Once Upon a Dream tome 1: Rêve Lunaire

Chapitre XVII Dîner de Loup

Isabel toqua à la porte de la chambre de ses fils et leur demanda de se préparer pour le diner chez les Carlsline. Ses fils commencèrent à changer leur vêtement. Daniel mit une chemise noire et son pantalon bleu foncé. Il gardait la Bague du Tigre à son doigt. Il laissa sortir Diaval, qui fut caché sous le lit et lui dit de ne pas attaquer les Carlsline, sauf s'ils s'attaquent à l'un des membres de la famille Hansett. Diaval comprit ce que Daniel lui a demandé et prit son envol. L'oiseau se posa sur la fenêtre en bas, côté salon et observa avec attention, la maison des Carlsline. Le corbeau avait décidé de garder un œil sur la famille Hansett et d'attaquer les loups garous, si jamais ils leur faisaient quoi que ce soit. Diaval avait vraiment l'esprit d'un protecteur. Il n'avait désormais plus peur des loups garous comme les autres corbeaux et était prêt à tout pour venir en aide à Daniel et sa famille.

Pendant ce temps, Loren s'était changé. Elle portait un t-shirt d'un violet assez foncé, à manche longue et un jean noir, décontracté. Elle mit des chaussures noires, sans talon. Marcus, lui, avait mis une chemise rouge, à carreaux et à manches retroussés. Isabel, portait une t-shirt bleu azur à manche longue et un jean bleu clair décontracté comme sa fille. Il faut dire qu'elle aimait bien portait des vêtements comme les « jeunes ». La famille Hansett descendirent ensemble les escaliers et sortirent de la maison. Les trois enfants marchèrent jusqu'à la maison en face, pendant que leur mère fermait la porte d'entrée à clé. Marcus profita pour murmurait à Loren, un petit commentaire sur le diner chez les loups garous :

- Je parie dix contre un, qu'il y aura du cerf ou de l'élan au menu.

- Ne dis pas n'importe quoi Marcus, répondit Loren en tapotant l'épaule de son grand frère.

La famille arriva sous le porche de la maison, Isabel se mit devant ses enfants. Alors qu'elle était sur le point d'appuyer sur la sonnette, Logan ouvrit la porte. Les Hansett se mirent à sursauter. Ils furent surpris et ne s'attendait pas, à ce qu'il ouvre la porte, sans avoir attendu qu'Isabel ne sonne à la porte. Logan accueillit ses voisins dans sa maison. C'est alors que Diaval vola jusqu'à la maison des Carlsline et se posa sur la fenêtre du salon. Il regarda ce qui se passait à l'intérieur de la maison. Il avait le regard vif et semblait concentré sur ce qui se passait dans la demeure des loups garous. Marcus, Isabel et Daniel, firent connaissance avec Damian. Celui-ci fut ravi de les voir. Kellan salua à son tour toute la famille. Isabel trouvaient les deux frères, tellement charmant et fit part de son compliment à Logan. Celui-ci fit un grand sourire et remercia Isabel pour son compliment. Les deux familles allèrent dans le salon. Loren se promener dans la pièce et regardait les vieux meubles, puis la décoration. Marcus et Daniel discutaient avec Damian dans la cuisine, et préparèrent ensemble les boissons.

C'est alors que Loren vit de vieilles photos au-dessus de la cheminé, dans le salon. Une de ses photos l'intrigua énormément. C'était en réalité un portrait d'un homme portant des vêtements de l'époque, voire du XIXème siècle. L'homme avait une petite barbe et des cheveux mi- longs. Il était très élégant. Il avait une allure noble, comme celle d'un aristocrate. Il avait une certaine ressemblance à Kellan. Loren vit une petite inscription en bas du portrait. Il y avait écrit : « Jonathan Carlsline », qui s'avère être le père de Kellan et Damian. Loren prit le portrait dans ses mains et regarda le visage de Jonathan et le compara à celui de Kellan. La jeune fille trouvait que le jeune homme ressemblait beaucoup à son père. C'est alors que Kellan s'approcha de Loren et se mit derrière elle. Il regardait lui aussi le portrait.

- C'est ton père ? demanda Loren qui sentit la présence de Kellan derrière elle.

- Oui c'est lui, répondit Kellan sur un ton calme.

- Tu lui ressemble beaucoup, lança Loren se retournant vers le jeune homme et regardant son visage.

Kellan ne disait rien. Il prit le portrait des mains de la jeune fille et le reposa au-dessus de la cheminé. Il avait l'air triste, mais parvenait à maitriser ses émotions. C'est alors qu'il dit :