Je fus réveillée par un bruit d'enfer. La luminosité m'aveuglait, il me fallut plusieurs minutes avant de pouvoir ouvrir les yeux. J'étais dans une chambre d'hôpital, une perfusion dans le bras gauche. A ma droite, se trouvait une fenêtre derrière laquelle dansait un vieux chêne, ses grandes branches, secouaient par le vent violent semblaient se débattre pour ne pas s'écraser au sol.
En face de moi se trouvait une porte fermée, qui devait donner sur une salle de bains. Mais, le véritable spectacle se passait de l'autre côté de la chambre, en effet, deux hommes qui devaient à peine être plus âgés que moi se disputaient, je compris qu'ils étaient à l'origine de mon réveil .
Les deux faisaient à peu près la même taille, ils devaient atteindre le mètre quatre vingt dix, celui de droite était mat de peau, il semblait avoir les yeux verts -mais je pouvais me tromper à cette distance-, il avait les cheveux coupés très court. Quand à l'autre , il avait la peau blanche -enfin sous le coup de l'énervement celle-ci avait viré au rouge- je ne distinguais pas ses yeux mais il possédait des cheveux noir et mi- long attaché en catogan . Ils étaient, tout deux, très séduisant.-Comment as-tu pu la laisser seule ! cria le premier
-Tu ne comprends pas Kay ! Elle m'a vu ! répondit l'autre, qui avait un air assez familier.
-Non mais qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ! Comment est-ce qu'elle aurait pu te voir Anderson !
-Je ne... je ne sais pas mais c'est le cas, et je te le prouverais lorsqu'elle se réveillera.
-Si elle se réveille, grogna Kay.-Elle se réveillera ! hurla le fameux Anderson.
-Si tu le dis...
Ils donnaient l'impression de deux enfants voulant avoir le dernier mot. Les fréquenter ne devait pas être de tout repos. Devrais-je leur signaler que j'étais réveillée ? Etaient-ils médecins ? En tout cas, ils n'en donnaient pas l'air . Mais d'un autre côté, je ne pouvais pas rester couchée ici indéfiniment . Je tentais donc de leur parler. Il me fallut pas moins de trois essais avant de pouvoir articuler un mot.
-Hey.... Murmurais-je
Ils se retournèrent et écarquillèrent les yeux lorsqu'ils se rendirent compte que je les fixai, je suis sûre que leur réaction aurait été la même si je m'étais mise à faire un strip-tease. Bref.
-Êtes-vous m...médecins ? tentais-je d'articuler tant bien que mal.
-Tu nous... vois ? demanda Kayden en tripotant nerveusement ses ongles.
Et c'est là que tout me revint en mémoire, ce « Anderson », la rue , l'étrange discussion que nous avions eu et la voiture. J'avais été percuté. Mais pas aussi violemment que je l'aurais craint lorsque j'avais vu le véhicule arriver vers moi, l'impact m'avait fait l'effet d'une onde de choc, c'était comme si j'avais ressenti le choc mais à l'intérieur d'une bulle protectrice, de loin.
L'air commençait à me manquer, l'angoisse me paralysait, je n'arrivais plus à articuler un seul mot . J'avais l'impression qu'on me plongeait la tête sous l'eau, j'avais un étau sur la poitrine. C'était donc à ça que ressemblait une crise d'angoisse, génial...
-Georgia ? demanda Anderson, la mine soudain défaite. Tout ça arrive par ta faute Kayden !
- Par MA faute ! Qui est-ce qui l'a laissé sans protection alors qu'elle traversait la route d'une ville bondée ? Ha oui, c'est toi ! Est-ce que tu essaies de la tuer pauvre débile ?
Le « pauvre débile » en question leva son bras gauche en direction de Kayden et l'envoya valser à l'autre bout de la chambre avant de venir près de moi, il posa sa main sur mon cœur, ou mon sein gauche... J'espère que je n'avais pas à faire à un pervers, parce que je n'étais absolument pas en position de me défendre. Quelques secondes plus tard, je fus comme enveloppée dans cette fameuse bulle protectrice que j'avais ressenti plus tôt, une douce chaleur se répandit dans mes veines et l'étau qui occupait ma poitrine disparu, laissant place à un sentiment de bien-être intense.
-Ca va aller maintenant Georgia, c'est fini.
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Aequilibrium: Où se rencontrent les anges
FantasyIl me regarda, cherchant mon regard, je lui signalai d'un hochement de tête que je suivais. Il continua donc. -Il y a une raison à ça.... Nous sommes des ... anges. Il semblait s'attendre à ce que je m'effondre face à la nouvelle et semblait déjà s...