My Sport Teacher (L.S) [En réécriture]

12. My sweet escape

Harry's POV :

Louis s'assit sur un des bancs du gymnase alors que j'étais toujours contre ce fichu mur, sentant encore la force avec laquelle il m'y avait collé. J'étais confus. Trop de choses s'étaient passé en si peu de temps.

Après quelques minutes, je me décrochai enfin du mur. Je passai devant mon professeur pour récupérer mes affaires avant de me diriger vers la porte.

« Tu comptes aller où comme ça ? » Demanda-t-il alors que sa voix n'avait toujours pas repris contenance.

« N'importe où, du moment que je ne suis pas près de vous » Dis-je en partant, ne lui laissant pas le temps de répliquer.

C'était vrai. Je ne pouvais plus continuer à faire semblant. Dès que je passais quelques moments avec lui, j'avais d'étranges sentiments et ça commençaient sérieusement à m'effrayer.

C'était la première fois que je n'avais aucun contrôle sur la situation, la première fois que j'étais à côté de la plaque et que je laissais des choses m'échapper. Ça m'agaçait, car je savais que je ne pouvais rien y faire.

Je soufflais un bon coup avant de prendre le chemin que j'empruntais quotidiennement, celui de notre maison, mais cette fois-ci à pieds. Comme mes parents étaient là, je n'avais malheureusement pas la chance de conduire jusqu'à chez nous. Je soupirai. Ça me fera de l'exercice.

*

A mon arrivé, j'ai pu constater que la maison était vide. Mais je savais que ça ne durerai pas pour bien longtemps. Alors je m'étais dépêché de monter dans ma chambre avant de m'y enfermer. Je ne voulais pas qu'on me sermonne. Pas aujourd'hui, pas maintenant.

Comme je m'y attendais, mes parents étaient revenus du lycée après avoir finalement réalisé que je n'y été plus. Ils ne paraissaient pas de très bonne humeur, chose qui ne me surprit pas.

« Ouvre cette porte jeune homme ! » Me cria mon père de l'autre côté de la porte.

Je ne répondis pas. Je restais allongé sur mon lit, fixant le plafond alors que je sentais que la porte de ma chambre allait bientôt céder. Depuis qu'ils étaient là, mes parents n'arrêtaient pas de m'appeler, même en savant qu'ils n'allaient recevoir aucune réponse de ma part.