Amour ou passion devient: Smatch me Baby

Présentation

Je vis avec Carla ma meilleure amie dans un petit appartement qui appartenait à son oncle. Je suis passionnée de cinéma, de musique, de volley et de danse. Je prépare une Licence de langue pour devenir professeur de français et portugais à l'Etranger.

Cette année, je dois présenter ma candidature à un programme d'échanges international d'étudiants. Mes deux amies Lisa et Carla m'aident à préparer ce concours. J'ai aménagé mon emploi du temps pour pouvoir faire partie de l'équipe de volley de fac, ça va me permettre de me défouler du stress des études.

Aujourd'hui nous avons entrainement comme tous les mercredis après-midi. Depuis Janvier, nous avons un nouvel entraîneur, Tony, 23 ans, étudiant en STAPS, pour les futurs enseignants en sport.

Il est très exigeant depuis trois semaines, il nous fait vivre un enfer en ce moment, les matchs de qualification pour le tournoi inter-universités approchent, il ne nous fait pas de cadeaux.

Alors aujourd'hui je ne sais pas ce qu'il lui arrive. Il est super dur avec moi en particulier, pourtant je fais tout ce que je peux. Je m'en sort plutôt bien, je smatche toutes les balles en marquant des points, je fais gagner mon équipe trois fois d'affiler mais rien ne lui plaît. Je ne sais pas pourquoi. Il m'a fait faire 5 fois le tour du terrain au pas de course. J'ai dû ramasser toutes les balles toute seule et ensuite j'ai dû rester pour désinstaller tous les filets. Je ne sais pas ce qui lui arrive, il doit avoir passer une sale matinée ou mal dormi j'en sais rien.

Quand j'ai fini de ranger le dernier poteau sur le mur, je sens son regard qui m'observe quand je tourne la tête pour regarder je le vois qui détourne la tête et qui se remets à lire et à écrire sur ses feuilles de suivi de match. Il est 19h15, je suis la dernière à être encore au gymnase avec lui.

-Est-ce que tu as encore besoin de moi Tony ? lui dis-je

- Non ! Tu peux y aller. La prochaine fois concentre toi mieux.  ok!?  C'était nul aujourd'hui ! me dit-il sèchement

- ok ! Salut ! lui dis-je en partant sans me retourner.

Putain il est gonflé ce con j'ai bossé comme une dingue aujourd'hui et lui sous entends que je n'ai rien glandé c'est abusé.

Je file dans les vestiaires sans même lui dire au revoir quand j'y arrive j'ouvre mon casier pour récupérer mes affaires et par habitude sort mon portable l'allume et regarde les mails et les SMS.

Rien de spécial j'ai trois mails de profs, un du département qui s'occupe du programme d'échange, un message de Carla :

- Salut "Maria", ne m'attends pas ce soir, je sors avec Seb, bisous à demain ! ;-)

"Maria" je lui en donnerai des "Maria", elle sait que je déteste quand elle me surnomme comme ça. Quand elle utilise le prénom de ma mère ça me gonfle vraiment. La bonne nouvelle c'est que  je vais pouvoir passer une soirée tranquille. Je remets mon téléphone dans mon sac, j'extirpe ma serviette, mon gel douche et mon shampoing et je me déshabille pour filer sous la douche.

A l'intérieur, j'ouvre l'eau chaude et je me jette sous le jet. Que ça fait du bien, c'est relaxant et je commence à repenser à cet entraînement, je revois tous mes enchaînements, les gestes et je réalise que je n'ai rien fait de mal pour qu'il m'a traité de cette manière. Agacée, je fini de prendre ma douche pour me rhabiller et filer à toute vitesse à la bibliothèque. Je me recoiffe devant le miroir. J'attache ma chevelure de lionne en queue de cheval haute. Il va falloir que je retourne me faire une nouvelle coupe. Mes racines brunes commences à être assez voyantes. J'ai envie de changer de tête. Ras le bol des mèches blondes. De plus avec ma crinière vaut mieux arrêter la décoloration. Je me maquille légèrement. Un peu de fond de teint, un peu de blush. Un peu de crayon Kohl noir pour souligner mon regard noir. Un petit coup de parfum . Et c'est partie,  je suis prête pour mes révisions. 

 En quittant le vestiaire je passe devant celui des hommes et je vois une silhouette à l'intérieur machinalement je tourne la tête et je le vois lui. Il me tourne le dos et ne me vois pas. Il est nu, complètement nu, il doit certainement aller prendre sa douche mais quand je regarde mieux, je vois que son corps est ruisselant, oh mon Dieu qu'est-ce qu'il est sexy !

Il a un dos musclé avec un petit tatouage que je distingue à peine la pièce est mal éclairée, ses fesses sont bien rebondies et ses cuisses...

Putain ! Il faut que je dégage ! Je suis une vrai dévergondée ça ne se fait pas de mater quelqu'un dans un vestiaire. Moi j'aurai hurlé si c'était lui qui me matait. Oh et puis merde ! encore un dernier coup d'œil et je file sans faire de bruit comme ça il ne saura pas que je suis là.

Oh My God , j'arrête de respirer. Je n'arrive pas à cesser de regarder, il vient se retourner et me regarde dans les yeux. Mon dieu je me sens toute gêner mais je n'arrive pas à bouger, je reste pétrifier. Il me regarde avec une telle intensité que ça me bouleverse, je sens une chaleur qui me remonte le long de l'échine et qui se loge dans mon bas ventre. Je n'en crois pas mes yeux. Il passe sa main sur sa queue. Mais ce n'est pas vrai ! il se branle, non mais je rêve. Je me dis intérieurement " allez bouge-toi dégage tu n'as rien à foutre ici, casse-toi » mais impossible mon cerveau n'est plus connecter à mes pieds. Je vois son sourire atteindre ses yeux. Le salop, il aime que je le reluque mais ça me gêne. Je baisse les yeux vers le sol et là je vois ses pieds avancer jusqu'aux miens. Bordel qu'est-ce qu'il va faire. Ma conscience me répète de m'enfuir mais rien mes jambes restent sans bouger. Ses Pieds sont presque collés aux miens. Je n'arrive toujours pas à bouger. Je reste tête baisser. La peur et la honte d'avoir été prise sur le fait me tétanise. Il relève mon menton jusqu'à ce que je croise son regard. Il a un sourire coquin. Il ne dit mot. Il relâche mon menton. Saisit la porte. La ferme. Je reste face à une porte bleue pleine de petits mots inscrit par des idiots qui n'avaient certainement rien de plus intéressant à faire auparavant. 

Je tourne le dos à la porte. Me dirige hors du gymnase. Putain je n'y crois pas. Mais qu'est ce qu'il s'est passé? Pourquoi, cette réaction? Seigneur, il m'a vu le reluquer.