils avaient fini par la rattraper et qu'il fallait que je fuis.
Pourquoi ne pas l'avoir fait ?
Vous m'avez trouvé où déjà ? Il le dit avec tellement d'insolence qu'il jeta un regard à Monsieur Muscle pour vérifier s'il n'allait pas avoir à supporter un nouveau coup de pied.
Bien-sûr ! Suis-je bête ! Bon, maintenant que nous avons entendu votre parole sous la pression d'une menace physique, petit coup de tête vers monsieur Muscle, j'aimerai la tester sous la pression d'une drogue. Connaissez-vous le sérum de vérié ?Son coeur battait la chamade il n'avait entendu parler de cette drogue que dans de vieilles séries policières, ou plus récemment dans Divergente, mais il ne l'avait jamais vu en vrai et douter même de son existence .
Le Doc reagissa soudain, alors qu'il n'avait pas bouger d'un centimètre depuis le début de la séance. Il sorti des gants en plastique blanc, pris une aiguille ainsi d'un produit et l'en remplit d'une certaine dose .
Pendant ce temps là, Monsieur Muscle s'était levé et commençait à remonter la manche du bras droit de Jean qui tenta tant bien que mal de résister.
Le Doc s'approcha, une aiguille pleine d'un produit jaunâtre, alors que Monsieur Muscle lui tourné le poignet pour que c'est veine soit du bon côté. Forester se mit soudain à paniquer et chercha une excuse, une issus de secours, mais rien ne lui venait à l'esprit.
Le poignet bloqué et l'aiguille s'approchant, Jean décida de tenter le tout pour le tout :
Bande de sac à merde ! Allez vous faire cuire un oeuf ! Lâchez moi bordel ! Vous allez me le payer cher je vous préviens ! cria-t-il de plus en plus fort mais d'une voix fébrile .
Rester calme. Lui répondit Le Centre. Vous avez l'habitude des liquides qui font tourner la tête. Dites-vous que c'est votre fameux verre de rhum de 22h !
L'aiguille s'enfonça dans sa peau, sa vision de troubla et il entendit le rire malsain de Le Centre. Il cligna des yeux, et parti dans un trou noir ... Une seule pensée le retenait au présent : Ne dis rien sur Wendi !
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Wendi L'enfant Perdu
Misteri / ThrillerBon tout d'abord je tiens a vous dire que cette histoire n'est pas totalement la mienne car je l'ai faite avec ma BFF. Oui cette histoire c'est comme une révélation. J'espère qu'elle vous plaira autant qu'elle m'a plus a moi