Coucou ! Merci de lire ma fiction, j'espère que ce nouveau chapitre vous plaira, n'hésitez pas à me donner vos avis ( par commentaire ou messages privés) ou à me dire si vous aimeriez voir certaines choses apparaître dans l'histoire ( comme vos prénoms pour des personnages que les héros croiseraient) . Bisous!
"Je ne pouvais pas te laisser mourir aussi" . Cette phrase résonnait dans ma tête alors que nous nous garions devant l'appartement de Clément. Kayden ne m'avait pas donné d'autres explications. Il avait démarré après avoir prononcé cette phrase et n'avait pas ouvert la bouche de tout le trajet. J'entendais encore sa voix emplit de douleur et de culpabilité .
Plus les jours passés et plus Kayden s'ouvrait à moi. Je voulais briser sa coquille, être la seule à connaître son passé, être celle vers qui il se tournerait lorsque la vie devenait dur. C'était un désir égoïste, je le savais, d'autant plus que je ne le connaissais pas depuis si longtemps mais c'était ce que je ressentais au plus profond de moi.
Je descendis de la voiture et récupérai les béquilles sur le siège arrière. Je portais déjà la magnifique robe noir et un des escarpins de la même teinte que Kayden m'avait offert. Mon autre pied était nu mais j'avais néanmoins opté pour un vernis noir, histoire d'être assorti. J'étais passée récupérer une de mes pochettes à l'appartement ainsi qu'une paire de boucles d'oreilles pendantes et les dents de vampires que j'utilisais pour chaque fête d'Halloween depuis plusieurs années.
J'eu à peine le temps de récupérer les béquilles que Kayden me souleva du sol, je criai sous le coup de la surprise. Ma respiration s'accéléra lorsque je me retrouvai à quelques centimètres seulement de son visage. Nos regards se croisèrent et il esquissa le sourire le plus sincère qu'il m'avait été donné de voir depuis notre rencontre. Il avança à grande enjambées jusqu'à la porte d'entrée tout en me maintenant de ses bras puissants. Il n'était pas essoufflé. Il me donnait l'impression d'être aussi légère qu'une plume. Il me déposa lentement sur le seuil de la porte et toqua à la porte tout en me tenant par la taille pour me stabiliser.
-Gia ! Chérie! T'es magnifique! Oh putain, qu'est-ce qui t'es arrivé? débita Clément.
-Clem mon amour! criai-je en lui sautant dans les bras.
-Ça va ma belle? C'est quoi ces béquilles à la con? Et surtout, est-ce qu'on t'a prévenu que le thème était l'horreur et pas le glamour? lança t-il dans son costume de savant fou.
-Rien de grave, je me suis tordue la cheville. Les talons et moi ça fait deux, tu sais. Et j'ai été prévenu du thème et on est déguisés! Figure toi que je suis un vampire et Kayden est un...
-Je suis un ange, intervins ce dernier.
Clément ne semblait remarquer Kayden que maintenant. Lorsqu'il posa les yeux sur lui, une lueur de malice éclaira son regard et un sourire pervers se dessina sur ses lèvres.
-Oh, salut toi! Tu nous présentes chérie?
-Clem je te présente Kayden, et Kay voici Clément.
-Salut, lança Kayden en tendant la main en direction de Clément;
Clément attrapa la main de Kayden et y déposa un baiser. Je ne pu m'empêcher d'éclater de rire en observant le visage de Kayden se transformer. Il semblait tellement gêné. Il renvoyait l'image d'un petit garçon qu'on aurait surpris entrain de faire une bêtise. Il me fit les grands yeux pour essayer de me faire taire mais je ne pouvais plus m'arrêter. Il ne me fallut pas moins de deux minutes avant de pouvoir retrouver un semblant de calme.
Kayden m'aida à entrer dans l'appartement. Des dizaines de personnes déguisées se déhanchaient sur une musique de Hayley Kiyoko, la chanteuse expliquait qu'elle était un monstre et qu'elle se devait de rester seule, sûrement par peur du regard des autres. Les paroles étaient loin d'attrister les danseurs amateurs qui dansaient collés serrés sur la piste improvisée.
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Aequilibrium: Où se rencontrent les anges
FantasyIl me regarda, cherchant mon regard, je lui signalai d'un hochement de tête que je suivais. Il continua donc. -Il y a une raison à ça.... Nous sommes des ... anges. Il semblait s'attendre à ce que je m'effondre face à la nouvelle et semblait déjà s...